KrISS feed 8.9 - Un simple et superbe (ou stupide) lecteur de flux. Par Tontof
  • Tuesday 02 April 2024 - 17:37

    Depuis son lancement en 2015 par l'association SINGA, J'accueille a rendu possible l'hébergement de plus de 1 200 personnes réfugiées un peu partout en France. Arrivé sur le territoire stéphanois en fin d'année 2023, nous avons déjà mis en place deux cohabitations. Pour continuer sur notre lancée nous avons besoin de vous !

    Nous sommes à la recherche d'accueillants sur Saint Etienne et ses alentours pour mettre en place de nouvelles cohabitations. Ces dernières durent entre 3 et 12 mois et sont étroitement accompagnées par l'équipe associative qui reste à vos côtés pendant toute la période de l'accueil.

    L'accueil permet aux personnes réfugiées de retrouver une stabilité après, souvent, une longue période d'errance et de pouvoir prendre du temps pour se reposer mais aussi pour construire des projets personnels et/ou professionnels tout en apprenant plus rapidement la langue française.

    Si vous êtes intéressé.e.s par l'accueil, nous vous proposons de venir nous rencontrer lors de réunions d'informations sur le programme (cela ne vous engage en rien). Les prochaines dates ont lieu :

    * Mardi 30 avril à 18h à l'Amicale laïque du Crêt de Roch
    * Mardi 28 mai à 12h à la Cantine solidaire de la Tarentaize
    * Mardi 4 juin à 17h30 au Remue méninges

    Vous pouvez vous inscrire sur notre site internet (https://www.jaccueille.fr/) ou passer à l'improviste !

  • Wednesday 03 April 2024 - 18:10

    Du 3 au 5 avril, entre Cité du design et Les limbes, les journées « As long as you don't steal we share » proposeront un workshop, des conférences, des éditions, des performances et des projections.

    Elles font écho à quelques actualités du monde éditorial et du débat intellectuel, notamment « Patrimoine pirate » de Kenneth Goldsmith, les livres issues des activités de La buse (« Notre condition » d'Aurélien Catin et « Aujourd'hui, on dit travailleur·ses de l'art » de Julie Burtin Zortea) ainsi que « Copiez ce livre » d'Eric Schrijver. Elles associeront des recherches issues de disciplines différentes (droit, info-com, anthropologie…) à des artistes, des éditrices et des étudiant.es.

    La participation est ouverte à tous et toutes.

    Comment Internet a permis de faire exister des objets culturels et des expériences artistiques en dehors des circuits marchands et institutionnels ? S'agit-il d'objets culturels et d'expériences artistiques qui ne circuleraient pas du tout en l'absence de certains écosystèmes de diffusion alternatifs ? Faut-il inventer des économies (le don, le piratage…) et des structures juridiques (les licences libres…) pour faire exister autrement ces productions créatives ? Est-il simplement question d'échanger des films (livres, disques etc.) d'une façon différente ou bien aussi de construire d'autres relations sociales ? Ces relations concernent-elles uniquement la vie on-line - ou bien engendrent-elles et accompagnent-elles des formes de vie collective off-line ? Peut-on dire que ces écosystèmes de diffusion hétéroclites patrimonialisent et archivent notre histoire artistique d'une manière inhabituelle et pourtant précieuse ? S'agit-il de fossiles d'un heureux Internet d'avant les plateformes où régnait le peer-to-peer, ou bien de niches de potentialités à venir ? Comment ces environnements alternatifs de circulation artistique mettent en discussion radicale une série de présupposés traditionnels sur la rémunération de la création et la protection des productions plastiques ou intellectuelles ? Des dispositifs tels que l'intermittence ou le revenu universel, pourraient-ils nous aider à entreprendre une critique du copyright ?

