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Sunday 04 February 2024 - 10:24
Ce contenu est extrait du dernier épisode de notre émission Proxy. Elle est diffusée en direct un mardi sur deux à partir de 17 h 30 sur notre chaîne Twitch.
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Sunday 04 February 2024 - 10:07
Quelle bonne idée. Pour son nouveau programme "Bienvenue au monastère", C8 a proposé à six personnalités de vivre dans un endroit "hors du temps, sans téléphone, sans réseaux sociaux, sans mail" pour "se reconnecter à soi-même". Car on le sait tous, "dans un quotidien ultra connecté, il est parfois difficile de faire une pause". Et pour mettre en scène cette retraite, les équipes de Bolloré n'ont rien trouvé de mieux que de mettre en avant deux communautés religieuses ayant un lourd passif de violences sexuelles et dérives sectaires. Et qu'importe les nombreux articles de presse qui auraient dû plomber le programme, c'est un succès d'audience : près de 500 000 téléspectateurs suivent l'émission tous les vendredis. Un programme qui, sous des allures de pseudo-téléréalité, marque une nouvelle étape dans l'évangélisation voulue par Saint Vincent Bolloré.
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Saturday 03 February 2024 - 11:15
Le 21 février prochain, Missak Manouchian et sa femme Mélinée feront leur entrée au Panthéon. Capturé en novembre 1943 avec son groupe, le résistant Manouchian est jugé avec 23 de ses compagnons en février 1944, condamné à mort et exécuté le 21 février 1944. De leur procès mis en scène par les Nazis à aujourd'hui, Manouchian et les FTP-MOI ont été tour à tour rejetés, glorifiés, célébrés, instrumentalisés.
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Saturday 03 February 2024 - 10:18
Tous les samedis, l'édito médias de Pauline Bock, envoyé la veille dans notre newsletter hebdomadaire gratuite, Aux petits oignons : abonnez-vous !
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Friday 02 February 2024 - 21:17
Dans le cadre de l'appel international à des journées d'actions contre Lafarge et le monde du béton, des militants se revendiquant des Soulèvements de la terre du Furan ont mené une action de désarmement (et non pas de réarmement) le dimanche 21 janvier sur le site Lafarge rue Jean Huss à Saint-Étienne.
Faut-il encore prouver la légitimité de nos actions ? En ce début de XXIe siècle, la crise climatique et les perspectives d'avenir tragiques qui l'accompagnent ne relèvent plus de la croyance, mais de l'évidence. La science mesure la dégradation des écosystèmes, la perte de biodiversité, elle prévoit aussi les conséquences désastreuses du réchauffement climatique que nos activités ne cessent d'empirer. Nous ne pouvons plus ignorer notre responsabilité face à la destruction du vivant. En tant qu'humanité, les systèmes que nous encourageons ne sont plus seulement criminels, ils deviennent suicidaires. Nous appartenons au vivant que nous sommes en train de détruire. Ainsi c'est à une perte totale de sens que nous assistons. À l'heure de la catastrophe, à quoi bon continuer ?
On entend beaucoup que les militant‧es écologistes incarneraient « la nature qui se défend ». Peut-être y a-t-il en cet endroit une nuance à apporter. Il ne s'agit pas de nous proclamer les portes-parole d'une nature qui serait sans voix. Lorsqu'une forêt brûle, qu'une espèce s'éteint, qu'un glacier disparait, c'est déjà un langage, c'est déjà un avertissement que nous sommes toutes et tous en mesure de comprendre.
Nous ne savons pas mieux, nous ne sommes pas plus clairvoyant‧es, nous avons simplement fait un choix : celui de ne plus accepter que cette voix ne soit pas entendue. Dans une posture d'humilité, nous avons choisi de mettre nos discours et nos actes au service du vivant dans son ensemble, en connaissance des risques encourus.
Le discours qui voudrait montrer les militant‧es écologistes comme des marginales‧aux se dressant contre le reste du monde est faux. Une telle dichotomie n'existe pas. Nous sommes toutes et tous concerné‧es, et si nous en appelons à la responsabilité collective pour essayer de limiter les dégâts, nous en appelons surtout à la responsabilité de quelques-uns, ceux qui décident, qui possèdent le pouvoir, et qui ont par-là la possibilité de permettre un changement radical.
Nous ne sommes que des lanceur‧euses d'alertes. Mais que faire lorsque nos revendications ne sont pas écoutées ? Quelles armes reste-il une fois les discours épuisés ? Face aux choix délibérément climaticides de nos dirigeants, il ne nous reste que l'action directe.
Ce sont des tentatives de résistance, qui fleurissent à travers le monde et s'emploient à mettre à mal un système qui nous mène au désastre. Ainsi, alors qu'ils essayent de nous soumettre par la peur et la répression, nous en appelons à une justice qui dépasse le cadre de la loi, car il est aujourd'hui légal pour les grandes entreprises de compromettre les conditions de vie sur Terre.
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Friday 02 February 2024 - 17:01
Une partie des propos de Xavier Niel, longuement interviewé dans l'émission "Tech&Co", ont été coupés par BFM Business. Quelles ont été les phrases de trop, prononcées par le patron de Free ? Une boutade sur l'ancien PDG de SFR. Et un bref passage au cours duquel le journaliste demande à Xavier Niel s'il serait candidat au rachat de SFR, propriété de Patrick Drahi, également propriétaire de BFMTV.
