KrISS feed 8.9 - Un simple et superbe (ou stupide) lecteur de flux. Par Tontof
  • Friday 16 February 2024 - 22:39

    Lors du retour de la Starligue à la H Arena, les joueurs nantais ont fait face à l’équipe de Saint-Raphaël, dans un nouvel affrontement par rapport à celui qui s’était déroulé il y a deux semaines en Coupe de France. Ce soir, l’équipe de Grégory Cojean a rencontré des difficultés accrues pour venir à bout des joueurs de Saint-Raphaël. Cependant, les Nantais ont finalement remporté la victoire avec un score de (35-31).

    Un premier acte équilibré

    Lors de cette confrontation pour la 17e journée du championnat, ce sont les joueurs de Benjamin Braux qui ont initié la première phase de possession. Cependant, leurs efforts ont été vains, car Viktor Hallgrimsson, particulièrement performant il y a trois jours en Allemagne, a stoppé le premier tir. Du côté nantais, c’est Théo Avelange Demouge, en grande forme depuis le début de la deuxième moitié du championnat, qui s’est chargé d’inscrire le premier but de la rencontre (1-0, 1′).

    En début de match, les deux équipes ont maintenu un équilibre, chacune adoptant des stratégies distinctes pour déstabiliser l’adversaire. Du côté du H, Alexandre Cavalcanti et Jeremy Toto ont été fortement sollicités dans le secteur central en raison de nombreuses absences, mais cela n’a pas perturbé les Nantais en ce début de partie (5-5, 10′). Les tentatives offensives des joueurs de la cité des ducs de Bretagne ont été stoppées par des pertes de balles et une défense solide de Saint-Raphaël ce soir. Lucas De La Breteche et Aymeric Minne, tous deux positionnés sur la base arrière, se sont chargés des buts et des transmissions pour les pivots, permettant à leur équipe de prendre l’avantage (9-8, 18′).

    Au cours des dix dernières minutes, les équipes nantaise et raphaëloise se sont livrées à une bataille acharnée dans ce match à haute intensité. Grâce à un but d’Adrien Dipanda et de Micke Brasseleur à la dernière seconde, les joueurs de Benjamin Braux sont revenus au contact des Nantais, se retrouvant avec un retard d’un seul but au moment de regagner les vestiaires (15-14, 30′).

    AVELANGE DEMOUGE Théo-HBC Nantes

    Les Nantais accélèrent le rythme en seconde période

    Dans une deuxième mi-temps qui débute sur les mêmes bases que la première, Grégory Cojean décide de maintenir le même sept de départ pour consolider le score et s’installer rapidement dans la seconde période. Les cinq premières minutes de ce second acte reprennent sur la même dynamique que la première mi-temps, avec les défenses et les gardiens prenant l’ascendant sur l’attaque. Cependant, les Nantais reprennent avec un léger avantage en marquant directement deux buts d’avance (19-17, 35′).

    Malgré les faibles rotations ce soir, les Nantais trouvent la faille en attaque, tandis que les replis défensifs s’avèrent plus complexes. Néanmoins, Viktor Hallgrimsson réalise d’excellentes parades au moment opportun, enchaînant même des séries, permettant au H de creuser le premier écart dans ce match (29-25, 50′).

    Au cours des dix dernières minutes, la tension monte et les actions deviennent de plus en plus décisives. Les fautes et les précipitations se font moins nombreuses. Les entraîneurs transmettent leurs dernières consignes avant d’entrer dans le money time. Galvanisé par une salle comble et une performance exceptionnelle de Batiste Damatrin dans les dernières minutes avec trois buts spectaculaires, le H s’envole pour remporter la victoire (35-31, 60′) et consolider ainsi sa deuxième place au classement.

    Les réactions :

    Benjamin Braux coach de Saint-Raphaël est revenu sur le match :  » Ce soir, la frustration est présente en raison d’une grande volonté, mais nous avons laissé passer des occasions et parfois manqué de concentration. Cependant, une équipe frustrée est une équipe ambitieuse, et je pense que ce soir, nous avons prouvé que nous pouvons l’être. Contrairement au match de Coupe de France, nous avons réussi à les regarder dans les yeux. Je préfère que nous ressentions de la frustration plutôt que d’accepter cette défaite. Notre objectif était de remporter le match, et je pense qu’il nous manque encore un peu de maîtrise ».

    Son homologue nantais a également évoqué la performance de ses joueurs :  » Ce soir, j’ai félicité mes joueurs, cependant, nous n’avons pas fait que des choses positives, surtout défensivement où nous avons rencontré des difficultés. Malgré la fatigue du déplacement en Allemagne et le manque de rotation, nous avons tout de même réussi à marquer 35 buts. Dans le contexte actuel, remporter un tel match contre une équipe aussi solide que Saint-Raphaël est un résultat très satisfaisant. Nous avons des valeurs et nous avons réussi à les démontrer ce soir. Victor a réalisé des arrêts importants tout au long du match, en enchaînant régulièrement des séries qui nous ont permis de prendre quelques buts d’avance. Ce soir, il a pris ses responsabilités, et cela nous a permis de creuser l’écart  ».

    Aymeric Minne :  » C’est une victoire de caractère. Malgré un gros manque de rotation ce soir, nous avons été très attentifs et avons préservé une grande force mentale. Nous avons réussi à marquer des buts cruciaux qui ont suivi des arrêts importants. Cela s’inscrit dans la continuité de la deuxième partie de la saison, où nous avons gagné en confiance et en sérénité, paniquant moins. Il est essentiel de poursuivre dans cette voie ».

    Félix Landais

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Saturday 17 February 2024 - 18:42
    Hatadou Sako (Metz Handball)

    Malgré un score maitrisé tout le long de la rencontre, les messines ont bien faillit se faire voler la qualification directe pour les quarts de finale dans les cinq dernières minutes du match par les Hongroises. La chance où le destin, leur permettent finalement d’y accéder en s’imposant d’un but (25-24).

     

    On y est, la dernière journée des phases de groupe a sonné ! Et l’enjeu est de taille pour les Messines qui, en cas de victoire, se qualifieront directement pour les quarts de finale. Mais pour cela elles devront battre les Hongroises de FTC-Rail Cargo qui, on le rappelle, avait privé Metz des demi-finales de ligue des champions l’année passée. Une belle revanche à prendre donc aujourd’hui aux arènes de Metz.

     

    La différence d’Hatadou Sako

     

    Le début de la rencontre s’illustre par un chassé-croisé entre les deux équipes. Même si les occasions de buts ne manquent pas durant ce premier quart d’heure de jeu, toutes deux butent contre les gardiennes du jour, Hatadou Sako et Janurik Kinga (6-6, 14’). L’entrée d’Alina Grijseels à la place de Kristina Jorgensen, sur une première situation de supériorité numérique, permet notamment d’apporter de la fraicheur et de la vivacité. Les Messines entament le premier break de la rencontre après un nouveau but de Louise Burgaard sur son intervalle extérieur (8-6, 15’), puis lancées dans un nouveau rythme de jeu, infligent un +4 à leurs adversaires (12-8, 20’).

     

    La défense est bien en place et permet de faire déjouer l’efficace Katrin Klujber (3/8) sur son côté droit, ou la dangereuse Émilie Bölk qui ne s’est toujours pas montrée sur son côté gauche (0/3). Aidé une fois de plus par Sako à 50% d’efficacité (9 arrêts), les Hongroises regagneront le vestiaire sans passer la barre des dix buts (14-9, MT).

     

    Les Messines déroulent …

     

    De retour des vestiaires, FTC semble dépassé par le rouleau compresseur messin lancé par les ailières, Chloé Valentini et Lucie Granier, qui ne cessent de surprendre en défense. Après avoir infligé un 3-0, Allan Heine Pedersen est contraint de poser son temps mort au bout de six minutes (18-11, 36’). Mais la précipitation des hôtes à vouloir jouer encore et toujours avec Sarah Bouktit, relancent les Hongroises qui infligent à leur tour un 4-0. Et au tour d’Emmanuelle Mayonnade de remobiliser ces joueuses (19-16, 40’), et à Valentini de montrer la voie en sortant Cvijic pour la cinquième exclusion de FTC. Les Messines se relancent en infligeant de nouveau un 3-0 et creusent petit à petit l’écart (22-16 45’).

     

    … Jusqu’à se faire sauver par un dernier poteau

     

    Il reste quinze minutes à jouer et tout semble bien se dessiner pour les quarts de finale. Car même en double supériorité numérique, les Hongroises n’arrivent pas à transformer pour espérer revenir (24-18, 51’). Sako n’en démord pas, elle fera tout pour emmener son équipe, y compris en détournant un pénalty sur Klujber. La sortie sur carton rouge à la 55ème minute de la pivot Cvijic aurait pu clôturer cette rencontre (25-20, 55’), mais les Hongroises y ont vu un regain en infligeant un 4-0. Stupéfaction pour les Messines qui se retrouvent coincer dans le money time.  Le dernier tir de Grijseels à six mètres est stoppé par la portière hongroise, Janurik qui réalise elle aussi une énorme performance (18 arrêts, 43% d’efficacité), et offre l’espoir d’un nul à son équipe dans les cinq dernières secondes. Mais la chance était du côté des messines, qui sont sauvées par le poteau sur la tentative de Petra Simon.

     

    La victoire est enfin là (25-24), et la place pour les quarts de finale aussi.

  • Saturday 17 February 2024 - 19:58

     

    Après une première mi-temps exceptionnelle des deux équipes, le BBH aura su trouver les armes jusqu’à la dernière seconde pour aller infliger le match nul à Györ (32-32).

    Cette dernière journée de phase de groupe nous a réservé deux belles affiches pour nos deux clubs français. Les Brestoises s’offrent le deuxième choc franco-hongrois du weekend, quelques minutes après la qualification de Metz pour les quarts de finale contre FTC.

    Actuellement en pleine confiance, les Brestoises devront sortir les crocs chez l’ogre hongrois, déjà qualifié pour les quarts de finale. Oui mais, les Hongroises ne voudront pas donner cette dernière victoire aux Françaises qui signifieraient une troisième défaite consécutive en Ligue des champions après la défaite contre Bucarest et Debrecen. A noter, les absences du jour, côté Györ pour la gardienne Silje Solberg, et les arrières droites Eun-Hee Ryu et Anna Gros, et de Julie Foggea à Brest.

    Une affiche exceptionnelle

    Et le match promet un beau tableau avec déjà douze buts marqués et quatre arrêts de Sandra Toft, non plus dans les cages brestoises mais dans celles de Györ (6-6, 8’). Le rythme est incroyable, les joueuses totalement libérées, tout pour nous offrir une entame de match exceptionnelle. Les Brestoises répliquent parfaitement, et montrent clairement à leurs adversaires qu’elles sont venues avec des intentions. Un premier break est fait par les Brestoises passé le premier quart d’heure de jeu (12-14, 16’), après un nouveau missile lancé par Valériia Maslova.

    Le premier temps-mort posé par Ulrik Kirkeky permet de se rendre compte qu’il s’est déjà écoulé 25 minutes de jeu (16-17, 25’), et de faire souffler tout le monde y compris les spectateurs. Le chassé-croisé peut reprendre et on n’est déjà pas loin de dépasser le score laissé au match aller (23-24). Toft soigne sa huitième parade sur Jenny Carlsonqui avait encore trouvé la faille, rejoins quelques secondes plus tard par Katharina Filter (5/23) sur le buzzer. Les équipes rejoignent le vestiaire après une première mi-temps exceptionnelle (18-18, MT).