    Mercredi 3 avril

    17.00 à 18.30
    Lancement du workshop Curation Pirate, Pirate Care

    Pole numérique (ESADSE) – Cité du design

    Cet atelier proposera aux participant.es d'explorer et de questionner le monde des archives numériques "fantômes" – tel que UbuWeb, Derives ou Monoskop - qui cataloguent et mettent à disposition une quantité innombrables d'artefacts artistiques et intellectuels (livres, films, sons…). Dans un premier temps nous présenterons ces écosystèmes et discuterons de leur fonctionnement à partir de quelques propositions théoriques ainsi que de nos expériences situées. Ensuite nous proposerons au groupe d'inventer des dispositifs d'activation et de rediffusion de certains matériaux trouvés par un geste de curation artistique pouvant donner lieu à une installation, une séance d'écoute, un espace numérique, un objet éditorial imprimé… L'atelier suivra les débats des jours suivants et se terminera le vendredi.

    18.30 à 19.00
    Du serveur à l'étagère : Quelle forme donner au pdf imprimé ?

    Mathias Hû (étudiant ESADSE/artiste)
    Auditorium ESADSE

    Parmi les .pdf qui transitent entre nos PC et les serveurs, il arrive que nous voulions, pour diverses raisons, en sortir quelques uns de l'écran pour leur donner une existence papier. Cette conférence est un petit tour des spécificités du processus d'édition de livres pdf, de la nature des documents d'origine, en passant par les différents enjeux et outils de l'impression et du façonnage, jusqu'à leurs utilisations et existences comme objets dans nos bibliothèques.

    19.00 à 21.00

    Auditorium ESADSE
    Projection autogérée CRITICAL SPACE

    L'Arbre, le Maire et la Médiathèque, Eric Rohmer 1993
    organisé par Thomas Goumarre(étudiant ESADSE/artiste)

    Quelle différence faites-vous entre un architecte et un cinéaste ?
    Eric Rohmer : Le cinéaste prend le monde tel qu'il est ; l'architecte le modifie. Sa responsabilité est effrayante, car il ne peut pas construire sans détruire. Ou bien il construit à la campagne, et il commet une agression contre la nature. Ou bien il construit dans un tissu déjà existant, et doit donc en détruire un fragment pour le remplacer par un autre. On peut évidemment objecter que le fragment détruit méritait de l'être. C'est ainsi qu'au XVIIe siècle on remplaça certains édifices du Moyen-Âge par des neufs qui, cent an plus tard, furent à leur tour abattus par Haussmann. Mais, à présent, on s'aperçoit qu'un patrimoine que l'on croyait sans intérêt méritait d'être gardé : il s'en est fallu de peu que Le Corbusier ne fit raser ce qui est devenu aujourd'hui le musée d'Orsay. A propos de la destruction d'une tour médiévale à côté des Arts et Métiers, Victor Hugo a écrit : “Il ne faut pas démolir la tour, mais l'architecte.”
    Free pop-corn sur place !

    Jeudi 4 avril

    9.00 à 12.30
    Workshop Curation Pirate, Pirate Care

    Pole numérique (ESADSE) – Cité du design
    Coordination : J. Rasmi (UJM), Jeremie Nuel (ESADSE), E. Shrijver (artiste)
    (avec café d'accueil)

    14.00 à 17.00
    Workshop Curation Pirate, Pirate Care

    Pole numérique (ESADSE) – Cité du design

    19.00
    Chaque fête fête la copie / Every party is a copy party

    Eric Schrijver (Artiste)
    Les Limbes
    7, Rue Henri Barbusse, 42000 Saint-Étienne, France

    Les lois impactent la création. Dans la musique le sampling est arrivé, a connu son apogée et a quasi disparu suite à une montée de procès. Aujourd'hui, ce sont que les artistes avec l'appui des grands labels qui peuvent se permettre un sample reconnaissable. Les autres, nous faisons avec les moyens de bord. Pourtant l'envie de rendre hommage, elle est toujours là. C'est un plaisir singulier d'entendre les rythmes et les phrases voyager d'un univers musical à l'autre. Et les dj's et musicien·nes y parviennent quand même : les pistes de danse aujourd'hui sont pleines de remix, de mashups, de ré-interprétations. Quelles sont les stratégies de distributions et les réseaux parallels qu'iels emploient, et qu'est-ce que ça implique pour les praticien·nes des autres disciplines ?