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Thursday 01 February 2024 - 17:49
Le Vendredi 9 février, à la Dérive, 91 rue Antoine Durafour. Projection du film « The Lab » (Y. Feldman, 2013,60 mn). Bien que produit il y a dix ans, ce film montre les coulisses de l'industrie de l'armement. Dans le contexte particulièrement cynique où les armes sont « testées » sur place, les vendeurs se félicitent de leur capacité d'export.
18h : accueil + table de presse
19h : petit buffet prix libre
20h:projection du film + discussions autour de l'industrie de l'armement.La Dérive, 91 rue Antoine Durafour.
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Thursday 01 February 2024 - 17:46
Repas de soutien à l'association de sport populaire Le Sport Autrement, présentation du projet d'achat d'un nouveau local.
Nous vous proposons de passer un moment convivial (en dehors du tatami) et de cuisiner et manger ensemble.9h30 cuisine participative
12h30 repas partagéTout cela à prix libre à la cantine participative LA TABLÉE (5 rue Robert,42000 Saint-Étienne).
Inscriptions avant le mercredi 7 février (par message ou à la salle).
C'est du sport... Mais pas seulement !
lesportautrement42 chez gmail.com
https://www.adminlsa.fr/LSA/public/
https://www.helloasso.com/associations/dojo-vivaraize/collectes/sport-autrement -
Thursday 01 February 2024 - 17:44
Ca lui suffisait pas d'être chef des flics, voilà que notre préfet fricotte avec les bidasses.
Il fallait accueillir comme il se doit Denis Mistral, général de corps d'armée, en goguette dans le coin. Alors quoi de mieux que de convier des industriels de la Loire à la Cité du Design pour se faire un relais du Réarmement en Marche (cadencée).
En effet, comme nous le dit France Bleu :
« il y a des perspectives pour les entreprises de la Loire dans le domaine de l'économie et l'industrie de guerre », c'était le message passé ce vendredi 26 janvier 2024 à environ 140 entreprises locales réunies à la Cité du Design de Saint-Étienne. (France Bleu Loire)
Ou encore :
« On a décidé de mettre en place l'économie de guerre à la fois pour le matériel mais aussi pour les munitions. Il y a énormément d'opportunités. »
Il n'y a même plus besoin d'être expert.e en novlangue pour lire entre les lignes, puisqu'on nous le dit déjà clairement : la guerre ça rapporte.
Et c'est bien pour ça que tout ce beau monde de l'industrie se frotte les mains de semer mort et destruction (les perspectives) grâce aux guerres (les opportunités) partout dans le monde.Notons au passage qu'en plus de vouloir mobiliser la Base Industrielle et Technologique de Défense (BITD : les entreprises qui travaillent pour l'industrie de défense), il faut aussi mobiliser les corps et les esprits. C'est pourquoi le charmant Denis Mistral (dont la devise quand il était dans la légion était « commander en père, obéir en fils » [1]) était à Lyon la veille pour signer avec le groupe Vicat, la société Acti, BioMérieux, l'école EM Lyon, le Medef Lyon-Rhône et la CBS.School, six conventions de partenariat de soutien à la réserve opérationelle. Toujours pas besoin de traduction puisque le Progrès nous dit tout :
L'Armée se félicite d'une « démarche citoyenne [qui] favorise l'intégration au sein de la reserve opérationelle des salariés, fonctionnaires, étudiants souhaitant s'engager pour la nation. L'objectif est d'atteindre le doublement des reserves opérationnelles voulu par le président de la République. »
Mais revenons à la Cité du Design. Pourquoi réunit-on dans ce lieu où l'on fabrique d'innocentes chaises à trois pieds et des lampes en plastique fondu, la fine fleur des généraux et des marchands de canons ?
On pourrait faire tout un dossier sur les 150 ans d'histoire de la Manufacture d'Armes de Saint-Étienne, mais concentrons-nous pour l'instant sur les dernières années. L'actuelle Cité du Design abritait, jusqu'en 2001, le GIAT, devenu Nexter, fabricant de canons (Caesar) et marchands de mort à travers le monde. En fermant ses portes localement [2], Nexter nous a quand même laissé deux rejetons qui travaillent encore pour l'armée sur place !
Il s'agit de OPTSys et de NBCSys, filiales spécialisées dans les protections Nucléaire, Bactériologique, Chimique et dans l'optique.La Cité du Design, c'est aussi l'endroit où l'on trouve le laboratoire Hubert Curien, créé sous l'impulsion de Thales Saint Heand, une filiale de Thales qui, comme on le sait, mange à tous les rateliers [3] puisqu'elle vend des drônes et du matériel à Israel, fournit des batteries anti-aériennes à l'Ukraine tout en ayant vendu du matériel de visée nocturne à l'armée...russe.
Le labo Hubert Curien travaille donc avec Thales, mais aussi avec Airbus Defense, le Commissariat à l'Energie Atomique, la Direction Générale de l'Armemement, et STMicroElectronics (épinglée pour pomper l'eau de Grenoble [4] mais aussi pour ses ventes de materiel à la Russie). Pas mal de labos et d'entreprises qui font donc leur beurre sur « l'innovation de défense », et comme le dit encore le gouverneur militaire de Lyon [5] :
« On peut penser aux drones, à la robotique et bien sûr à l'intelligence artificielle aux conséquences assez importantes dans notre domaine aussi bien sûr »
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Ce rapide tour d'horizon mortifère de la Cité ne donne pas la nausée à tout le monde. C'est aussi ici qu'un start-upeur [6] a décidé de monter la Fabuleuse Cantine, solidaire et éthique, en même temps qu'une autre boite a lui : Serenicity, qui a tenté de vendre à la ville de Saint-Étienne des micros à mettre dans les rues, en plus des caméras. Un des actionnaires de cette boite n'est autre que Verney-Carron, célèbre vendeur d'armes qui compte bien se refaire une santé avec toutes ces « opportunités » !