    Les Hongroises devant….

    Le retour des vestiaires reprend sur le même rythme : un décalage sur Veronica Krisitiansen, deux missiles de Maslova, une lucarne d’Estelle Nze Minko, les actions sont toutes aussi belles les unes que les autres. Mais l’effort défensif des Hongroises leur permet de faire le break (22-20, 36’), puis de prendre l’ascendant à l’image de la connexion norvégienne Oftedal-Kristiansen (25-21, 40’). Pablo Morel pose son temps mort une minute plus tard, et demande à ces joueuses moins d’hésitation en attaque. Mais malgré la première exclusion de Linn Blohm, après la foudre d’Aïssatou Kouyaté, le BBH n’arrive toujours pas à revenir (27-24, 46’).

    Il reste dix minutes à jouer et on sent que l’énergie laissé en première mi-temps ne donne plus le même engouement, et la fatigue arrivée. Hawa N’Diaye en fait les frais, mais Filter permet de stopper la balle de +3 en soignant sa 9èmeparade. Les Brestoises n’ont pas dit leur dernier mot et se raccrochent (28-27, 54’), portées par Maslova toujours aussi efficace (8/13) (30-30, 57’).

    … Jusqu’à ce que Pauletta Foppa et Katharina Filter offrent le nul

    Finalement on va se retrouver dans le même money time que les Messines. L’exclusion de Nze Minko pourrait offrir une solution franche aux Brestoises, mais Emilie Hovden continue de marquer sur son aile droite (32-30, 58’), conduisant Pablo Morel à poser son dernier temps-mort. Coralie Lassource marque rapidement sur son aile gauche (32-31, 59’30) profitant de la supériorité numérique. Et au tour du coach de Györ de poser son temps mort, mais la dernière possession hongroise ne se passe pas comme prévu, N’Diaye décidant d’intercepter le drible de Bruna De Paula. Pour le reste, il suffit de donner la balle à Pauletta Foppa pour trouver le chemin du but, et à Filter de faire une dernière parade pour s’offrir un match nul face à Györ (32-32).

    Les Brestoises n’auront rien lâchées après avoir longuement été menées en deuxième mi-temps et se félicitent de ce nouveau match nul, comme elles en ont l’habitude face à cette équipe. Il reste donc à attendre le résultat entre Odense et Bucarest pour connaître le chemin des huitièmes de finale pour les Brestoises.

  • Saturday 17 February 2024 - 22:15
    Elohim Prandi (Paris Saint-Germain)

    Dans la magnifique Arena d’Orléans, les Septors recevaient le Paris Saint-Germain ce soir pour la 17e journée de Starligue. Devant 9000 spectateurs, les coéquipiers de William Accambray ont tenu une bonne trentaine de minutes avant de craquer face à la puissance d’Elohim Prandi et des siens (29-37). Paris reprend 5 points d’avance sur Nantes tandis que Saran reste relégable.

    Pendant 5 minutes, on a pu et cru rêver ce soir à Orléans. Profitant d’une entame ratée par le champion de France en titre, les promus mènent 3-0. On se pince pour vérifier et puis Paris est déjà revenu. Au quart d’heure de jeu, le PSG reprend les rênes de la rencontre (9-10, 16e). Les Septors perdent de plus en plus de ballons et se font punir sur montée de balle. En outre, Yannick Green commence à sortir des parades, tandis que côté Saranais, les gardiens sont un peu moins inspirées. Saran parvient quand même à trouver des solutions – par Romuald Kollé par exemple, mais Paris semble avoir activé le mode rouleau compresseur. A la pause, le PSG commence à se détacher (15-18).

    Dans le deuxième acte, Paris ne faiblit pas. Les attaques parisiennes sont souvent efficaces, conclues tantôt par la puissance d’Elohim Prandi, tantôt par des passes subtiles à Kamil Syprzak. Le géant polonais finira la partie avec 13 buts marqués, son record en championnat de France. Les Septors n’abdiquent pas totalement et parviennent à rester à une distance raisonnable des visiteurs. Clément Damiani (6 buts) permet aux siens de revenir à 5 unités (26-31, 49e). L’écart n’est pas très grand, mais le suspense non plus, car on ne voit pas comment Paris pourrait s’effondrer dans le money time. Le PSG va même se permettre de faire tourner et finir le match sans gaucher sur le terrain.

    Le club de la capitale s’impose finalement (29-37) et peut préparer son choc de jeudi prochain face à Kielce sereinement. Pour Saran, il faudra capitaliser sur cette belle soirée dans cette Arena et les promesses aperçues pour essayer d’arracher le maintien.

    Tristan Paloc

  • Sunday 18 February 2024 - 18:38
    Equipe Montpellier

    Suite et fin de cette journée de championnat avec les victoires respectives de Montpellier sur Dijon ainsi que de Limoges sur Aix.

    Le MHB fait respecter la hiérarchie

    Tout n’aura pas été simple pour les hommes de Patrice Canayer. Bien que vainqueurs, les Dijonnais auront montré une belle résistance, notamment en fin de match. En effet, l’actuel troisième du championnat aura mis l’accélérateur en début de période, bien aidé par les erreurs au shoot des locaux (3-9, 11′). Mais Wassim Helal n’est jamais loin et le portier tunisien permet aux siens de ne pas se faire distancer au tableau d’affichage, rentrant aux vestiaires menés de 5 buts.

    En seconde période, Manuel Gaspar et Rémi Desbonnet se rendent la pareille, maintenant sans le vouloir un écart de quatre buts entre les deux formations. Sans jamais se détacher, le MHB tient son écart, emmené par sa paire suédoise sur les ailes (12 buts à eux deux). Un dernier but de Loïs Pasquet pour les Dijonnais viendra conclure une rencontre maitrisée de la part des Montpelliérains (28-32, score final).

    Gerdas Babarskas (Pays d’Aix Universite Club)

    Aix se remobilise face à Limoges

    On ne se lâche pas d’une semelle entre Limougeauds et Aixois. Les deux équipes mettent la même intensité, le même rythme dans ces premières minutes. Avec peu d’arrêts de gardiens, les buts pleuvent avec déjà 16 inscrits en un peu plus de dix minutes (8-8, 11′). Ce sont les locaux qui vont faire le premier break de la rencontre, grâce à leur capitaine Dragan Gajic sur pénalty.

    Un but supplémentaire et voilà le premier temps mort posé par Philippe Gardent, son équipe commençant à rater des shoots faciles en attaque. Défensivement, les locaux resserrent les rangs et récupèrent de bons ballons, immédiatement convertis, les portiers aixois n’ayant pas encore touché un ballon. Malgré cette avance, l’ailier slovène perd deux ballons coup sur coup et remet les Aixois à deux longueurs, à la pause (20-18, 30′).

    Le retour des vestiaires va voir des Aixois remobilisés, le discours à la pause a fait du bien aux visiteurs. Wesley Pardin se réveille et sa défense se montre bien plus efficace que lors du premier acte, ce qui permet au PAUC de même prendre les devants à vingt minutes du terme (26-27, 42′). Chose suffisamment rare pour être signalée, Tomislav Kusan perd un ballon en attaque, ce qui ne lui est pas encore arrivé de la partie et derrière, c’est un ballon de +3 transformé par Gabriel Loesch. Malgré les tirs à neuf mètres d’Ihor Turchenko, le LH n’y arrive pas et montre un tout autre visage qu’en première période. Les Aixois tiennent leur victoire et relèvent la tête, après leur défaite face à Dijon. Limoges rate le coche et manque de recoller à un point du FENIX (35-38, score final).

    Théo Alleaume

  • Sunday 18 February 2024 - 20:48
    ANDRE Floriane (NANTES)

    La dernière journée de phase de groupes de l’European League avait lieu ce weekend. Les Neptunes de Nantes, qualifiées samedi grâce à la victoire de Bistrita sur Bensheim/Auerbach, recevaient Lublin pour célébrer leur ticket pour les quarts de finale.

    Dans la rencontre qui opposait les Neptunes de Nantes au MKS FunFloor Lublin, les deux équipes étaient au coude-à-coude pendant vingt-cinq minutes (15 – 15, 25′) et les Nantaises ont ensuite infligé un 4 – 0 avant la pause, leur permettant de virer en tête (19 – 15, MT). A la reprise, Tamara Horacek et Léna Grandveau ont accéléré le jeu et l’écart au score s’est rapidement creusé (25 – 18, 39′). Les Neptunes ont largement dominé les débats dans le second acte et s’adjugent une belle victoire sur le score de 39 – 25. Helene Fauske, la future joueuse d’Odense, réalise un 100% en attaque avec 9 buts. Les Nantaises se qualifient pour la suite de la compétition et retrouveront le club norvégien de Sola HK, qui compte notamment Camilla Herrem et Rikke Granlund dans ses rangs.

    De son côté, le Chambray Touraine Handball était d’ores et déjà éliminé de la compétition, mais recevait Braila pour leur dernier match de poule. Le début de match était serré, les deux formations se rendaient coup pour coup (5 – 5, 8′). Puis Braila a pris l’avantage au tableau d’affiche et l’a gardé toute la partie. Chambray a résisté un temps, malgré les échecs au tir, puis les Roumaines ont creusé l’écart avant la mi-temps (10 – 14, MT), après de nouveaux ballons gâchés. Au retour des vestiaires, le même constat, Braila marque plus que Chambray, malgré une belle prestation d’Agathe Quiniou (12 arrêts sur 32 tirs, 37%). Les Chambraisiennes n’ont pas réussi à inquiéter leur adversaire qui termine premier du groupe. Score final 19 – 24. Chambray quitte l’European League à la troisième place du groupe B, avec deux victoires face à Zagreb et quelques regrets.

    Le programme des quarts de finale :
    Storhamar Handball Elite (NOR) – Thüringer HC (GER)
    Sola HK (NOR) – Neptunes Nantes (FRA)
    HC Podravka Vegeta (CRO) – H.C.Dunarea Braila (ROU)
    CS Gloria 2018 BN (ROU) – Motherson Mosonmagyarovari KC (HUN)

    Les quarts de finale auront lieu les 16/17 mars et 23/24 mars. A l’issue des quarts, les équipes se rencontreront au Final 4 qui se disputera à Graz (Autriche), et un tirage au sort sera effectué pour les demi-finales.

  • Monday 19 February 2024 - 11:28
    Julie Foggea (Brest Bretagne HB)

    Au terme d’une dernière journée de phase de groupe très disputée, notamment pour Metz face à Ferencvaros, on connaît désormais le programme des 8èmes de finales de la ligue des champions féminine. Metz qualifié directement pour les 1/4 de finales, c’est donc Brest qui sera amené à disputer un match très important face aux hongroises de Ferencvaros. 

    3ème au classedement de son groupe au terme de la phase du 1er tour, les joueuses de Brest ont réussi à décrocher leur place pour les 8èmes de finales de la ligue des champions féminine. Elles tenteront de décrocher leur ticket pour le top 8 de la compétition en match aller-retour les 16/17 et 23/24 mars prochains face aux joueuses de Ferencvaros où évolunet notamment la française, Béatrice Edwige. Les joueuses de Pablo Morel auront le privilège de recevoir à domicile pour le match retour.

    En cas de qualification pour les 1/4 de finales, Brest serait opposé au club danois du Team Esjberg qui a terminé à la seconde place du groupe B derrière Metz. De leur côté, les Dragonnes de Metz affronteront le vainqueur du duel entre le Krim Mercartor d’Allison Pineau et le CSM Bucarest de Laura Glauser, Grace Zaadi et Laura Flippes.