    20.00
    Présentation de Copiez ce livre (2023) et d'autres aventures éditoriales des Commissaires anonymes

    Mathilde Sauzet (éditrice, commissaire et enseignante)

    Les Limbes
    7 Rue Henri Barbusse, 42000 Saint-Étienne, France

    21.00

    Les Limbes
    7 Rue Henri Barbusse, 42000 Saint-Étienne, France
    Apéritif et mixtape

    Vendredi 5 avril

    Auditorium ESADSE

    9.30
    Café d'accueil

    10.00
    Le statut juridique du « travailleur intellectuel » et la fonction sociale du droit d'auteur : un débat ancien au cœur du nouvel écosystème de la création

    Marion Briatta (MdC en Droit - UCLY)
    Il y a quelques mois, le Parlement européen ouvrait un chantier sur la reconnaissance d'un statut social pour les artistes et travailleurs du secteur de la culture. Actant de la précarité croissante à laquelle sont livrés l'immense majorité de ces acteurs, le Parlement européen émis plusieurs recommandations visant à leur garantir une protection sociale renforcée dans un environnement bouleversé par les usages numériques. Si l'écosystème contemporain de la création est sans précédent, le projet lancé par le Parlement européen est loin d'être nouveau et fait directement écho au projet similaire porté par le Ministre Jean Zay sous le Front populaire. Un projet de réforme du droit d'auteur qui cherchait également à améliorer la situation sociale des « travailleurs intellectuels », mais qui échoua en raison de l'opposition farouche de certains intermédiaires de la création. En étudiant de manière croisé ces deux projets et les arguments de leurs opposants, nous essaierons de comprendre ce qui se joue politiquement, juridiquement et philosophiquement derrière l'adoption d'un tel statut social des « travailleurs intellectuels ». Un constat s'impose d'ores et déjà à nous. Dans les années 1930 comme aujourd'hui, une telle réforme impliquerait de reconnaitre la fonction sociale du droit d'auteur et donc, de remettre en question le paradigme propriétaire et individualiste ayant présidé la construction de ce droit.

    11.00 à 12.30
    Le travail gratuit, l'art et l'amour

    Fanny Lallart (Artiste et éditrice)
    Je présenterai mon travail d'écriture, de performance et d'éditrice. Je parlerai de mon équilibre économique en expliquant mes différentes ressources et mes méthodes pour trouver de l'argent. Je propose en deuxième partie de présentation une lecture d'un texte appelé "La Fin du roman", qui durera une trentaine de minutes. Ce texte a été écrit en septembre 2023 et parle de travail alimentaire, des révoltes qui ont eu lieu suite à l'assassinat de Nahel Merzouk, et de contradictions qui peuvent nous traverser.

    12.30 à 14.00
    Pause repas

    14.00 à 15.45
    Contre-bande : une brève histoire de la création alternative en AURA (1980-1999)

    Simon Debarbieux (anthropologue & disquaire)
    Dans le sillage des contre-cultures musicales de la fin des années 1970 (musique industrielle, punk, no-wave), le début des années 1980 voit l'émergence d'une nouvelle scène musicale, portée par des acteurs faisant preuve d'une créativité débridée et intuitive, et opérant en marge des circuits formels. Une nouvelle manière de faire est à l'œuvre : libre et indépendante, sous le signe du Do It Yourself et souvent militante dans son rejet des valeurs capitalistes, bourgeoises et élitistes qui marquent la société d'alors. Cette scène musicale (qualifiée de post-industrielle), bien plus qu'unie par une esthétique sonore, est liée par des pratiques et des logiques sociales. Elle est structurée en réseau – constituée d'acteurs éparpillés de par le monde, de l'Europe Occidentale à l'Amérique du Nord via le Japon. Elle est aussi épistolaire, non-marchande, indépendante : ces mêmes acteurs entretiennent des correspondances et s'échangent, par le biais du service postal, leurs productions créatives (musiques enregistrées sur cassettes, dessins, photographies, peintures, fanzines). Et tous ces acteurs créent, produisent, échangent, publient, impriment, copient, bien peu soucieux des questions de propriété intellectuelle et des droits d'auteurs.