Mais nous sommes sorti.es de la zone. Verney-Carron n'est pas dans la Cité, mais juste à coté, de l'autre côté du boulevard au doux nom d'Adolphe Thiers.Conclusions provisoires :
La guerre a toujours fait des heureux.
Les dirigeants sont ravis de voir un peuple marcher à la baguette, par un « réarmement civique » passant par les réserves opérationelles, l'uniforme à l'école ou le SNU pour les jeunes de 15 à 17 ans.
Les industriels s'en mettent plein les poches en vendant à tire-l'arigot leurs engins de mort.
Les scientifiques recherchent « pour la science ».
La Cité du Design abrite encore ces engeances qui ne voient que les « perspectives et opportunités » de faire crever les gens.Chair à patron, chair à canon, le réarmement démographique voulu par Macron (comme par n'importe quel chef d'Etat en guerre) montre bien son visage patriarcal et autoritaire.
Ne les laissons pas réaliser leurs profits sur notre dos !
Leurs guerres, nos morts !
[1] Voir le dossier « Le mâle » du magazine réac Causeur : https://www.causeur.fr/wp-content/uploads/2021/03/CA_02032021.pdf
[3] dans le langage économique, on dit « innover sur tous les fronts »
[5] Il s'agit aussi de ce bon vieux Denis Mistral qui a visiblement plein de casquettes en plus de la Légion d'Honneur
A vérifier, mais d'après l'image de l'article de IF Saint-Étienne :
https://i0.wp.com/www.if-saint-etienne.fr/wp-content/uploads/2024/01/esign-IF-250.pngil semblerait que la petite sauterie ait eu lieu dans un amphi de l'Ecole du Design, qu'on pourrait confondre avec la Cité du Design puisque les deux structures ont été fondues en EPCC avec un seul chef (Eric Jourdan). Quoiqu'il en soit, cela veut dire qu'il y a forcément eu des profs au courant de cette réunion de requins !
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Thursday 01 February 2024 - 17:39
Alors que Nestlé prend connaissance d’une enquête à paraître de Radio France et du "Monde" qui révèle que pendants des années, et avec la complicité du gouvernement, l’entreprise a eu recours à des traitements interdits sur ses eaux minérales, elle orchestre un coup de comm’ pour minimiser l’affaire en se servant des "Échos" pour faire son "mea culpa".
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Thursday 01 February 2024 - 15:51
Alors que le marché de l’impression 3D continue d’évoluer à un rythme effréné, Bambu Lab se distingue comme un acteur clé. Son arrivée a permis de faire un bon en avant, notamment sur la vitesse d’impression. En 2024, les imprimantes…
Cet article Comparaison des imprimantes 3D Bambu Lab en 2024 est apparu en premier sur Makershop.
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Thursday 01 February 2024 - 11:12
En s'autoproclamant "association d'intérêt général", de nombreux médias de l'extrême droite la plus dure profitent allègrement de dons défiscalisés, une forme de subvention publique encore très peu contrôlée. Enquête.
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partager lire conserver Le 1er février 1911 s'éteint Étienne Faure dit Cou-Tors, « le type le plus populaire de Saint-Étienne »Thursday 01 February 2024 - 00:30
Né à Saint-Étienne en 1837, Étienne Faure participe en 1868 à la grève des cordonniers. En 1871, il milite au Club de la rue de la Vierge, à Saint-Étienne, centre des révolutionnaires animés de l'esprit de l'Internationale. Il jouera un rôle de premier plan lors de la commune de Saint-Étienne. Anarchiste infatigable, il est contraint à l'exil et sera condamné lors du « Procès des 66 » à Lyon. Quand il meurt à Saint-Étienne, le 1er février 1911, des camarades se cotisent pour acheter un cercueil à celui qui, durant une longue vie, s'en était allé « tout de bitors en faisant son droit chemin ».
Biographie d'Étienne Faure alias « Cou-Tors »
Né le 23 août 1837, mort le 1er février 1911 à Saint-Étienne (Loire) ; cordonnier et marchand ambulant ; anarchiste et membre de la Commune à Saint-Étienne (Loire).
Sans doute Étienne Faure est-il le dénommé Faure qui, en novembre 1867, présenta le projet de constitution de la société des ouvriers cordonniers pour la confection de la chaussure, et qui dirigea la grève des cordonniers de 1868. Sans doute Étienne Faure fut-il encore le dénommé Faure qui, en février 1870, fut l'un des fondateurs du Cercle des travailleurs où dominaient les libres penseurs [1].
Quoi qu'il en soit, au début de 1871, Faure militait au Club de la rue de la Vierge, à Saint-Étienne, centre des révolutionnaires animés de l'esprit de l'Internationale. Le 24 mars, après avoir, avec l'aide de quatre gardes nationaux, fait cesser le travail à la Manufacture d'armes, il faisait partie de la délégation qui se rendit à l'Hôtel de Ville, fit procéder à l'arrestation des autorités municipales et constitua le comité insurrectionnel. Faure reçut le poste de commissaire central de police municipale qu'il occupa pendant trois jours. À ce titre, il fit placarder une affiche appelant le peuple au calme en attendant l'élection d'une Commune [2]. Il échappa aux autorités militaires qui réoccupèrent l'Hôtel de Ville et s'enfuit à Genève. La cour d'assises de Riom le condamna par contumace, le 29 février 1872, à la déportation dans une enceinte fortifiée.