    Le programme des 8èmes de finales

    • Ferencvaros–Brest Bretagne
    • SG BBM Bietigheim–Ikast HB
    • Krim Ljubljana–CSM Bucharest
    • Debrecen–Vipers Kristiansand
  • Monday 19 February 2024 - 12:31

    A la mi-janvier, les Vipers de Kristiansand tiraient la sonnette d’alarme, quant à leur situation financière plus que préoccupante. Après un mois de travail acharné de la part de tout le club, les triples championnes d’Europe en titre semblent être tirées d’affaire.

    Il y a un mois, nous annoncions la détresse du club norvégien en proie à des difficultés financières importantes. Les acteurs du club : dirigeants, licenciés de tout âge, partenaires et institutions ont réussi à se mobiliser et trouver des financements pour que le club puisse continuer d’exister. Dans son communiqué, Thomas Ulriksen, président des Vipers, a déclaré : « Je suis très reconnaissante du merveilleux soutien que nous avons reçu et que nous avons reçu au cours de ces semaines. L’unité manifestée au sein et autour des Vipers Kristiansand est impressionnante et me rend si humble et fier. Cela a été un processus difficile, mais cette unité donne une motivation supplémentaire. »

    L’équipe va, à présent, pouvoir se concentrer sur la REMA-1000 ligaen, première au classement devant Storhamar Handball Élite, et sur la Ligue des Champions. Les Norvégiennes rencontreront Debrecen VSC Schaeffler en barrage pour rejoindre Györ, qualifié directement en quart de finale.

  • Monday 19 February 2024 - 14:49
    Etienne Mocquais (Sporting CP)

     

    Etienne Mocquais (Sporting CP)

    Arrivé l’année précédente au Sporting CP, celui qui évoluait encore à Tremblay il y a quelques saisons, foule désormais les parquets européens et s’apprête à affronter l’une des meilleures équipes d’Europe, le Füsche Berlin. L’ailier gauche est revenu sur sa première année, sa déconvenue en Coupe d’Europe ou encore sur le handball portugais…

    Comme une envie d’aller voir ailleurs

    Créteil, Tremblay et maintenant le Sporting CP, la carrière d’Étienne Mocquais a pris un virage pour le moins inattendu à l’aube de la saison 2022-2023. Non conservé par l’actuel leader de Proligue, le natif de Lagny-sur-Marne a saisi la main tendue par le club portugais. Un alignement des planètes qui s’est avéré être une belle opportunité pour l’ailier gauche : « J’avais envie de voir autre chose tout simplement. J’ai toujours joué en France, mais j’avais aussi cette envie de jouer la Coupe d’Europe. Dès que ça s’est proposé, j’y ai réfléchi bien sûr, mais je me suis dit que ça serait une bonne expérience ». Immédiatement mis dans le bain par ses coéquipiers, tout est allé très vite après, lui qui s’est fondu dans le décor en tour de main : « Mon adaptation s’est super bien passée, les gars m’ont très bien accueilli, j’ai été vite et bien intégré. Pareil pour les supporters, ça s’est très bien passé. Ce sont des gens fidèles et passionnés, bien que le Sporting soit sur différents sports (football, cyclisme, basket-ball, athlétisme…). On les reconnait facilement et ils nous réservent toujours un super accueil ».

    Forcément, en arrivant dans un nouveau club, on se frotte aux cadres déjà en place et on attend de se faire la sienne. Une concurrence et une situation qui peuvent être dure à gérer, notamment quand on veut s’imposer, mais pas pour le Français : « Ça se passe très bien, que ce soit avec Josep (Folques, parti à Istres) ou cette année avec Orri (Porkelsson). Il n’y a pas d’égo, c’est un bon état d’esprit où la concurrence est saine, puisque tout est mis à plat en début de saison. Bien sûr qu’on veut être les meilleurs aux entrainements pour jouer derrière en match, mais dès que le coach fait ses choix, on les respecte et on encourage dès qu’on est sur le banc ».

    Ils sont peu nombreux, les joueurs français à évoluer dans des championnats étrangers. Alors comment expliquer ce manque d’exil et surtout, existe-t-il une raison en particulier ? Pour celui qui est le représentant de cette faible minorité, c’est un choix avant tout personnel : « Je pense que c’est une décision qui est propre à chacun. Je comprends totalement l’aspect familial, que le confort et le cocon, ça peut être dur à quitter. C’est le problème inhérent des joueurs qui partent à l’étranger : tu es loin de tout, de ta famille, c’est plus d’inconvénients, plus difficile d’y avoir accès. Après, c’est un choix personnel. Moi, je n’y vois pas de points négatifs et puis une langue étrangère, ça s’apprend. Tout dépend du degré de sacrifice que tu es prêt à faire, il n’y a aucune vérité ».

     

    Etienne Mocquais (Sporting CP)
    Etienne Mocquais (Sporting CP)

    À la découverte de nouvelles compétitions

    Si dans les faits, passer de la Proligue aux parquets de Coupe d’Europe peut s’apparenter à une montagne à gravir, la réalité en est tout autre. Que ce soit physiquement ou mentalement, les efforts demandés n’ont pas été si exigeants. En revanche, l’ailier gauche a relevé une petite différence entre les deux championnats : « Ce qui change, c’est le nombre de matchs. La saison est plus longue, on joue tous les deux-trois jours. On le sent bien à Noël et en fin de saison ». Le handball est un sport universel et entre les deux pays, les fondamentaux restent les mêmes.

    Ce qui change dans le jeu entre le handball portugais et français, c’est dans la « dimension physique qui est moindre », avec un jeu « plus proche de la culture espagnole« . La grosse différence entre les deux pays vient plutôt du côté des instances qui régissent le championnat : « Ici, ce n’est pas professionnel (tout comme le championnat espagnol). Tu as trois clubs qui dominent le championnat (Porto, Benfica et le Sporting), mais tu n’as pas tant de joueurs pros, ce sont beaucoup d’amateurs ou de semi-pros, bien que cela ne leur enlève aucune qualités. D’ailleurs, beaucoup d’entre eux partent en France ou ailleurs. C’est un bon championnat, mais qui est différent et avec moins de moyens. Après les conditions sont très bonnes, notamment dans mon club. Comme on est entourés par les clubs de foot, on a de bonnes infrastructures donc ça nous aide aussi ».  

    L’occasion de se frotter aux grands d’Europe

     

    Pour sa première saison avec le club de Lisbonne, Étienne aura connu une première déconvenue en Coupe d’Europe, avec cette élimination en quarts de finale, par Montpellier. Une défaite à un petit but sur le total des deux matchs qui aura fait mal aux Portugais : « La marche était peut-être trop haute. Ça a forcément été un échec, tu ne prépares jamais un match dans l’objectif de le perdre, d’autant qu’on s’incline d’un but. Mais derrière, ça motive forcément quand tu entames une nouvelle saison ».

    La motivation retrouvée, le Sporting s’est jeté dans cette Coupe d’Europe version 23/24. Pour l’heure invaincus en championnat, les coéquipiers d’Étienne ne peuvent pas en dire autant en European League. Avec deux défaites en phases de groupes, la prudence est de mise, surtout avant d’affronter le Füsche Berlin : « On prend les matchs les uns après les autres, d’autant plus qu’on n’est pas imbattables. Là, on se retrouve avec le Dinamo Bucarest et le Füsche Berlin, c’est des équipes qui ont un niveau Ligue des Champions. Certes, on a battu le Dinamo à la maison, mais là, c’est un match à l’extérieur donc on prend notre temps, on avance et on verra après ».

     

    Etienne Mocquais (Sporting CP)
    Etienne Mocquais (Sporting CP)

    Un témoin du développement portugais

    Lui qui côtoie plusieurs internationaux Portugais (les frères Martim et Kiko Costa, Pedro Portela ou encore Salvador Salvador), il est aux premières loges pour attester de l’évolution du handball portugais. Auteur d’un excellent Euro, le Portugal a surpris plus d’une nation et certainement plus d’un spectateur, mais pas l’ailier gauche : « C’est un handball qui évolue beaucoup. Quand je jouais à Tremblay, j’étais avec Pedro (Portela) donc je le voyais déjà un peu. Et puis quand je suis arrivé ici, je vois comment ça travaille, notamment les gros clubs. Le championnat évolue, les jeunes arrivent vite et fort, ils évoluent rapidement à haut niveau, tu en as plusieurs qui jouent la Coupe depuis 2/3 ans déjà donc c’est bon signe pour le futur de leur nation. Leur résultat à l’Euro ne m’a pas surpris ».

    Des jeunes qui montent vite, des cadres expérimentés qui encadrent et partagent leur savoir-faire, voilà la clé de la réussite récente du handball portugais. On a pu le constater sur le dernier Euro, avec une moyenne d’âge à 24 ans, le Portugal était l’une des plus jeunes nations de la compétition. Faire confiance aux jeunes, est-ce un modèle à adopter aussi en France ? « C’est différent. En France, tu as beaucoup de joueurs. Tu peux faire monter des jeunes, mais derrière ceux qui sont déjà en place ne sont pas si vieux que ça et force est de constater que ça leur a bien réussi. Ici les jeunes qui sont forts, on les repère vite puisqu’ils sont au-dessus de la moyenne. En France, on peut citer pas mal de joueurs qui ne sont pas en Bleu, mais qui ont le niveau, parce que tu as déjà trois ou quatre joueurs devant eux ».

    Sa décision de quitter l’Hexagone pour rejoindre le Portugal aura été choix plus que payant pour le joueur de 27 ans. Après un sacre mondial en 2015 avec les U19, Étienne décroche deux titres en une saison et côtoie dorénavant des internationaux, foule les plus grands parquets européens. Mais s’était-il déjà imaginé que tout ceci lui arriverait un jour ? « Sans prétention aucune, oui. Je sais que je me suis toujours entrainé pour aller plus haut, pour décrocher des contrats, c’est ce que j’ai toujours voulu faire de ma vie et je me suis conditionné pour. Il y a un peu de chance, mais je me suis toujours imaginé là où j’en suis ».

    À quelques heures d’affronter le géant Allemand, tout semble aller au mieux pour l’ailier gauche, lui qui aura connu de nombreux pépins physiques en France, avec près de 22 mois de rééducation, à cause de deux ruptures des ligaments des genoux. En espérant que la voie verte et blanche continue de lui sourire encore longtemps.

     

    Théo Alleaume

  • Tuesday 20 February 2024 - 10:29
    BELLAHCENE Samir (France)

    Dans un entretien exceptionnel avec Handball Podcast, Samir Bellahcene s’est confié sur l’aventure exceptionnelle qu’il a vécue avec les Bleus à l’Euro.

    En l’espace de six mois, Samir Bellahcene a connu une ascension remarquable dans le monde du handball. Promu capitaine à Dunkerque, il a ensuite rejoint le prestigieux club allemand du THW Kiel en septembre, où il a rapidement fait ses preuves. Cette performance exceptionnelle lui a valu une sélection pour le championnat d’Europe avec l’équipe de France. Il raconte tout ça dans un épisode de Handball Podcast à écouter ici.

    Au sein de cette compétition, Samir a vu sa carrière prendre un tournant décisif en Allemagne. Initialement troisième gardien derrière Rémi Desbonnet et Charles Bolzinger, l’entraîneur Guillaume Gille lui a offert sa chance. Samir Bellahcene a brillamment relevé le défi, devenant un élément clé de la victoire de l’équipe de France, sous les acclamations du public et des médias.