    Inspiration Libriste

    Vincent Mabillot (McF Info Com – Lyon 2)
    À l'heure où le logiciel se privatisait dans les années 80, le logiciel libre émergeait comme une alternative durable et aujourd'hui féconde. Plus encore, le logiciel libre est la clé de voûte de notre univers numérique. Au travers de Wikipédia ou OpenStreetMap, la légitimité du libre s'est étendue à la connaissance et la création via les creative commons. Elle s'est rematérialisée dans les boites à partage, version in situ du peer to peer. Le libre se distingue par le fait qu'il contrefait le vol par son « involabilité ». Mais ses modèles économiques restent méconnus et suspects pour qui vit du droit d'auteur et de reproduction. La création est-elle le parent pauvre de l'émancipation libriste ? Le propos de cette intervention, sera, dans un premier temps de resituer le logiciel libre comme modèle de création et d'innovation tant technologique qu'économique ou social. Dans un second temps, il sera question de repérer les passerelles ou les impasses d'une transcription des principes du logiciel libre vers la création artistique.

    16.00 à 17.00
    Une œuvre qui rémunère est une œuvre captive

    Aurelien Catin (artiste et auteur)
    Lors de cette intervention, nous verrons comment la logique patrimoniale du droit d'auteur et la longue tradition du paiement à la pièce dans le champ du travail artistique jouent contre la création et la diffusion des œuvres. Nous plaiderons en faveur d'un nouveau statut des travailleur·ses de l'art et de son corollaire : un salaire détaché de l'activité.

    17.00 à 17.30

    Lieux à déterminer dans l'école
    Restitution du workshop

    18.30 à 19.30
    DERIVES.tv, une libre circulation de films

    David Yon (ATER en études cinématographiques & cineaste)
    La caméra des frères Lumière servait à la fois à enregistrer et à projeter des images. Aujourd'hui ces fonctions ont été séparés par une hyper spécialisation technique et je me demande s'il ne serait pas intéressant de retrouver une autonomie dans la diffusion des films. Ce désir est à l'oeuvre avec la revue de cinéma Dérives que nous avons fondé avec des amis. Comme une tentative de partager des films hors des circuits marchands.

    19.30 à 20.00

    Programme de courts-métrages tirés du site Derives :
    St#1, Aude Fourel (2011)
    Allegro, Véronique Goël (1979)

  • Wednesday 03 April 2024 - 18:44

    Le mouvement antifasciste, depuis ses origines historiques jusqu'à ses manifestations contemporaines, représente une lutte active contre les idéologies oppressives et les régimes autoritaires, embrassant non seulement la lutte contre le fascisme, mais également une forte perspective anticapitaliste.
    Malgré son importance, l'antifascisme est souvent sujet à des critiques et des caricatures, parfois injustifiées, parfois légitimes.
    Dans cette discussion avec le collectif La Horde, autour de leur ouvrage récemment publié 10 Questions sur l'Antifascisme, qui se veut à la fois une présentation, un guide pratique et un manifeste de la lutte antifasciste, nous tenterons d'apporter une réponse, ou du moins un éclairage, sur les composantes et les enjeux de cette lutte.

    La Horde, fondée en 2012, émerge d'un triple constat : l'évolution de l'extrême droite française, la persistance des violences des groupuscules radicaux et le manque de coordination au sein des groupes antifascistes locaux.
    Contrairement à une organisation ou un réseau, La Horde se positionne comme une plateforme offrant une vitrine de l'antifascisme en France, tout en encourageant l'organisation locale et régionale. Ses actions se concentrent sur l'information via un site internet, la distribution de matériel et des interventions et formations sur l'extrême droite.

    On vous attend nombreux-ses !
    Un bar sera ouvert après la discussion ainsi que de la nourriture préparée par les brigades de solidarite 42 !

  • Wednesday 03 April 2024 - 18:53

    La brochure « Touxtes street-médics » rassemble les informations essentielles afin de s'auto-former aux premiers secours militants.