En exil à Genève, il fit partie de la Société des réfugiés et de la Fédération jurassienne. En 1872, il fit paraître une brochure - La Commune en province - dans laquelle il s'exprima sans ménagements sur le compte de quelques-uns de ses compagnons, Durbize et Jolivalt, qui « ont bien mérité de la bourgeoisie stéphanoise » [3]. Dans cette même brochure, au procureur qui s'était moqué de ses fautes d'orthographe, il écrivait : "Certes, Monsieur le procureur, si j'avais eu, comme vous, dans la poche de mes parents, des milliers de francs produits par la sueur des travailleurs, j'aurais peut-être pu apprendre, moi aussi, l'art des fioritures et je connaîtrais probablement la place que doit occuper chaque lettre dans le corps des mots ; mais n'ayant pas de ressources, j'ai dû commencer à travailler bien jeune au lieu d'aller à l'école. Est-ce à dire que vous valez plus que moi avec votre instruction ?" Et un peu plus loin, il ajoutait : " Souvenez-vous toutefois que ma haine pour vous est égale au mépris, je veux dire au dégoût que vous m'inspirez. Souvenez-vous surtout que celui que vous injuriez est au dessus de vous et qu'il y a une grande distance entre Faure Cou tordu et un procureur... de l'espèce française. Faure appartient à la classe des travailleurs honnêtes. Il jouit de l'estime et de la considération de tous les honnêtes gens qui le connaissent. On ne saurait en dire autant de vous, Monsieur le procureur, de vous qui remplissez des fonctions serviles, de vous enfin - comme l'a fort bien dit Rochefort - qui faites partie de cette Valetaille qu'on appelle la magistrature française".
Le 8 mai 1879, sa peine fut commuée en celle de six ans de bannissement, et, le 13 mars 1880, il bénéficia de la remise du reste [4].
Dès octobre 1880, des rapports signalaient sa présence dans les réunions politiques radicales et socialistes, et il militait au Cercle des travailleurs, fondé en avril 1877, qui groupait surtout les ouvriers du bois. En novembre 1880, il protesta parce qu'on ne l'avait pas inscrit sur les listes électorales. Le 10 octobre 1881, il fit une conférence sur le socialisme au cercle de l'Union des travailleurs et il y exposa sa conception d'un collectivisme antiparlementaire à réaliser par la Révolution [5]. Le 17 avril 1882, à une réunion des comités radicaux-socialistes, il demandait la suppression du budget de la police.
Il avait repris son métier de cordonnier et il vendait les journaux révolutionnaires - Le Droit social, L'Etendard révolutionnaire, La Bataille, Le Prolétaire... - à son domicile, 18, Petite rue Saint-Jacques, qui servait de rendez-vous et même de lieu de réunion aux éléments anarchistes de Saint-Étienne, notamment au groupe Les Outlaws. Il était également le dépositaire des produits pharmaceutiques de la maison Raspail.
En août 1882, il fut mandaté par le groupe Les outlaws et le groupe La Jeunesse Stéphanoise anarchiste dont il était membre et qui se réunissait à son domicile pour les représenter au congrès international tenu à Genève [6]. Lors de son arrestation et de son interrogatoire en décembre 1882, il affirma avoir refusé ce mandat et n'être pas allé à Genève.
En octobre 1882 il fut l'objet de plusieurs perquisitions, ainsi que le 19 novembre 1882 où la police avait saisi à son domicile 23 exemplaires du journal Le Révolté, des listes d'adhérents et de la correspondance (avec Bordat, Emile Gautier, une lettre qu'il attribua lors de son interrogatoire à Louise Michel), ce qui lui valut d'être arrêté - comme Ricard et Regis Faure - , incarcéré à la prison de Bellevue puis transféré à Lyon et inculpé dans le procès dit des 66, pour affiliation à l'Internationale anarchiste. Il refusa de signer les procès verbaux de ses interrogatoires. Il fut condamné, le 13 mars 1883, par la cour d'appel de Lyon, à deux ans de prison, cinq ans de surveillance et cinq ans de privation de ses droits civiques [7].
À la fin de sa détention à Clairvaux, il demanda à se rapprocher de sa mère âgée et sans ressources qui habitait encore à Saint-Étienne. Malgré l'opposition de la police qui craignait qu'il ne reconstituât des groupes internationalistes, il lui fut permis de se fixer au Creux, près de Saint-Chamond, en résidence surveillée. Revenu par la suite à Saint-Étienne, il reprit contact avec les anarchistes et il diffusa de nouveau leur presse.
A la mi février 1887, suite aux attentats contre le Palais de justice de Lyon, et comme une vingtaine de compagnons de la région, il avait été l'objet d'une perquisition qui n'avait donné aucun résultat.Le 30 avril 1890, il protesta contre les arrestations et contre l'occupation de la Bourse du Travail par la force publique [8].
En 1892, avant le procès de Ravachol, il était marchand ambulant, rue du Treuil, à Saint-Étienne, et il fut encore arrêté avec Régis Faure et Ricard. Le 28 mars 1892, comme 13 autres militants, son domicile, 36 rue de Roanne, avait été l'objet d'une perquisition. Le 22 avril suivant, comme de très nombreux militants tant à Paris qu'en banlieue et en province, il fut arrêté préventivement à la manifestation du 1er mai et poursuivi pour « association de malfaiteurs » avant de bénéficier d'un non lieu en juin...