    Il explique notamment comment il a vécu ce dernier carré fantastique où il a tantôt brillé comme en première mi-temps face à la Suède, tantôt souffert, jusqu’à la délivrance et ce dernier arrêt face à la légende Mikkel Hansen. On se glisse alors dans le rôle de gardien de buts de l’équipe de France quand il nous explique comment il a préparé la finale avec Jean-Luc Kieffer, Rémi Desbonnet et Charles Bolzinger ou encore quand l’immense Thierry Omeyer lui adresse son soutien en pleine prolongation.

    Dans cet épisode spécial, Samir Bellahcene se révèle être un homme à la fois ambitieux et humble, pleinement conscient de la chance qu’il a de vivre de sa passion. Évoluant désormais parmi l’élite du handball mondial, tant en club qu’en sélection nationale, il aspire aux plus hautes distinctions tout en reconnaissant l’importance du travail acharné. Il tire inspiration des légendes qui l’entourent, tant à Kiel qu’en équipe nationale.

    « On est un groupe archi-soudé. […] On n’est peut-être pas les plus beaux à voir, mais on a gagné beaucoup de matchs à la bagarre ».

    Samir partage également son expérience unique vécue lors de l’Euro 2024, offrant un aperçu des coulisses de l’équipe de France, marquées par un mélange de sérieux et de détente. Il évoque la fraternité particulière entre gardiens, soulignant le soutien mutuel entre lui et Rémi Desbonnet durant le tournoi. Il nous donne également les « secrets » de la réussite des Bleus, partageant son admiration pour certains de ses coéquipiers, à l’image du pivot catalan Ludovic Fabregas ou encore son émotion de jouer avec Nikola Karabatic.

    « A l’heure actuelle, Ludo Fabregas est le meilleur joueur du monde. […] C’est une machine.« 

    FABREGAS Ludovic (France)

    Cet épisode de Handball Podcast est plein de fraicheur, à l’image de Samir Bellahcene. C’est surtout l’occasion pour vous d’en découvrir plus sur l’exceptionnel tournant qu’a pris sa vie. Tout ça le jour des 29 ans du gardien de l’équipe de France. C’est pas beau ?!

  • Tuesday 20 February 2024 - 14:42
    Vincent Gérard (Istres HB) © PHOTOSPORTNORMANDY

    Lors de cette 18ème journée de Proligue, les gros ont globalement assuré pendant que les duels du bas de tableau ont tenu toutes leurs promesses. C’était aussi l’occasion de revoir Vincent Gérard sur les terrains avec Istres. 

    Dans cette Proligue 2023/2024, Tremblay est seul au sommet. Les hommes de Chérif Hamani continuent leur marche en avant en remportant l’un des derbys francilien à Massy. Porté par un Jean-Pierre Dupoux très efficace (10/11 à 91%), le leader a géré sa rencontre du début à la fin, l’emportant 37-28. Juste derrière, Pontault-Combault se déplaçait à Nancy, une équipe en quête de victoire. Malgré une belle résistance des Lorrains, à la fin, c’est Pontault qui l’emporte 36-32. À souligner, la grosse performance d’Elio Zammit. L’ailier gauche du PCHB termine meilleur buteur de la rencontre avec un très beau 13/14 au tir, à 93%. Autre prétendant à la montée, Sélestat à chuté dans son CSI face à Cherbourg (28-31). Les hommes de Laurent Busselier n’auront pas réussi à imposer leur rythme face à des Cherbourgeois plus efficaces. 

    Jean-Pierre Dupoux (Tremblay) © Christophe Portat

    Istres se replace pour la première de Gérard

    Cette défaite sélestadienne fait les affaires de son poursuivant, Istres. Dans les cages des violets, un petit nouveau est arrivé en cours de semaine. C’était la grande première de l’international Français Vincent Gérard pour l’épilogue de sa carrière. Sur le terrain, les Istréens ont assuré l’essentiel, sans briller, chez une valeureuse équipe de Caen. Une victoire 31-28 qui permet aux Sudistes de revenir à hauteur de Sélestat, troisième. Pour son retour, Vincent Gérard termine la rencontre avec 5 arrêts

    Billère, cinquième du championnat, reste sur une série exceptionnelle de 7 victoires de suite après sa victoire ce week-end à Angers. Les coéquipiers d’Hichem Daoud se sont imposés 27-25 face au SCO, premier non-relégable. En face, les noirs et blancs restent sur une très mauvaise série de neuf matchs sans victoire (7 défaites pour 2 nuls). Il va falloir vite ramener des points pour s’assurer une fin de saison plus sereine. 

    Les deux dernières rencontres de cette journée opposaient, justement, des équipes du bas de tableau. Besançon s’est largement imposé face à Valence, 33-25. Les Bisontins ont été portés par un grand Dmitrii Kholmov auteur de 17 arrêts et un prolifique Mathis Beauchef (12 buts). Besançon passe devant son adversaire du soir et pointe à la dixième place.

    Mathis Beauchef (GBDH) © Joel Lihoreau

    Enfin, Sarrebourg recevait Cournon d’Auvergne. Dans ce duel, les deux équipes se sont rendu coup pour coup. La première période est prolifique mais ce sont les locaux qui rentrent avec un léger avantage au score (19-18, MT). Le second acte est beaucoup plus accroché et les défenses se sont réglées permettant moins l’accès au tir. Dans ce mano à mano constant, c’est Julien Cadel qui vient donner la victoire aux Sarrebourgeois à trente secondes de la fin. Victoire 30-29 pour les Yellow Fox qui remontent à la 9ème place. 

    Hugo Gueritaine

  • Tuesday 20 February 2024 - 23:32
    VIKTOR HALLGRIMSSON (HBC NANTES)

    Les Nantais recevaient dans leur enceinte de la H Arena, les Polonais de Zabrze pour la seconde journée du tour principal de l’EHF European League. Vaillants défensivement et appliqués en attaque, les hommes de Gregory Cojean se sont imposés de manière convaincante, avec un score de (31-23).

    Des Nantais dominants

    Il ne fallait pas manquer les premières minutes du match et être bien installé dans son canapé pour voir les ailiers virevoltants nantais se mettre à l’œuvre. Bien aidé par ses « ailes » et son gardien islandais, le H prenait d’entrée une petite avance (4-2, 5′). Le retour de Thibaud Briet, non retenu pour participer à l’Euro et blessé tout au long du mois de janvier à l’adducteur, se fait ressentir dans l’engagement défensif mis par les Nantais au cours des dix premières minutes. Lucas De La Breteche, seul meneur professionnel ce soir en l’absence d’Aymeric Minne et de Rok Ovniček, se charge de distribuer des caviars pour sa base arrière et se permet même de conclure certaines actions (9-7, 12′).

    Les Polonais peinent à suivre le rythme imposé par les joueurs de la cité des ducs de Bretagne et ont du mal à trouver des solutions offensives, obligeant Arkadiusz Miszka à prendre le premier temps mort de la soirée (12-8, 17′). Viktor Hallgrimsson, en grande forme ce soir, commence à dégoûter les attaquants adversaires, ce qui permet au H de prendre une avance significative à 10 minutes de la fin de ce premier acte (14-8, 20′).

    Le retour de Théo Monard et Thibaud Briet se fait sentir dans les rotations que Gregory Cojean peut réaliser, le secteur central en défense étant beaucoup moins impacté que lors des matchs précédents.

    La défense polonaise rencontre d’importantes difficultés ce soir, contrairement à leur précédent match contre Rhein-Neckar, où ils ont remporté une victoire-surprise. Cela permet au H de mettre en place son jeu offensif et de rentrer au vestiaire avec une avance de +6 (17-11, 30′).

    EQUIPE NANTES
    SUPPORTERS ULTRA’H NANTES

    Un deuxième acte à sens unique

    Le soldat nantais, Thibaud Briet, repart sur les mêmes bases défensives qu’en première mi-temps en chipant le premier ballon d’attaque des Polonais. La défense de ce soir permet ainsi au HBC Nantes de continuer à causer des soucis aux arrières adverses et de trouver des solutions en attaque, placée par l’intermédiaire d’un très bon Lucas De La Breteche (19-13, 35′). La relation entre la base arrière et le pivot du côté nantais est performante en ce début de seconde mi-temps, ce qui perturbe la défense visiteurs.

    Avec un taux d’arrêt de 41% ce soir, Viktor Hallgrimsson a écourté ses adversaires et a permis au H de se détacher progressivement, prenant même le temps de recevoir les éloges de son public avant même la fin du match (22-15, 42′). C’est le moment choisi par Grégory Cojean, comme à son habitude au quart d’heure de jeu de la seconde mi-temps, lorsque les blessés ne s’invitent pas au rendez-vous, pour faire tourner son effectif. La recrue Marko Milosavljevic, arrivée en urgence afin de pallier la blessure de Rok Ovniček, a montré des choses intéressantes ce soir, ce qui amène à le revoir rapidement lors des prochains matchs (23-17, 46′).

    En entrant dans le money time, le H continue de faire le spectacle en attaque. Les Polonais, par l’intermédiaire de Jakub Szyszko, ont même écopé d’un carton rouge pour un jeu dangereux. Alban Simonnet et Ernest Pineau-Rossi, purs produits de la formation nantaise, ont même eu le plaisir de marquer pour permettre au HBC Nantes de s’imposer (31-23, 60′).

    Le H a pu s’appuyer ce soir sur une défense solide, un gardien en grande forme ainsi que sur une attaque chirurgicale, un niveau d’exigence qu’il devra maintenir au même niveau lors des prochaines rencontres afin de pouvoir jouer sur tous les tableaux possibles et de faire vibrer leurs supporters.

    Les réactions :

    Le coach du H était satisfait de son équipe après cette rencontre : « Je suis content de la victoire, nous avons très bien défendu même si nous aurions encore pu faire mieux sur certaines actions. Nous avons réussi à enchaîner de très belles séquences défensives, ce qui a facilité la tâche pour Viktor, qui a été très bon dans la cage ce soir. Nous avons joué dans le dos de leur défense qui était très haute, notamment au poste 2, ce qui a permis de trouver des solutions. Lucas a été très performant ce soir ; son jeu sans ballon nous a été utile, il a réalisé des actions de grande classe. Avec le retour de quelques joueurs ce soir, cela nous a permis de faire un peu plus de rotation, notamment en défense, ce qui peut également prévenir de certains pépins. L’objectif est de bien enchaîner dès ce week-end contre Chartres. »

    Thibaud Briet a livré une belle bataille pour son retour et est revenu sur la prestation de son équipe : « On a mis l’intensité nécessaire, en défense nous avons été solides et avons réussi à récupérer des ballons. En attaque, nous avons fait le trou progressivement, ce qui nous a permis d’être plus tranquilles en fin de match. Il faudra faire attention sur le jeu à 6 contre 5 où nous avons perdu quelques ballons. Un match complet à reproduire sur les prochaines journées. »

    Félix Landais

  • Wednesday 21 February 2024 - 09:48

    Marque la plus représentée au tour principal du dernier Euro masculin en Allemagne avec 3 équipes (Autriche, Portugal et Islande), l’équipementier allemand Kempa reste une marque solide et toujours aussi compétitive dans le milieu du handball. La preuve à nouveau avec sa dernière collection GAME CHANGER lancée il y a quelques semaines et que HandNews vous propose de gagner.