    Ces dernières années la pratique street-médic a fait face à beaucoup de défis : on a certes observé (comme tout le monde) un durcissement de la repression en manif, ainsi que (et en fait, surtout) dans la vie (quartiers pop, squats, teufs, etc). Mais on a aussi vu apparaître une héroïsation des street-médics. Ça a eu deux conséquences :

    D'une part, la recrudescence de mascus, la militarisation du “look” street-médic (les fameux “tacticools” qui se croient dans Call Of) et même (et on a encore du mal à s'en remettre) l'apparition de (micro-)influenceurs street-médics
    D'autre part, un sentiment grandissant d'impuissance des manifestantxs. « et pour les médics, hip hip hip ! », « ouf, les médics ! » ; les médics devenant des sauveurxs essentielxs

    Sauf que…

    Nous aussi on a commencé en zigzagant en manif avec deux compresses et trois sérums phy. Les premiers secours, et plus particulièrement les premiers secours “en situation dégradée”, ça s'apprend et ça se transmet. Et on a peut-être aussi une part de responsabilité dans le manque de circulation des infos sur le sujet.
    Mais surtout, après nos kilomètres de sparadraps posés, on se considèrent encore comme des manifestantxs : on vient en manif / en action / en ZAD / autre pour les même raisons que tout le monde : parce qu'on a peur, parce qu'on a le seum, parce qu'on a la rage : et on se refuse à tout traitement de faveur, de nos camarades ou des flics. On est guère plus que des camarades qui mettent un brassard ou un vieux t-shirt blanc pour signifier que si y a besoin de premiers-secours, on est là.
    Pour nous le “street-médic” devrait rester dans la lignée historique de cette pratique hautement politique et sûrement pas neutre : une composante du soin communautaire. C'est d'autant plus vrai pour les groupes minorisés, mais ça s'applique à tout le camp social. L'autonomie est la clef de notre émancipation.
    Dans cette logique, on a donc décidé de faire une nouvelle brochure (l'ancienne datant déjà de 2017), qui devrait vous permettre d'avoir des bases de premiers secours, de vous former/auto-former et éventuellement avoir des pistes pour creuser plus si vous le voulez. D'ailleurs si c'est le cas, vous pourrez trouver beaucoup plus d'infos sur notre wiki (encore en construction) à https://medicaction.org/wiki/. Les corrections, suggestions, contributions et ressources sont évidemment bienvenues.

    BE CAREFUL WITH EACH OTHER, SO WE CAN BE DANGEROUS TOGETHER

    Médic'Action est un collectif street-medic queer d'aspiration anarchiste basé à Lyon (69) : on agit dans les manifs et auprès des populations précaires. Il a été fondé après la loi travail par des médics indépendant-es et manifestant-es. En plus d'agir sur le terrain, on a vocation à sensibiliser et former les personnes sur les soins dans des contextes à risque pour permettre leur autonomie.

    A lire sur Médic'Action

  • Wednesday 03 April 2024 - 19:39

    Tout avait bien commencé : pour revendiquer leur droit d'aller voir ailleurs, les classes populaires s'emparaient d'une nouvelle forme de voyage, dédiée au plaisir, inventée 200 ans plus tôt par les aristos... Et puis quelque chose a perverti l'idée de départ et transformé le tourisme en cauchemar. Suivez les tribulations d'un ex-professionnel
    du tourisme, revenu de voyage la tête à l'envers et pleine d'idées nouvelles !

    Conférence gesticulée proposée au Remue-Méninges le jeudi 11 avril à 20h30

  • Thursday 04 April 2024 - 22:01

    Cette brochure est née de la volonté de lutter contre l'ouverture d'une mine de lithium à Echassières. Ce projet de mine est porté par la société multinationale IMERYS, dont l'extraction de minerai est la spécialité. Et si nous ne voulons pas de mine ici dans l'Allier, nous n'en voulons pas non plus ailleurs.