Deux ans plus tard, il habitait, 3, rue de Marengo, et exerçait toujours la même profession. L'année suivante il se livra à des interventions humoristiques dans les réunions électorales du parti socialiste, prêcha l'abstentionnisme, posa des affiches du Libertaire signées : le candidat abstentionniste Étienne Faure. Il en posa même une rédigée par ses soins [9].
Dépositaire des Temps Nouveaux de Jean Grave, il poursuivit sa propagande de multiples façons, dirigeant des chœurs d'enfant au cours d'une soirée chantante organisée par les compagnons (août 1897), proposant vers 1900-1901 la constitution d'une association de défense des locataires « contre la rapacité des propriétaires » avec déménagements à la cloche de bois, participant à une campagne antimilitariste en 1905. Bref, toujours très actif, il ne cessa de figurer sur les listes d'anarchistes à surveiller.
Devenu vieux, Étienne Faure, s'asseyait sur une chaise, place du Peuple, vendait du poil à gratter ou la formule de l'eau sédative Raspail, et il lui arrivait de distribuer quelques couplets ou impromptus de sa composition : "Dansons la farandole, vive le son, vive le son ! Dansons la farandole, vive le son du pognon !".
« Ses états de services politiques, sa verve gouailleuse, son esprit inventif » avaient fait d'Étienne Faure « le type le plus populaire de Saint-Étienne ». Il fallait voir dans les concerts de famille avec quelle bonne humeur et quel entrain il organisait des rondes enfantines qu'il dirigeait « magistralement pour la plus grande joie des enfants ... et des parents, et cela, avec des chansons de Béranger ». Ainsi s'exprime à son sujet J.F. Gonon dans son Histoire de la chanson stéphanoise et forézienne.
Quand il mourut à Saint-Étienne, le 1er février 1911, des militants et amis se cotisèrent pour acheter un cercueil à celui qui, durant une longue vie, s'en était allé « tout de bitors [10] en faisant son droit chemin ».
OEUVRES : La Commune en province. Un condamné par la cour d'assises de Riom devant l'opinion publique, Genève, 1872. 29 p. — Au citoyen Garibaldi, 4 p. imprimées, Genève, 27 janvier 1875. (E. Faure figure parmi les 54 signataires.) Cet écrit se trouve à l'IFHS (archives Claris).
[1] Arch. Dép. Loire 19 M II et 27 M I
[2] le texte de cet appel a été reproduit par Petrus Faure dans son Histoire du Mouvement ouvrier dans le département de la Loire, Saint-Étienne 1956, p. 187
[3] cité par M. Vuilleumier, « Les Proscrits de la Commune en Suisse, 1871 », Revue suisse d'histoire, t. XII, fasc. 4, 1962, pp. 509-510
[4] Arch. Dép. Loire, 10 M 78 et 19 M 1
[5] Arch. Dép. 10 M 77 et 78
[6] voir portfolio
[7] Arch. Dép. Loire, 10 M 79 et Le Procès des anarchistes devant la police correctionnelle et la cour d'appel de Lyon, Imprimerie nouvelle, Lyon, 1883
[8] Arch. Dép. Loire, 10 M 80 et 86
[9] Arch. Dép. Loire 10 M 112
[10] De bitors : de travers, tordu en Gaga (le parler stéphanois)
Sources : Arch. Nat., BB 24/863, n° 6144. — Arch. Dép. Loire : dossiers énumérés ci-dessus et, d'une façon générale, séries 10 M et 19 M.= Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier..., op. cit. // AD Loire 1M528// Le Père Peinard, 8 mai 1892 // Arc. Nat. F7/12504, BB 186452 // AD Rhône 2U433, 4M306 //
Biographie d'Étienne Faure alias « Cou-Tors » dans militants-anarchistes.info
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Wednesday 31 January 2024 - 15:22
Ce contenu est extrait du dernier épisode de notre émission Proxy. Elle est diffusée en direct un mardi sur deux à partir de 17 h 30 sur notre chaîne Twitch.
http://api.arretsurimages.net/api/public/media/macronbbc/action/show?format=thumbnail_rss -
Wednesday 31 January 2024 - 15:09
It’s been nearly a year since we announced the Original Prusa MK4. Lately, I feel like time is flying by much faster than ever before, and reading the previous sentence only confirms this feeling. It all seems like yesterday. However, looking... The post What it takes to manufacture 3D printers in Europe appeared first on Original Prusa 3D Printers.
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Wednesday 31 January 2024 - 14:24
Organisée par le Cassis le 9 février.
Inscription par SMS ou message Signal au 06 34 42 92 36. -
partager lire conserver La Confédération paysanne bloque le péage et la zone logistique de Saint-Quentin-Fallavier !Tuesday 30 January 2024 - 22:48
Deux articles publiés sur les sites mutu alter-vienne.info et ricochets.cc.
La Confédération paysanne bloque le péage !
Depuis près de deux semaines, le monde agricole exprime sa souffrance et ses inquiétudes en France, tout comme l'ont fait les autres pays européens, en particulier l'Allemagne et l'Espagne. Le syndicat minoritaire qu'est la Confédération paysanne n'est pas en reste et entend être audible dans le discours ambiant de la FNSEA écocidaire et libérale.
Les flics nous avaient tout préparé
Le rassemblement était prévu à 8h au Super U de la Verpillère, les paysan.nes sont donc parti.es tôt ce matin. Au volant des tracteurs, beaucoup de femmes, une des spécificités de la Confédération Paysanne (CP) qui milite pour plus d'égalité dans le monde agricole.