    La nouvelle collection GAME CHANGER de la marque allemande Kempa a été lancée il y a quelques semaines à travers une gamme de produits collector avec un look tendance sur le terrain mais aussi en dehors. Avec un design unisexe au format oversize tendance, cette nouvelle collection permet d’être à l’aise en mode détente hors des terrains. s’agissant de la gamme textile, elle se compose notamment d’un hoodie, bleu ou blanc avec intérieur en peluche, mais aussi d’un t-shirt, un pantalon et un sac à dos en matière durable (100% polyester dont 38% recyclé) et résistant. La collection GAME CHANGER est placée sous le signe de la protection de l’environnement avec le respect du Label For The Planet (85% organique, 15% polyester recyclé). En effet, le coton biologique utilisé est authentique non teint et non blanchi. Cela se traduit notamment par une économie d’eau utilisée, moins de produits chimiques et moins d’eaux usées rejetées…pour ainsi assurer un avenir durable plus certain.

    Les textiles bleu marine sont également entièrement durables. Dans les chaussures et accessoires Game Changer, Kempa utilise également des matériaux recyclés pour limiter l’impact environnemental de sa production. Du côté des chaussures, on retrouve les modèles stars de la marque avec la Wing Lite et le modèle Attack. Plus de vitesse et d’agilité sont les bénéfices du modèle Wing Lite que pourront utiliser des joueurs évoluant notamment au poste d’ailiers cherchant à avoir des appuis et mouvements rapides sur les parquets. Avec le modèle Attack, vous profiterez d’une grande stabilité avec toujours la semelle développée avec la R&D du groupe français Michelin pour un meilleur amorti au sol lors des impacts.

    Kempa et HandNews organisent conjointement un jeu-concours vous permettant de gagner tous ces nouveaux produits de la gamme GAME CHANGER en rejoignant les réseaux sociaux HandNews sur Facebook, Instagram et X pour augmenter vos chances de victoire ! Plusieurs lots seront à gagner avec des sweats hoodies et des sacs à dos GAME CHANGER mais aussi un modèle de chaussures Wing Lite !

  • Wednesday 21 February 2024 - 10:10
    Nassim Bellahcene avec Massy en 2019

    Depuis la signature de Frédéric Bougeant à l’AEK Athènes début janvier, le club tenant du titre et actuel premier ex-æquo (mais avec un match en plus) avec l’Olympiacos s’est montré actif sur le marché des transferts, notamment en recrutant des visages connus de Proligue. L’AEK, qui comptait déjà dans ses rangs Luka Sokolic (ex-Toulouse et Pontault-Combault), s’est attaché les services début janvier de trois joueurs : le portier israélien Dan Tepper, qui a bien connu Bougeant à Cherbourg, Maximilien Tike, lui aussi ancien de Cherbourg et qui avait participé à l’expérience avortée de Villeurbanne au début de la saison avec Bougeant, et Arthur Muller, qui a rompu son contrat avec Pontault-Combault pour réaliser sa première expérience à l’étranger.

    Un nouveau joueur français a rejoint l’AEK en ce début de semaine : il s’agit de Nassim Bellahcene, l’arrière droit de Frontignan, passé, comme Muller, à Massy. Pour lui aussi c’est une première expérience à l’étranger, car le joueur formé à Montpellier n’avait connu jusqu’ici que les terrains de Proligue. Aux supporters de Frontignan, dans un message posté sur les réseaux sociaux du FTHB, il a déclaré que ce départ était « une opportunité qui s’offre à [lui] et qu'[il] ne pouvai[t] pas refuser ». Après 232 buts en carrière en Proligue, Bellahcene, qui avait moins de temps de jeu ces dernières semaines, pourra relancer sa saison avec un défi radicalement différent de celui de Frontignan, bien installé dans la première moitié du classement du championnat de deuxième division.

    MG

  • Wednesday 21 February 2024 - 14:33

     

    Le Danemark conserve la tête du classement des équipes nationales masculines de l’EHF à la suite de leur médaille d’argent au Championnat d’Europe masculin de l’EHF 2024. La France, championne d’Europe, se hisse à la deuxième place grâce à sa victoire en Allemagne le mois dernier.

    La France a grimpé de deux places par rapport au classement précédent, publié en juillet de l’année dernière. Grâce à leur titre, les Bleus retrouvent le podium mais ne peuvent détrôner les Danois de la première place. Les médaillés de bronze de l’EHF EURO 2024, la Suède, sont passés de la deuxième à la troisième place, tandis que l’Allemagne est montée de la sixième à la quatrième place après avoir terminé quatrième de leur Euro joué à domicile.

    La méthodologie de calcul

    Le classement prend en compte les positions finales lors des trois derniers grands tournois internationaux de handball : le Championnat d’Europe masculin de l’EHF 2022 et 2024, et le Championnat du monde masculin de l’IHF 2023, y compris leurs matchs de qualification respectifs.

    La première place à l’un des trois championnats vaut 160 points, la deuxième place 144 points et la troisième place 128 points. La médaille de bronze du Danemark à l’EHF EURO 2022, l’or au Championnat du monde et l’argent à l’EHF EURO 2024 leur donnent un total de 432 points, six de plus que la France après l’or de cette dernière à l’EHF EURO 2024, l’argent au Championnat du monde et la quatrième place à l’EHF EURO 2022.

    Les Îles Féroé, la Grèce et l’Autriche en grands gagnants de l’Euro 2024

    Les Îles Féroé connaissent la plus grande progression parmi les 50 équipes nationales du classement. Elles ont grimpé de 10 places pour atteindre la 20e position suite à leur EHF EURO de début réussi, où elles ont également fini 20e.

    La Grèce a grimpé de huit places dans le classement, passant de la 29e à la 21e place, tandis que l’Autriche a grimpé de sept places, passant de la 20e à la 13e grâce à leur huitième place à l’EHF EURO 2024.

    Parmi les équipes participant à l’EHF EURO 2024, la Pologne a été la plus grande perdante, chutant de quatre places dans le classement, passant de la 12e à la 16e place. Les Polonais ont terminé 16e à l’EHF EURO après ne pas avoir réussi à accéder au tour principal.

    Le classement servira de base pour le tirage au sort des équipes pour les qualifications de l’EHF EURO 2026, le tirage étant prévu au printemps 2024.

     

    Tristan Paloc

     

  • Wednesday 21 February 2024 - 22:05
    Coralie LASSOURCE

    Pour le compte de la deuxième journée de Ligue Butagaz Energie, Brest Bretagne Handball se déplaçait à Mérignac, ce mercredi 21 février 2024, en match en retard, avec la ferme intention de passer devant Metz Handball au classement.

    Pablo Morel avait décidé de partir avec un groupe de 18 joueuses pour le double déplacement de la semaine à Mérignac et Plan-de-Cuques. Toutefois, le coach Breton a décidé de laisser Alicia Toublanc, ou encore Julie Foggea, laissées au repos après un marathon de six semaines de compétitions. Après un début de rencontre tonitruant (3 – 9, 14′), les Brestoises ont largement dominé les débats et remportent le rencontre 24 – 39, dont 8 buts de Constance Mauny. Avec ce seizième succès en autant de matchs, le BBH prend seul la tête du championnat, laissant Metz à deux points.

  • Thursday 22 February 2024 - 00:23
    Hugo Bryan Monte Dos Santos (Montpellier HB)

    Pour cette 12e journée de Ligues des Champions le MHB se déplaçait en Pologne afin de défier le Wisla Plock. Dans un match très disputé, les défenses ont pris le dessus sur l’attaque, et à ce jeu-là, Montpellier et sa jeunesse ne vont pas faire le poids. (score final, 22-18)

    C’est un effectif Montpelliérain très rajeuni qui a fait le déplacement en Pologne, l’entame de match est compliquée des deux côtés, français et polonais ont un round d’observation et on doit attendre la 3e minute pour voir les deux équipes marquer. Très vite, les défenses vont faire preuve d’une très grosse activité empêchant l’adversaire de placer le jeu correctement en attaque. De son côté, le MHB doit en plus faire face au jeune gardien polonais, Marcel Jastrzebski, qui réalise un grand match et pas moins de 16 parades au total. Les solutions se font rares dans cette première période et les deux équipes rentrent aux vestiaires sur un score de parité (10-10).

    Les Héraultais mangés à la sauce polonaise

    Le retour sur le terrain va être très compliqué pour Montpellier, ils sont sans solutions en attaque et se font trop souvent déborder en défense. En face, les Polonais peuvent continuer à s’appuyer sur leur défense pour creuser l’écart petit-à-petit (48′, 19-15). Kylian Prat, tout juste 20 ans, réalise une seconde période plutôt intéressante pour les Héraultais, mais le manque de rotation et d’expériences finira par avoir raison du MHB. Comme l’infirmerie n’était pas assez pleine, c’est un nouveau coup dur qui vient les frapper, sur un mauvais appui, Karl Konan se blesse, on ne connait pas encore la gravité de la blessure, mais c’est un vrai coup de massue à quelques jours du choc contre le PSG en championnat.

     

    Natan ALLAIN

  • Thursday 22 February 2024 - 13:25
    Nele Antonissen
    Nele Antonissen of Merignac Handball during the Womens Ligue Butagaz Energie match between Merignac and Chambray on February 17, 2023 in Merignac, France. (Photo by Loic Cousin/Icon Sport)

    Actuellement sixième de Ligue Butagaz Energie, Plan de Cuques poursuit son plan « Objectif Europe 2027 » en recrutant la demi-centre Nele Antonissen.

    Le bon début de saison et la confirmation après la trêve, permet au HBPC de maintenir sa sixième place. Après avoir annoncé le départ de Manon Grimaud pour Chambray, le club provençal était à la recherche d’une nouvelle demi-centre. Le dévolu a été jeté sur Nele Antonissen, la jeune internationale belge qui joue depuis trois saisons à Mérignac. Actuellement troisième meilleure buteuse de LBE, derrière Mathilde Plotton et Chloé Valentini, avec 108 buts, la joueuse de 27 ans paraphe un contrat de deux ans avec le club sudiste.

     

     

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  • Thursday 22 February 2024 - 16:57
    ANDRE Floriane (NANTES)

    Blessée à la main, la gardienne de but de Metz, Camille Depuiset, est forfait pour le prochain rassemblement des championnes du monde. Elle sera remplacée par la jeune gardienne des Neptunes de Nantes, Floriane André. 

    Camille Depuiset ne sera pas du prochain rassemblement de l’équipe de France féminine de handball prévu ce we à Créteil à la Maison du Handball. Blessée et souffrante d’une fracture de l’auriculaire de la main droite, le sélectionneur Olivier Krumbholz a choisi de la remplacer par Floriane André des Neptunes de Nantes fera donc son retour auprès du collectif ce dimanche.

  • Thursday 22 February 2024 - 21:43
    Lysa Tchaptchet – Crédit : HANNIBAL HANSCHKE

    Qualifié directement en quart de finale de la Ligue des Champions, Odense enregistre une nouvelle recrue de taille pour la saison prochaine.

    Après Helene Fauske, Louise Burgaard et Anna Gruntvig, Odense annonce l’arrivée de la jeune et talentueuse pivot Lysa Tchaptchet. L’espagnole, âgée de 22 ans, quitte les Vipers de Kristiansand après avoir été récompensée de deux titres européens. Avec le club danois, Lysa Tchaptchet paraphe un contrat longue durée de trois saisons. Les Vipers de Kristiansand enregistrent, elles, leur deuxième départ à l’issue de la saison, après celui de Océane Ugolin-Cercien.

    Dans le communiqué du club danois, Lysa Tchaptchet a livré les raisons de son choix : « J’ai choisi Odense Handball parce que je pensais que c’est une équipe vraiment excitante. Le club a beaucoup évolué ces dernières années, cela se voit également sur le terrain, où il a notamment très bien réussi en Ligue des champions. Le championnat danois est l’un des meilleurs au monde et j’y vois donc aussi une opportunité de me développer davantage en tant que joueuse et personne. J’ai vraiment hâte de rejoindre le club et de faire de mon mieux pour aider l’équipe à remporter des titres ».