    Depuis quelques années, le « nouvel or blanc » du capitalisme (le lithium) reçoit un intérêt croissant de la part des exploiteurs, et pour cause : il est indispensable à la production des batteries électriques que l'on retrouve dans les voitures, les vélos, les trottinettes et autres produits phares du « capitalisme vert ». Sous couvert de transition écologique, le passage au tout-électrique entraîne un accroissement de la production mondiale d'électricité, et doit légitimer la construction de tout ce qui permet de la produire, de la transporter ou de la stocker. Ainsi, cette lutte contre l'implantation d'une mine de lithium est intrinsèquement liée aux luttes contre le nucléaire, les centrales photovoltaïques, les éoliennes industrielles ou encore les lignes THT. Pour les auteur-es de cette brochure, combattre un géant de l'industrie minière est un moyen parmi d'autres de s'opposer à ce mythe de la transition écologique, et plus généralement à la société capitaliste dans son ensemble. D'ailleurs, si nous mettons l'accent sur la multinationale IMERYS, c'est bien parce que celle-ci représente à merveille ce que nous voulons détruire : le système capitaliste, colonialiste et productiviste.

    Alors à nous de jouer, détruisons IMERYS et son monde !

    SOMMAIRE

    1 – Le projet de mine de lithium dans l'Allier (p.3)
    2 – Imerys, une rapide présentation (p.6)
    3 – Actionnariat du groupe Imerys (p.8)
    4 – Conseil d'Administration et Comité exécutif du groupe Imerys (p.10)
    5 – Sites du groupe Imerys en France (p.14)
    6 – Les filiales du groupe Imerys implantées en France (p.15)
    7 – Ressources et documentation (p.16)

  • Sunday 07 April 2024 - 01:30

    Si l'insurrection spartakiste de Berlin est maintenant connue, les révolutions - car on peut employer le pluriel en raison de leur manque de coordination - qui agitèrent le reste de l'Allemagne le sont moins. Parmi elles, la République des conseils de Bavière, proclamée le 7 avril 1919, fut l'une des plus radicales.

    « Les sociaux-démocrates sont responsables de l'implantation du nazisme dans sa région d'origine, la Bavière. Parmi les troupes qui écrasèrent la République des conseils se trouvaient de futurs nazis comme Rudolf Hess ou Röhm. A tel point qu'avoir participé à la répression devint un titre de gloire parmi les activistes d'extrême droite. Adolf Hitler, simple mouchard à cette époque, affirme sans la moindre preuve dans Mein Kampf que trois hommes des conseils seraient venus l'arrêter mais qu'il les aurait mis en fuite ! Un mensonge destiné à se valoriser auprès des anciens de l'armée blanche qui peuplaient son parti. Ce qui est plus grave, c'est que la région de Munich fut livrée à la soldatesque et à l'extrême droite. La police se plaignit même de ne plus rien contrôler !
    Le S.P.D. ne profita pas du bain de sang qu'il avait organisé. Peu de temps après, Hoffmann fut mis en minorité au parlement local et dut céder sa place à la droite. Une situation quasi insurrectionnelle s'instaura en Bavière. Ce fut la seule région où réussit le putsch d'extrême droite de Kapp en 1920 et c'est à Munich que se produisit celui d'Hitler en 1923 avec beaucoup de ceux qui avaient écrasé la République des conseils. »

    La République des conseils de Bavière (1919) (Partage Noir)

    1918 : la défaite militaire provoque la chute de l'Empire allemand.

    Les révolutionnaires, dont la ligue spartakiste (futur PC allemand) proclament dans tout le pays des conseils d'ouvriers et de soldats.

    La suite de cette histoire à lire sur le site de rebellyon.info

  • Monday 08 April 2024 - 18:45

    L'Actu des Oublié.es consacre en ce mois d'avril deux épisodes aux luttes contre l'industrie minière, alors que les menaces comme les résistances se multiplient.

    Premier épisode au Panama, où le peuple a déferlé dans les rues contre la plus grande mine de cuivre du continent latinoaméricain... avec l'enjeu de bannir l'industrie minière du pays.

    Si le player ne fonctionne pas, écoutez ici !