Tracteurs, voitures et vélos ont convergé après 9h vers le péage autoroutier déjà fermé et sécurisé par les forces de l'ordre.
“On veut rester au moins 24h, nous dit une militante, mais la déclaration de manifestation court jusqu'à jeudi 16h, on va voir combien pourront rester jusque-là.”Pas facile en effet de quitter sa ferme pour manifester, surtout les éleveureuses qui ont parfois envoyé des proches à leur place, c'est le cas de cet agriculteur à la retraite, venu en voisin représenter son fils : “il a trop de boulot”, confie t-il.
Une des revendications de la CP est d'avoir une réelle protection sociale qui permette aussi d'être remplacé.e et indemnisé.e sur son exploitation quand cela est nécessaire (maladie, congés, retraite...).
Les manifestant.es étaient environ 200 sur place, la majorité syndiquée à la Confédération Paysanne mais aussi quelques associations et syndicats (France Nature Environnement, Greenpeace, la CGT, Solidaires).
Plusieur.e.s représentant.e.s de la CP en AURA ont pris la parole pour rappeler les revendications communes mais aussi les divergeances avec la FNSEA :
Deux points d'accord existent avec les autres syndicats agricoles
- Refuser et lutter contre les traités de libre echange par exemple celui qui permet les importations de viande ovine depuis la Nouvelle-Zélande.
- Garantir un prix minimum pour l'entrée des produits sur le territoire pour casser la concurrence faussée de pays où le droit du travail et les normes environnementales ne sont pas respectées. Ce prix minimum permettra de rémunérer les produteurices et leur offrir une protection sociale.
Mais aussi des divergences
La CP condamne la plupart des demandes au gouvernement de la FNSEA comme le "concours Lépine des idées liberales". En effet, une agriculture est possible sans pesticides ni glyphosate tout en respactant les normes sociales et environnementales.
La suite de cet article à lire sur le site alter-vienne.info.
A43 : péage bloqué par la Conf paysanne à St Quentin Fallavier, plus grande zone logistique de France
La Confédération Paysanne Auvergne-Rhône-Alpes frappe un grand coup ce mardi 30 janvier en bloquant le gros Péage sur l'A43 à St Quentin Fallavier, qui est relié à la plus grande zone logistique de France.Bancs et tables sont installés, un blocage qui semble parti pour durer !
Des paysans et soutiens y sont allés aussi depuis la Drôme.
Des prises de parole du meeting dans cette vidéo.
❌️La barrière autoroute de la plus grande zone logistique de France bloquée❌️❌️❌️
Face aux difficultés exprimées par le monde agricole, les annonces du Premier ministre sont largement insuffisantes voire, pour certaines d'entre elles, totalement éloignées des réalités et de l'urgence d'agir pour redonner des perspectives d'avenir à toutes les fermes.
Pire, le Premier ministre répond aux demandes productivistes et court-termistes de la FNSEA d'affaiblir les normes qui protègent nos principaux outils de productions : les sols, l'eau, la biodiversité… Les quarante années d'ultra-libéralisme sont en train de détruire l'agriculture comme l'environnement. Il faut dire qu'on nous demande à nous, paysannes et paysans, de faire le grand écart entre deux injonctions contradictoires : d'un côté, produire pas cher, être compétitifs sur le marché mondial avec des pays qui ont d'immenses fermes usines et des ouvriers agricoles payés 200 euros par mois…. et en même temps, de préserver la planète ! Entre les deux, il y a notre revenu !
La suite de cet article à lire sur le site drômois ricochets.cc
D'autres infos sur la page de la Confédération paysanne de la Loire.
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Tuesday 30 January 2024 - 17:59
La Cour internationale de justice le confirme : il y a un risque sérieux de génocide des Palestinien-ne-s de Gaza.
Il y a urgence à exiger un cessez-le-feu, à nous mobiliser pour la justice !
Prochain RDV unitaire à Saint-Étienne :
Veillée mercredi 31 janvier à 17h30
Hôtel de VilleÉvénement sur la page de BDS 42.
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Tuesday 30 January 2024 - 17:44
Pour nos salaires, contre les suppressions de postes, contre la mise en place des réformes à marche forcée, nos organisations syndicales de la Loire : FSU, CGT Educ'Action, SUD éducation, la FNEC-FP FO et le SE-UNSA appellent à une journée de grève et de manifestations le 1er février 2024.
La crise de recrutement dans l'éducation se pérennise, et toutes les études montrent que la faiblesse des salaires est le premier obstacle à l'attractivité des métiers de l'éducation. Nos organisations exigent de véritables augmentations salariales en particulier par une augmentation significative du point d'indice pour tous les personnels dans ce contexte de forte inflation, ainsi que l'abandon du pacte. Au lieu de poursuivre la dynamique à peine enclenchée avec les mesures mises en œuvre en 2023, le ministre refuse désormais de discuter de nouvelles mesures générales pourtant nécessaires et envisage même une nouvelle transformation des carrières marquée par un poids croissant des hiérarchies.
Enfin, de nombreux signes confirment l'échec du Pacte. Les personnels ont bien compris qu'il ne s'agissait pas d'une revalorisation. La mise en œuvre du Pacte a également profondément divisé les équipes, d'autant plus que qu'il a donné lieu à des pressions ou interprétations contraires aux textes réglementaires dans le seul but de faire du chiffre et de sauver le Pacte. Par ailleurs, le ministre s'entête à refuser les mesures salariales d'urgence qui permettraient de sortir les AESH et les AED de la précarité.