     

     

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  • Thursday 22 February 2024 - 22:20
    Andreas Palicka (Paris Saint-Germain)

    En clôture de la 12e journée de Ligue des Champions, le PSG accueille Kielce à Coubertin. Face à des Polonais certes diminués, les Parisiens ont livré une prestation aboutie qui leur a permis de dominer nettement leurs visiteurs du soir (35-25).

    L’effectif de Kielce est sérieusement amoindri en arrivant en France. C’est principalement le poste de pivot qui est décimé. Artsem Karalek, Tomasz Gebala et l’international français Nicolas Tournat sont tous trois blessés. Talant Dujshebaev doit donc commencer le match avec un pivot novice à ce poste : un certain Dylan Nahi. L’ancien Parisien semble ravi dans ce rôle, lui qui est accueilli chaleureusement par le public parisien.

    Une première mi-temps dominée mais pas déterminante

    Nahi rit en ce début de rencontre et les circonstances l’autorisent. Kielce démarre bien mieux la rencontre que son hôte (0-3, 3e). Mais les Parisiens ne prennent pas l’eau pour autant. Tonnesen et Holm permettent à Paris de revenir au score (6-6, 11e). Dans ses buts, Andreas Palicka commence également un show assez impressionnant. Il finit la première période à 41 % d’arrêts (10 parades). Dans le même temps, Elohim Prandi réalise une entrée fracassante en inscrivant 5 buts en un gros quart d’heure. Dans le sillage de leur portier en défense et de leur bulldozer en attaque, les Parisiens creusent l’écart (15-11).

    Ils finissent malheureusement très mal la mi-temps et encaissent un 4-0, à cause de la belle entrée de Wolff dans ses buts. Les deux équipes rejoignent le vestiaire avec un tout petit but d’écart (15-14).

    Paris roule sur Kielce dans le deuxième acte

    En deuxième mi-temps, Paris joue bien. Devant un Palicka en chaleur, bien aidé par un secteur central 100 % français (N. Karabatic-L. Karabatic-Grébille-Prandi), le PSG bétonne sa défense. Les Parisiens n’encaisseront que 11 petits buts en deuxième mi-temps. Défensivement, Paris fait le travail. Offensivement, le talent des joueurs de la capitale fait la différence. Contrairement au premier acte, les arrières trouvent Kamil Syprzak en pivot (6 buts) et ne sont pas mis en échec par les gardiens polonais.

    Le PSG sanctionne impitoyablement la baisse de régime physique des Polonais, venus en petit nombre. Les contre-attaques s’enchainent, dont certaines dans le but vide. Combinées aux arrêts de Palicka, elles permettent à Paris de creuser un écart très sévère et de s’imposer nettement (35-25).

    Avec ce succès, Paris vole la 3e place du classement à son adversaire du soir et prépare idéalement le déplacement de dimanche à Montpellier. Le PSG permet également à la France de gagner la semaine d’affrontements franco-polonais : 2 victoires (Nantes contre Zabrze et Paris contre Kielce) pour une défaite (Montpellier à Plock).

     

    Tristan Paloc

  • Friday 23 February 2024 - 14:58
    NZE MINKO Estelle (Equipe de France)

    Alors que les votes pour les meilleurs joueurs et joueuses du monde avaient étaient arrêtés depuis plusieurs années, l’IHF annonce le retour des votes pour célébrer les meilleurs athlètes de l’année 2023. Une nouveauté cette année avec l’attibution également du titre de meilleur espoir mondial. Les nominations pour les filles sont tombées aujourd’hui et la capitaine des Bleues, Estelle Nze Minko, a été sélectionné. 

    Surprise aujourd’hui avec l’annonce du retour des votes pour célébrer les meilleurs joueurs et joueuses du monde à travers le traditionnel vote de l’IHF qui avait disparu depuis la période Covid sans réelles explications de la part de la fédération internationale. En attendant l’annonce des joueurs sélectionnés pour le titre de meilleur joueur du monde 2023, on connaît les 3 joueuses sélectionnées pour le titre féminin. Parmi les 3 joueuses appelées, on retrouve l’arrière capitaine des Bleues, Estelle Nze Minko, aux côtés de la norvégienne Henny Reistad et de la suédoise Linn Blohm.

    Les supporters vont à nouveau pouvoir participer, aux côtés des votes officiels des entraîneurs des équipes présentes lors du dernier mondial féminin. Un dernier tiers des votes sera réservé aux membres de la Commission des Entraînements et des Méthodes (CCM) de l’IHF.

    Le vote sera ouvert aux fans du lundi 26 février à partir de 16h00 au lundi 11 mars à 23h59.

  • Friday 23 February 2024 - 20:04
    Fabregas
    Ludovic FABREGAS

    Après l’annonce en début d’après-midi de la nomination de la capitaine des Bleues, Estelle Nze Minko, pour le titre de joueuse de l’année, la France est a nouveau présente dans le vote masculin avec la nomination de Ludovic Fabregas. 

    Grande journée pour le handball tricolore avec la double nomination de deux internationaux aujourd’hui pour les votes des meilleurs joueurs et joueuses du monde. Après l’annonce en début d’après-midi de la nomination de la capitaine des Bleues, Estelle Nze Minko, c’est au tour du pivot des Bleus et de Veszprem, Ludovic Fabregas, d’être nominé à l’élection du meilleur joueur du monde 2023 aux côtés de l’arrière droit danois, Mathias Gidsel, et du gardien de but allemand, Andreas Wolf.

  • Friday 23 February 2024 - 23:17
    Jef Lettens (FENIX Toulouse HB)

    Après une dix-septième journée des plus chargées, place à la journée suivante. Avec 44 buts, les Toulousains s’offrent Dijon, Dunkerque se relève tandis que Nîmes continue sur sa lancée. Enfin, Nantes et Saran repartent de Chartres et de Créteil avec le point du nul.

    Le FENIX tient sa première victoire de 2024

    2 buts et 2 arrêts de son gardien, voilà comment le FENIX démarre sa rencontre face à Dijon. Après un nul et une défaite, une victoire serait la bienvenue pour les occitans. Les Dijonnais eux, cherchent à prendre le plus de points possibles, espérant se maintenir dans l’élite. Les locaux passent rapidement le but du +4, forçant un premier temps mort pour les visiteurs, dépassés par la vitesse des Toulousains (6-2, 7′). Cependant, on accumule les jaunes côté occitan (3 en 12 minutes), la faute à une défense très agressive. Ça va trop vite pour les hommes d’Ulrich Chaduteaud et derrière, le portier belge écœure le peu d’offensives que se procurent les Dijonnais. Une domination nette et sans partage, qui permet aux coéquipiers de Jef Lettens, malgré quelques imprécisions en fin de période, de rentrer aux vestiaires avec une belle avance (21-16, 30′).

    « On avait pas forcément cocher ce match dans notre calendrier, après on sait qu’on est capable de faire les choses comme contre Aix. Certes, on est pas loin au score mais dans le contenu, on mérite pas du tout de gagner, on a pas mis les ingrédients pour. Quand tu prends 44 buts au handball, c’est très compliqué de s’imposer au handball. Défensivement, on y était pas du tout. J’espère et je pense qu’on peut se maintenir. Ici, c’est des matchs travail mais là on a pas beaucoup travaillé aujourd’hui. » (Jules Lignières)

    On repart sur les mêmes bases qu’en première période et si les Dijonnais trouvaient parfaitement leur pivots, là, ce sont les arrières qui s’expriment et créent du remue-ménage, provoquant deux pénaltys, convertis par Marc Poletti (26-22, 37′). Les locaux récupèrent deux ballons coup sur coup et s’envolent au score, temps mort à suivre pour les visiteurs.

    « Prendre 85 buts, c’est moins rigolo; après, point positif, on gagne le match. On a contrôlé le match en première période. On était pas rigoureux, pas exigeants. Ils ont joué le sept contre six et notre attitude n’était pas bonne, il n’y avait pas autant d’énergie avec les rotations ; même si on a mis tout le monde dans les bonnes conditions, il n’y a pas eu de réponse ce soir. » (Daniel Andjelkovic).

    Sous pression et subissant celle de la défense occitane, le DMH opte pour une attaque à sept. Sans réussite des gardiens, il pleut des buts dans cette seconde période, permettant aux locaux de creuser leur écart. Malgré leur domination, rien n’est fait pour les locaux, qui voient le DMH revenir à trois buts. On pose un temps mort et on remet un dernier coup de collier côté FENIX. Un ultime but de Messaoud Berkous ne changera rien, victoire du FENIX et avec score (44-41, score final).

     

    Tom Pelayo (US Dunkerque Grand Littoral HB)

    Dunkerque et Nîmes s’imposent, Nantes et Saran stagnent…

    Défaits la semaine passée, les Dunkerquois avaient à coeur de relever la tête et c’est désormais chose faite. Pourtant à égalité avec les Ivryens en début de rencontre, une longue séquence sans arrêts de gardiens va permettre aux locaux de se détacher de deux petits buts, grâce à Florian Billant. Aidés d’une grosse défense qui va récupérer des ballons, les joueurs de Franck Maurice maintiennent leur écart à la pause (18-14, 30′). Conservant leur écart tout au long de la seconde période, les Dunkerquois laissent les hommes de Didier Dinart derrière eux. Cependant, les choses auraient pu mal finir, avec une double exclusion des locaux, mais Valentin Kieffer tient la baraque et offre la victoire aux siens (32-30, score final).

    Les choses avaient pourtant mal commencé pour les Nîmois, en visite chez le voisin aixois. Largement vainqueurs de Créteil la semaine passée, les visiteurs auront dû attendre la 18′ pour prendre les commandes de la rencontre, bien aidés par Alexandre Demaille. Un léger avantage de 2 buts, qui va être conservé jusqu’à la pause, les portiers des deux formations se rendant coup pour coup, arrêtant toutes les offensives qui se présentent à eux (12-14, 30′). D’un +2, le chemin vers le +3 est compliqué. Le PAUC ne se laisse pas faire et recolle plus que prévu aux Nîmois, donnant des sueurs froides aux coéquipiers de Luc Tobie. La Green Army tient bon, reprenant un écart suffisant pour ne pas voir les locaux espérer et prennent ainsi les deux points, face à un concurrent direct (26-29, score final).

    Kylian Rigault (US Creteil HB)

    Scénario similaire pour les deux dernières rencontres. Si sur le papier, Nantes avait l’avantage sur Chartres, les Euréliens auront montré un visage conquérant. Pourtant derrière de trois unités à la pause, les locaux peuvent compter sur Milan Bomastar pour se maintenir dans le match, prenant même les commandes dans les dix dernières minutes. Thibaut Briet remet les compteurs à zéro et le dernier but chartrain permet de prendre le point du nul (28-28, score final).

    Du côté de Robert Oubron, on peut se mordre les doigts. Si Cristoliens et Saranais auront fait un chassé-croisé dans les vingt premières minutes, c’est Créteil qui va faire le premier break grâce à Kylian Rigault. Toujours devant à la pause, les locaux peuvent compter sur Dylan Soyez pour conserver leur avance jusqu’à la toute fin de rencontre. N’abdiquant pas, Saran remonte au score et c’est Romuald Kollé qui va mettre le dernier but du match, permettant à son équipe de sortir de la zone rouge, passant devant Créteil (31-31, score final).