    SOURCES
    Radio Temblor
    Mining Watch.com
    www.cdhal.org
    Revue Movimiento
    Colectivo Voces Ecologicas
    Mouvement Mondial pour les Forêts Tropicales
    RFI

    MUSIQUES
    1'14 Apache ft. Kafu Banton
    22'37 No es por menospreciar - Bigg Timme Cannabis & Oze (beat the cat scratch)

    DOUBLAGE
    Léah

    VISUEL Wikicommons
    Pancarte « L'industrie minière, c'est la mort », 15 Novembre 2023.
    Autrice — Any Gang

  • Monday 08 April 2024 - 18:48

    Nous vous proposons de venir célébrer ensemble la fin du ramadan avec un repas solidaire et de soutien à la cause palestinienne. Dans un esprit de solidarité, de fraternité et de sororité, venez découvrir le menu palestinien proposé par Amal, aidé de plusieurs copaines.

    Les bénéfices seront reversés à l'UNRWA, « un office qui fournit assistance, protection et plaide en faveur de 4,7 millions de réfugiés palestiniens au Proche-Orient ».

    Pour réserver :

    Aïd et repas de soutien à la cause palestinienne
  • Monday 08 April 2024 - 18:51

    Du 27 avril au 5 mai, le festival Intersquat Ile-de-France revient pour une nouvelle édition ! On invite toutes les personnes concernées, squateureuses et leur ami.es, et les personnes intéressées à un festival Intersquat à Pantin (93500).

    Dans le contexte de la loi Kasbarian Bergé et face aux premières expulsions de bâtiment, plusieurs personnes de squat d'Île-de-France ont appelé à une assemblée de crise pour s'organiser ensemble contre cette loi merdique. Depuis, qu'elle est passée, c'est la galère pour ouvrir ! Appelée « anti-squat » par les médias, cette loi répressive criminalise les squatteur.euses et va augmenter le nombre d'expulsion de locataires précaires.

    De plus, en décembre, une autre loi est passé : la loi Darmanin, une loi raciste et contre l'immigration. Elle facilite les expulsions, elle allonge et rend systématiques les OQTF (obligation de quitter le territoire français) et les IRTF (interdiction de retour sur le territoire français). Elle rend l'accès à la carte de séjour encore plus difficile et soumet les demandeur.ses à de nombreuses conditions pour l'obtenir. Donc, elle précarise encore plus les personnes sans-papiers et les personnes régularisées. Dans cadre des squats, ces deux lois combinées augmentent le risque d'ouvrir un bâtiment pour avoir un toit pour les personnes sans papiers.

    Et pour rajouter une couche, Guillaume Kasbarian est maintenant ministre du logement ! (N'en déplaise à Guillaume, les squats existeront toujours !)

    C'en est trop, l'existence des squats est menacée. Les expulsions se multiplient notamment dans le 93 pour laisser le territoire « propre » à l'arrivée des Jeux Olympiques en juillet. La construction des infrastructures des JOP est possible par l'exploitation des travailleur.euse sans papiers, eux-mêmes directement touchés par la loi Darmanin. Ces JOP laisseront place ensuite à quelques nouveaux aménagements de territoire, seulement pour des populations plus riches, avec des gigas piscines olympiques, des écoquartiers green washing, des commerces alternatifs, plus de bétons et de caméra de surveillance.

    Afin de répondre à ce besoin de soutien et d'entraide face à ce contexte de merde qui nous épuise. De faire perdurer la vie et l'organisation en squat, pour habiter librement, circuler librement, on invite toutes les personnes concernées, squateureuses et leur ami.es, et les personnes intéressées à un festival Intersquat à Pantin (93500) !

    On appelle à votre soutien et on vous invite à nous rejoindre le plus nombreux.ses possibles !

    Au programme : cantines, projections, chorales, discussions, ateliers et moment festifs… plus d'infos à venir ! Rejoignez le canal telegram, on mettra des infos au fur et à mesure : https://t.me/festivalintersquatIDF

    [Adresse précise plus tard]

    Une adresse mail a été créée pour des demandes d'hébergements pendant le festival, des besoins à communiquer, des propositions et toutes autres questions !

    Hésitez pas à nous contacter : festival-intersquat-IDF chez proton.me

    Festival Intersquat en banlieue parisienne contre les expulsions !