Il est encore temps de renoncer aux suppressions de postes pour permettre notamment d'alléger les effectifs par classe mais aussi d'assurer les remplacements. Il faudrait également recruter davantage de personnels dans l'ensemble des équipes pluriprofessionnelles ... La dégradation des conditions de travail, la perte du sens du métier doivent être pris au sérieux. La formation continue saccagée, l'inclusion sans moyens, les effectifs nombreux dans les classes, etc. : tout cela contribue à dégrader encore davantage les conditions de travail.
Sur la question de l'inclusion, tous les voyants sont au rouge et les personnels enseignants et AESH sont à un point de rupture. C'est pourquoi nos organisations revendiquent :
- Un statut de fonctionnaire et un vrai salaire pour les AESH, des recrutements d'AESH et de moyens humains à hauteur des besoins.
- L'abandon des mesures prises dans le cadre de l'acte 2 de l'Ecole inclusive (statut d'emploi d'ARE fusionnant les AESH et les AED, mise en place des pôles d'appui à la scolarité permettant à l'Education nationale de mettre la main sur les notifications MDPH) et l'ouverture de discussions avec les organisations syndicales sur la base des revendications des personnels.
Le projet de réforme du lycée professionnel est emblématique du moins d'école, moins d'enseignant·es, plus d'entreprises, plus d'externalisation des missions, et plus de management !
Cette réforme est à rebours des enjeux éducatifs, elle engage des bouleversements majeurs qui auront aussi un impact lourd sur les conditions de travail de l'ensemble des personnels exerçant en lycées professionnels et sur les conditions d'apprentissage des élèves.
Nos organisations en exigent le retrait ! Elles demandent au ministre de renoncer à présenter ce projet et à engager de véritables concertations au sein du ministère de l'Education nationale sur la base d'un diagnostic rigoureux à partager sur l'état de l'enseignement professionnel tant pour les élèves que pour les conditions de travail des personnels avant toute réforme.
Plus globalement, les mesures “Choc des savoirs” annoncées par le Ministre dessinent un projet d'école qui revient sur l'objectif de démocratisation et aggrave les inégalités. Elles vont encore dans le sens d'un contrôle accru du travail enseignant (manuel unique, méthodes imposées, évaluations standardisées) contre la liberté pédagogique.
Pour toutes ces raisons, les organisations syndicales de la Loire FSU, CGT Educ'action, Sud éducation, FNEC-FP FO et SE-UNSA appellent à se mobiliser par des actions diversifiées dès maintenant et à préparer une journée de grève et de manifestations le 1er février.
Dernier numéro de « Classe en lutte » et appel à la grève de la CNT-FTE
Manifestations dans la Loire :
- Roanne (10h30) : départ devant les inspections du 1er degré (Avenue de Lyon), arrivée devant la Sous-Préfecture.
- Saint-Étienne (10h30) : départ de la Bourse du travail en direction de la DSDEN.
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Tuesday 30 January 2024 - 16:38
Depuis le début de la mobilisation des agriculteurs pour faire entendre leur colère, les chaînes d'info sont en boucle sur les autoroutes bloquées. Au risque de tendre le micro à un militant nationaliste, ou un ancien élu RN... sans que cela ne soit précisé à l'antenne.
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Tuesday 30 January 2024 - 11:03
Après des semaines de scandale, Stanislas a décidé de se défendre. Plutôt habituée à la discrétion, la très huppée institution catholique parisienne envoie sur les plateaux un spécialiste des médias. Et profite d'une "contre-enquête" dans le "JDD", écrite par un journaliste dont le frère est membre de la direction de l'école.
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Monday 29 January 2024 - 17:08
Le 22 janvier, l’émission "Quotidien" diffuse une séquence d’Emmanuel Macron dans laquelle on le verrait poser une question puis partir, laissant en plan son interlocuteur. Très vite reprise sur les réseaux sociaux, ces images sont devenues virales sauf que... la séquence est tronquée.
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Monday 29 January 2024 - 16:16
Pour promouvoir son documentaire, diffusé sur Amazon Prime, Squeezie a opté pour une communication pour le moins... maîtrisée. Au menu : interviews télé cachant systématiquement des liens financiers, annulation de dernière minute sur France Inter. Et un entretien fleuve dans "Society", modifié avant publication.
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Sunday 28 January 2024 - 15:56
Quinze ans après sa naissance, le Web 2.0, celui des réseaux sociaux, des applis et de la disruption, est en train d'agoniser, sans qu'on sache encore réellement ce qui lui succédera. En cause : l'emmerdification, ou la lente dégradation du capitalisme de plateforme.
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Saturday 27 January 2024 - 14:39
Comment l'annonce de la suppression d'un droit qui bénéficie très majoritairement aux femmes a été repeinte en un "progrès majeur" sans que grand monde ne s'en émeuve et comment les médias se contentent de reprendre les éléments de langage du gouvernement sans (trop) réfléchir.
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Saturday 27 January 2024 - 11:11
Tous les samedis, l'édito médias de Pauline Bock, envoyé la veille dans notre newsletter hebdomadaire gratuite, Aux petits oignons : abonnez-vous !
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Friday 26 January 2024 - 16:19
Le 25 janvier, BFMTV rend compte de l'augmentation des actes antisémites en France depuis le 7-Octobre. Exemple : ce restaurant casher visé par des tags antisémites... Qui ont en réalité été réalisés par le propriétaire du local, retraité et lui-même juif, en août 2023, bien avant l'attaque du Hamas.