     

    Théo Alleaume

  • Sunday 25 February 2024 - 11:50
    LERICHE Sebastien (Cesson Rennes Metropole HB)

    La surprise bretonne

    Pour le compte de la 18ème journée de championnat, Limoges s’est rendu en Bretagne pour affronter Cesson, dans l’espoir de cumuler un maximum de points en vue d’une qualification européenne en fin d’année. Cesson a joué les trouble-fêtes en remportant la rencontre sur le score de (33- 29) , ce qui leur permet de s’éloigner de la zone de relégation. Sébastien Leriche a pu compter sur les performances remarquables de Molinie, auteur de 8 buts, et de Salou, qui en a inscrit 7. Le prochain déplacement pour Cesson sera à Ivry la semaine prochaine, suivi d’un derby à domicile contre le H.

    Un match intense à Saint-Raphaël

    Dans l’autre match de la soirée, Saint-Raphaël accueillait Chambéry pour un affrontement au sommet. Défaits la semaine précédente contre le H, dans une rencontre qui leur avait échappé de peu, les joueurs de Benjamin Braux étaient déterminés à offrir une performance remarquable à domicile. Un match intense et engagé qui a maintenu le suspense tout au long de la soirée, se concluant par la victoire de Saint-Raphaël (34-33). Avec la défaite de Limoges face à Cesson, Saint-Raphaël se replace au classement en occupant désormais la cinquième place.

    Félix Landais

  • Sunday 25 February 2024 - 15:44

    La dix-septième journée de LBE avait lieu ce week-end avec un Strasbourg ATH contre Metz qui se jouait à guichet fermé au Rhenus de Stasbourg.

    5616 spectateurs

    Le record d’affluence pour un match de LBE est tombé ! Acquis par Issy-Paris Handball (à présent Paris 92) face à Brest en 2017 avec 5415 spectateurs, il est désormais aux mains du promu Strasbourg ATH avec 5616 spectateurs. La salle accueillant habituellement la SIG Basket évoluant en Jeep Elite a été l’antre de Strasbourg ATH pour la venue du Metz Handball, dans le derby de l’est. A cet occasion, les promues ont livré une belle bataille face aux Messines, menant même à la mi-temps 14 – 12. Toutefois, les joueuses de Manu Mayonnade sont revenues des vestiaires avec d’autres intentions et ont remporté la rencontre sur le score de 24 – 34, avec douze buts inscrits par Kristina Jorgensen.

    Du suspens à tous les étages

    Dans les autres rencontres, Brest, leader du championnat, s’est imposé 25 – 32 en Provence face à de valeureuses joueuses de Plan-de-Cuques. Les Bretonnes continuent leur série d’invincibilité en 2024. Les Neptunes de Nantes s’imposent face à la JDA, 32 – 27, et prennent de l’avance sur Paris 92 qui a été défait par Besançon 28 – 22, avec Sabrina Zazai auteure de sept buts. Les Franciliennes voient les Nantaises prendre deux points d’avance. Heureusement pour elles, Chambray a été pris au piège à la Stella Saint-Maur et concède le match nul, 19-19, et reste à trois longueurs de Paris 92. Nice s’impose d’un petit but, 28 – 29, face à Toulon, à l’occasion de l’Evenem’Hand. Les deux clubs de LBE partageaient l’affiche avec Saint-Raphaël et Chambéry, le temps d’un soir, pour la troisième année consécutive. Enfin, Saint-Amand gagne de précieux points en battant Mérignac 30 – 33.

  • Sunday 25 February 2024 - 18:07

    C’était le choc de cette 18e journée de Liquy Moly Starligue, Montpellier recevait le PSG dans le chaudron de la Sud de France Arena. L’équation est simple pour les Montpelliérains, une défaite et il voit le titre définitivement leur échapper. Mais les sudistes auront manqué de ressource pour espérer faire un résultat et ils s’inclinent logiquement en fin de rencontre (score final, 26-31).

    Comme face au Wisla Plock, mercredi, en Ligue des Champions, Montpellier se présente face à l’armada parisienne avec une équipe décimée. Les Montpelliérains commencent en mode diesel, deux arrêts d’Andreas Palicka et une défense trop friable, permettent aux Parisiens de faire déjà le break (3′, 0-2). Comme bien souvent depuis plusieurs mois, c’est Bryan Monte, qui va se mettre à porter le MHB, il pénètre dans l’intervalle externe et remet son équipe vers le but (5′, 2-3). Mais en face, il y a un pivot polonais qui est impérial, Kamyl Syprzak réussit tout, lorsqu’il ne marque pas, il obtient le 7m, ils subissent le jeu des hommes de la capitale et se retrouvent à courir après le score (20′, 7-11). Malgré la supériorité adverse, Montpellier s’accroche, garde espoir et revient à deux longueurs avant la mi-temps (30′, 13-15).

    Le MHB n’aura pas fait le poids

    De retour sur le terrain, la défense du MHB va continuer d’être martyrisée par Kamyl Syprzak (13 buts au total) mais Bryan Monte (7 buts au total) va réussir à maintenir les siens à proximité des Parisiens pendant une dizaine de minutes (40′, 19-22). Malgré la fraicheur amenée par la très bonne entrée du jeune Kylian Prat, Jannick Green (8 parades) finira d’anéantir tous les espoirs de retour montpelliérain et éteindra totalement la Sud de France Arena. Avec toutes ces absences, l’audace de la jeunesse du MHB n’aura pas fait le poids face au champion de France en titre, derrière tout au long de la partie, ils ne semblent jamais avoir eu les capacités de rattraper leur retard.

    Le défenseur Montpelliérain, Karl Konan, a d’ailleurs annoncé cette semaine qu’il ne prolongerait pas son contrat dans le sud. L’adversaire du jour, le PSG, est vu comme l’un des favoris pour le recruter, lui qui a annoncé qu’il souhaitait rester dans le championnat de France.  

    Natan ALLAIN

     

     

  • Monday 26 February 2024 - 10:55
    Lena GRANDVEAU crédit : FFHB

    A l’aube de la double confrontation entre la France et la Slovénie, pour le compte de la qualification pour l’Euro 2024, l’IHF vient de nommer les trois joueuses en lice pour le titre de jeune joueuse de l’année, dont une certaine Léna Grandveau.

    Léna Grandveau, véritable facteur X de la finale du dernier Mondial, remporté par l’équipe de France, vient d’être nommée par l’IHF, aux côtés de l’arrière droite allemande Viola Leuchter, l’arrière gauche tchèque Charlotte Cholevová, qui jouait au BBH en début de saison. L’IHF révèle donc une nouvelle catégorie et souhaite remettre un prix aux jeunes talents en devenir sur la scène internationale. La jeune demi-centre des Neptunes de Nantes se voit récompensée pour sa belle saison en club et sa prestation magistrale au Mondial 2023, qui plus est où elle jouait sur le poste d’arrière droite.

    Pour rappel, les supporters vont à nouveau pouvoir participer, aux côtés des votes officiels des entraîneurs des équipes présentes lors du dernier mondial féminin. Un dernier tiers des votes sera réservé aux membres de la Commission des Entraînements et des Méthodes (CCM) de l’IHF.

    Le vote sera ouvert aux fans du lundi 26 février à partir de 16h00 au lundi 11 mars à 23h59.

     

     

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  • Monday 26 February 2024 - 12:23
    Silje Solberg – Crédit : EHF

    En décembre dernier, Györ et Silje Solberg annonçaient la fin de leur collaboration à l’issue de la saison. La Norvégienne s’est engagée avec les Vipers pour un retour au pays.

    Silje Solberg, qui avait accouché au mois d’août dernier, avant un retour fulgurant au sein du groupe norvégien pour le mondial, paraphe un contrat de trois saisons avec le club de Kristiansand. Elle qui n’avait pas prolongé avec Györ, évoquant un besoin de retour aux sources, rejoindra donc les triples tenantes en titre de la Ligue des Champions. Les Vipers auront donc un redoutable duo Lunde-Solberg dans leur cage.

    « J’ai hâte de pouvoir travailler avec Katrine également chaque jour. C’est une joueuse redoutée par toutes les tireuses du monde entier et je sais que j’ai beaucoup à apprendre d’elle. J’espère que nous nous compléterons dans le bon sens ». Silje Solberg, communiqué des Vipers.

     

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  • Monday 26 February 2024 - 16:55

    Après une année au Paris 92, Camila Micijevic quitte le championnat de France pour le club du SCM Craiova, en Roumanie.

    Arrivée de Metz Handball à l’été 2023, Camila Micijevic quitte Paris 92 et la Ligue Butagaz Energie, après une saison. La championne de France 2022 et 2023 s’engage pour un nouveau challenge avec le SCM Craiova, pensionnaire de première division roumaine. La Craote qui le championnat de France après quatre saisons, et essaiera de se relancer après ses trois blessures au genou.

  • Monday 26 February 2024 - 19:06

    Au lendemain de sa défaite face à Paris pour le compte de la 18ème journée de Starligue face à Paris, le club de Montpellier annonce l’arrivée la saison prochaine de Baptiste Nicot comme adjoint d’Erick Mathé à la tête de son effectif professionnel. 

    On le connaissait davantage sur le volet de la préparation physique du côté de Beaublanc à Limoges, Baptiste Nicot rejoindra le banc de touche du MHB la saison prochaine pour une durée de 4 ans aux côtés du nouveau coach, Erick Mathé. Le futur staff technique du MHB commence à prendre forme avec une ancienne connaissance du futur remplaçant de Patrice Canayer. En effet, l’actuel préparateur physique du club de Limoges qui a déjà collaboré aux côtés de Mathé lorsque les deux compères étaient de l’aventure des Girondins de Bordeaux.
    Il intervenait également à l’époque au Pôle Espoir masculin de Talence. Il a également dirigé pendant 4 ans l’équipe helvète de Genève avec laquelle il a réussi à monter dans l’élite du handball suisse.

     

     

  • Monday 26 February 2024 - 21:57
    Veselin Vujovic (HC PPD Zagreb)

    Il est un personnage marquant (et sulfureux) du handball européen, l’ancien meilleur joueur du monde Veselin Vujovic est le nouveau coach du RK Nexe en Croatie. Après avoir officié sur le banc de Zagreb à deux reprises, il va découvrir un deuxième club croate qui a connu sa première défaite dans la deuxième phase du championnat croate il y a quelques jours contre le club de Sesvete. Toujours en lice en Ligue Européenne dans le groupe 2 derrière Skjern, la présidence du club de Nexe assure conserver ses ambitions dans un communiqué sur son site. Dernièrement, le Monténégrin était le sélectionneur de l’Iran jusqu’en 2023.

  • Tuesday 27 February 2024 - 11:10
    Credit: Lukasz Laskowski / PressFocus

    Le sélectionneur des Bleues a décidé de laisser à la maison Floriane André et Oriane Ondono pour la première confrontation face à la Slovénie ce jeudi dans le cadre des qualifications à l’Euro 2024 féminin. 

    En stage depuis ce we à Créteil à la Maison du Handball, les championnes du monde tricolores se sont envolées ce matin en direction de la Slovénie pour le match de qualification prévu jeudi soir. Les bleues n’étaient que 16 à embarquer ce matin puisque la jeune gardienne de but, Floriane André, et Oriane Ondono n’ont pas été retenues par le sélectionneur. Elle retrouveront le groupe vendredi matin à Orléans pour préparer le match retour prévu dimanche à l’Arena d’Orléans.