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Friday 26 January 2024 - 15:30
Ce contenu est extrait du dernier épisode de notre émission Proxy. Elle est diffusée en direct un mardi sur deux à partir de 17 h 30 sur notre chaîne Twitch.
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Thursday 25 January 2024 - 11:57
Notre article sur les questions connues d'avance lors de la conférence de presse d'Emmanuel Macron a vivement fait réagir la profession, certaines rédactions accusant "Arrêt sur images" de colporter des "fake news". Le titre de l'article était bien erroné, mais aucune des informations contenues dans le papier n'ont été remises en cause. Le titre a été modifié et l'article, mis à jour. Paul Aveline, rédacteur en chef, est revenu sur les coulisses de cette erreur et de nos informations avérées dans sa matinale sur Twitch, "Le 7:15".
http://api.arretsurimages.net/api/public/media/visuel-equipe-donorbox-2023/action/show?format=thumbnail_rss -
Tuesday 23 January 2024 - 09:47
Ce contenu est extrait du dernier épisode de notre émission Proxy. Elle est diffusée en direct un mardi sur deux à partir de 17 h 30 sur notre chaîne Twitch.
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Monday 22 January 2024 - 14:27
Script interface
← Version précédente Version du 22 janvier 2024 à 13:27 (2 révisions intermédiaires par le même utilisateur non affichées) Ligne 141 : Ligne 141 : 0, 0, 1, "", fontnames0, 0, 1, "", fontnames</pre></pre>+ On peut aussi récupérer la liste directement en utilisant ces noms de paramètres (type texte) :+ * fontType+ * fontType2+ * fontType3+ === Liste des images chargées en bibliothèques ===+ En utilisant ces noms de paramètres (type texte) :+ * gs_picture_name+ * gs_picture_name_2D+ === Icones mise en forme de texte ===+ Pour avoir les icônes Gras, Italique, Souligné et Barré qui gère automatiquement la valeur du code pour mettre en forme un texte dans un style :+ <pre>ui_textstyle_infield "styleTexte", 1+2+4+128, x, y, buttonWidth, buttonHeight, buttonOffsetX</pre>+ ("styleTexte" est un paramètre de type entier)+ <pre>define style name fontType, size, anchor, styleTexte</pre>+ == Macros ==== Macros ===== Suis-je une macro ? ====== Suis-je une macro ? === -
Monday 22 January 2024 - 01:00
Gratouilles
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Friday 19 January 2024 - 14:03
Appel à manifester contre la loi dimanche 21 Janvier dans toute la France https://www.humanite.fr/politique/loi-immigration-darmanin/201-personnalites-appellent-a-marcher-contre-la-loi-immigration
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Saturday 06 January 2024 - 17:19
Bédé libre de droits pour toute utilisation militante.
J’ai choisi de faire un format court pour faciliter la lecture, ne m’en voulez pas si le propos est incomplet !
Bonne lecture !
https://www.mediapart.fr/journal/france/090221/affaire-darmanin-les-faits-resumes-en-video https://nouveaupartianticapitaliste.fr/que-contient-la-loi-macron-le-pen/ https://www.mediapart.fr/journal/politique/201223/loi-immigration-l-assemblee-nationale-la-victoire-au-gout-de-debacle-du-camp-presidentiel
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/projet-de-loi-immigration-pourquoi-cette-deputee-de-maine-et-loire-votera-contre-le-texte-f9e25934-9e8e-11ee-9839-768f8ee105c7https://www.mediapart.fr/journal/politique/221223/preference-nationale-la-carriere-reussie-d-une-idee-d-extreme-droite https://www.youtube.com/watch?v=SP0xWgQPTvo
https://www.ipsos.com/sites/default/files/ct/news/documents/2023-10/Ipsos-Cese-Etat-de-la-France-septembre-2023%201.pdf
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Friday 05 January 2024 - 17:57
Catherine Gauthier, socio-anthropologue (et membre du GREMMOS), nous invite à revenir sur son dernier travail de recherche, qui avait donné lieu à l'exposition Sur place ou à emporter, et à ses suites roboratives.
Face aux fortes transitions culturelles qui transforment notre manière d'habiter nos villes et nos campagnes, face à la crise du petit commerce en centre-ville – y compris avec l'inflation et la hausse du prix des carburants –, comment regarder et penser nos quartiers marchands paupérisés ?
Comment les projets de redynamisation urbaine ou de développement rural font place au petit commerce nouvelle génération ? À la restauration rapide, à la place des jeunes dans les rues ? Comment une société de la mobilité influence la vie de nos rez-de-chaussée ?
Cette recherche collective s'achève cette année avec la diffusion d'un nouveau film et d'une exposition mise à jour ainsi que de projets de journées d'études et d'ouvrages. À découvrir sur les ondes de Dio et dans divers lieux de la région Aura.
Musique :
1-Altın Gün – Goca Dünya
2-Oy Oy Emine
3-Jacques Higelin – Vague à l'âme
Une émission à écouter sur le site du Gremmos
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Friday 05 January 2024 - 16:35
Synopsis trouvé sur le net :
« Nimer, un étudiant palestinien réfugié clandestinement à Tel-Aviv, rêve d'une vie meilleure à l'étranger. Une nuit, il rencontre Roy, un jeune avocat israélien. Ils s'éprennent l'un de l'autre. Au fil de leur relation, Nimer est confronté aux réalités cruelles de la communauté palestinienne – qui rejette son identité – et de la société israélienne – qui ne reconnaît pas sa nationalité. Sur fond de lutte familiale, politique et sociale, Nimer doit choisir entre son désir d'ailleurs et son amour pour Roy. »