     

  • Tuesday 27 February 2024 - 13:06
    Jenny Carlson – Crédit : Emma da Silva/Icon Sport

    Arrivée en 2022 en tant que joker médical au Brest Bretagne Handball, la capitaine du club Jenny Carlson a annoncé, ce matin, qu’elle ne prolongerait pas son contrat en Bretagne.

    La joueuse suédoise de 28 ans, arrivée en 2022 en tant que joker médicale s’était imposée au BBH, jusqu’à devenir sa capitaine. Jenny Carlson, connue pour jouer avec une stomie, s’est rendu indispensable sur la base arrière bretonne, débloquant de nombreuses situations avec ses tirs longue distance. A son poste, le BBH pourra compter sur Juliette Faure et sur le renfort de Méline Nocandy.
    Dans le même temps, ŽRK Budućnost a annoncé l’arrivée de la joueuse pour la prochaine saison, qui attend également une certaine Djurdjina Jauković.

    Sur les réseaux sociaux du club, Jenny Carlson a elle-même annoncé son départ la saison prochaine : « Merci pour votre soutien, cela a été une très grande expérience pour moi de jouer devant vous et avec des joueuses incroyables, explique la capitaine du BBH. Je me suis développée en tant que joueuse et personne et je suis fière d’être la capitaine de cette équipe. Maintenant, il est temps pour moi de vous dire que je ne ferai pas partie du club la saison prochaine, je vais trouver quelque chose de nouveau ».

     

  • Tuesday 27 February 2024 - 23:57
    AYMERIC MINNE (HBC NANTES)

    Sans forcer, le HBC Nantes s’est largement imposé chez Zabrze (22-31) pour sécuriser la première place de son groupe. Avec la défaite d’Hannovre face aux RNL, les Français sont désormais assurés de finir premier de leur groupe, et ainsi de jouer un quart de finale face à un second de poule. Seconds de poule qui ne seraient pas non plus à prendre à la légère…

    Après une victoire sérieuse sur leurs terres au match aller, les hommes de Grégory Cojean ne sont pas non plus tombés dans le piège polonais au retour. Malgré une belle entame des locaux de Gornik Zabrze (9-4, 14′), les ingrédients du succès violet de la semaine passée restent réunis : Viktor Hallgrimson ne laisse rien passer (15 arrêts, 45%), Aymeric Minne est un métronome fiable en attaque (8/9), et tous les postes s’illustrent équitablement face à la cage. Le retard de l’entame étant déjà plus que rattrapé à la pause (12-16, 30′), le second acte sera à sens unique pour le H, qui sécurise ainsi sa première place avant même de jouer son dernier match (22-31).

    Poule A : Hannovre quitte la course à la qualif’

    Une place sécurisée grâce à la large victoire des Rhein-Neckar Löwen du côté de leurs compatriotes d’Hannovre. Victorieux d’un petit but sur leurs terres, les Lions se sont montrés bien libérés à l’extérieur et dominent complètement le second acte. En cause ? Un David Späth purement infranchissable, avec un impressionnant total de 23 arrêts (à 49 % !), et un côté droit offensif inarrêtable avec 9 buts chacun pour Niclas Kirkelokke et Tobias Reichmann. Vainqueurs des deux rencontres face au TSV, mais comptant une différence de buts défavorable face à Nantes, les RNL savent d’ores et déjà qu’ils termineront deuxièmes de la poule.

    SPATH David (Allemagne – Germany)

    Poule B : tout reste possible, ou presque

    Si le RK Nexe avait laissé Gorenje Velenje profiter de son inattention, alors qu’il venait de licencier son coach deux jours plus tôt, les Croates ont retrouvé un maître à bord. Pour sa première à la tête de Nexe, le sulfureux Veselin Vujovic a remis son équipe sur les bons rails avec une victoire incontestable contre les Slovènes. L’écart sera creusé dans le dernier quart d’heure, et les locaux auront pu compter sur d’excellents Ivan Srsen en arrière droit et Manuel Strlek sur son aile gauche (7/7 chacun) (34-27). Dans l’autre rencontre, les Suédois d’IK Sävehof ont réalisé la bonne opération en s’imposant face à Skjern au Danemark, sur un ultime pénalty d’Oli Mittun (33-34). Un succès précieux en forme de remontada, alors que les Danois menaient de 3 buts à 5 minutes du terme. Les Scandinaves auront notamment pu compter sur le jeune arrière droit suédois Emil Berlin (23 ans, 7/10), auteur de 2 buts dans ces derniers instants. Ainsi, Sävehof s’offre un véritable huitième de finale face au RK Nexe pour la dernière journée. Un succès les qualifierait, et pourrait même éliminer les Croates si les Danois ne tremblaient pas face à Velenje.

    Poule C : Schaffhausen laisse filer sa chance

    Comme pour la poule A, tout est joué dans le groupe C. Flensburg a logiquement dominé les débats dans un festival offensif face à Vojvodina, dont seuls 8 joueurs de champ étaient du déplacement (42-30). Les arrières des locaux se sont régalés avec 7 buts pour Lasse Moller, 9 pour August Pedersen, tandis qu’en face, Petar Djordjic n’était pas du voyage. C’est l’arrière droit slovène Gregor Ocvirk qui aura trusté la feuille de match avec 12 buts en 19 tirs. Mais c’est l’autre rencontre qui nous intéressera davantage, entre Kadetten Schaffhausen et Bjerringbro-Silkeborg. La rencontre est décisive pour les deux équipes, mais ce sont les visiteurs danois qui entament le mieux (0-6, 6′) avec un Rasmus Lauge Schmidt précieux tant au shoot (8/11) que pour servir son pivot norvégien Thomas Solstad (9/9). Dominateurs sur la première période (11-19, 25′), ils vont toutefois encaisser un monstrueux 8-0 à cheval sur les deux périodes pour se voir refroidis puis dépassés dans le second acte. Odinn Thor Rikhardsson (10/13) fait feu de tous bois pour maintenir les siens devant, et l’arrière suisse Luka Maros (7/11) se montre fiable aussi avec 3 buts dans les 5 dernières minutes. Les échanges sont serrés, mais Rasmus Lauge Schmidt parviendra à ramener les Danois devant d’un but dans la dernière minute (33-34). Avec une double victoire face aux Suisses, les Danois sont ainsi assurés de leur qualification, et pourraient même mathématiquement attraper la première place, s’ils l’emportaient face à Flensburg de plus de 10 unités.

    LAUGE SCHMIDT Rasmus (Danemark – Denmark)

    Poule D : Qui arrêtera le Sporting ?

    Les Portugais du Sporting poursuivent leur saison européenne en mode diesel. Une semaine après avoir infligé la première défaite européenne de leur saison aux joueurs de Berlin, le Sporting a su en remettre une couche sur ses terres ce mardi soir. Accrochés de bout en bout, les partenaires d’un Martim Costa qui maintient sa forme olympique depuis janvier (9/13) ont su conserver la mène durant une large partie de la rencontre. Dans le money time, les locaux s’offrent même quelques buts d’écart par Costa et Orri Freyr Thorkelsson (8/10) et décrochent une victoire logique, ainsi que la première place du groupe. Plus qu’une victoire de prestige, le succès vient marquer une véritable montée en puissance dans la saison du Sporting. Vaincus par les Roumains de Constanta en deuxième journée, accrochés à Tatabanya dans les semaines suivantes, les Portugais ont paradoxalement montré un visage largement plus conquérant face à des adversaires d’un niveau « Ligue des Champions » comme les champions en titre des Füchse Berlin ou le Dinamo Bucaresti de Xavi Pascual. Ces derniers se sont d’ailleurs imposés ce soir face à leurs compatriotes de Constanta, dans un match qui n’avait que peu d’enjeu, si ce n’est leur départage entre la 3ème et la 4ème place du groupe. La victoire est logiquement revenue au club de la capitale, avec notamment 15 arrêts de Vladimir Cupara (38%) et 8 buts de Luka Cindric (25-33). Ainsi, ce groupe de la mort livrera un Sporting qui a prouvé son ambition pour la suite de la compétition, et une formation de Berlin pleine d’expérience et rompue aux joutes européennes. Une équipe de Berlin qui pourrait ainsi croiser la route des Nantais dès les quarts de finale…

    Retrouvez le calendrier, les résultats et classements sur l’espace dédié du site.

    Antoine Piollat

  • Wednesday 28 February 2024 - 11:18
    Alejandro Romero (Pays d’Aix Université Club) en 2021

    Revenu en France cet hiver comme joker médical à Cesson-Rennes après une courte expérience à Alkaloid (Macédoine du Nord), le gardien cubain Alejandro Romero restera dans l’Hexagone à l’issue de cette saison. L’ancien de Pontault-Combault et d’Aix, auteur d’une très belle performance le week-end dernier avec les Cessonnais contre Limoges, a signé pour les deux prochaines saisons, jusqu’en 2026, à Dunkerque. L’entraîneur Franck Maurice se réjouit de l’arrivée future d’un gardien qui « va nous apporter toute son expérience et son explosivité » et qui formera « un binôme très complémentaire » avec Mehdi Harbaoui, dont l’engagement avec l’USDK est connu depuis plusieurs semaines.

    L’actuel dixième de Starligue partira donc sur un nouveau cycle dans les buts, après le départ en septembre de Samir Bellahcene à Kiel – au départ en prêt, puis définitif – et l’annonce de la signature pour l’année prochaine de Valentin Kieffer à Chambéry, officialisée en décembre. Simon Sejr, arrivé en cours de saison pour faire la paire avec Kieffer, n’est pas conservé. Le gardien danois fait son retour dans son pays après son expérience dunkerquoise et précédemment à Balingen en Allemagne, puisqu’il s’est engagé à partir de l’été avec Aarhus, club de deuxième division danoise, encore en course pour la montée dans l’élite.

    MG

  • Thursday 29 February 2024 - 20:21
    ZAADI DEUNA Grace (Equipe de France)

    La France retrouvait la Slovénie pour le compte de la troisième journée des qualifications pour l’EHF Euro 2024, qui aura lieu en Autriche, en Hongrie et en Suisse, en décembre prochain.

    De retour sur les parquets après leur sacre au Mondial, où elles avaient battu leur adversaire du soir 31 – 27, les Bleues se déplaçait en Slovénie pour le premier match de la double confrontation. Deux victoires en deux rencontres et les joueuses de l’équipe de France assureraient leur ticket pour l’Euro.

    Dans ce premier duel, Olivier Krumbholz a choisi de réintégrer toutes ses championnes du Monde, exceptées Camille Depuiset, blessée, et Oriane Ondono, restée en France avec Floriane André. De leur côté, les Slovènes comptent dans leur rang l’inamovible Ana Gros, mais aussi la rugueuse Natasa Ljepoja ou encore l’arrière droite Tjasa Stanko, qui avait inscrit sept buts face aux françaises, dans la phase de groupe du dernier Mondial.

    Olivier Krumbholz a aligné son sept de départ classique avec Laura Glauser dans les buts, Chloé Valentini et Alicia Toublanc aux ailes, Pauletta Foppa en pivot et le trio Flippes-Horacek-Nze Minko, sur la base arrière. Après un premier but Slovène, les Françaises mettent du rythme dans ce début de match et reprennent les devants au score sur un but de Pauletta Foppa après un jeu de transition rapide (1 – 3, 3′). Les travers du début de Mondial des Bleues sont ensuite revenus avec quelques pertes de balles en attaque, des tirs arrêtés par Amra Pandzic et une défense prise de court par la belle relation entre la base arrière slovène et sa pivot Ljepoja (5 – 4, 8′). Olivier Krumbholz a débuté, comme à son habitude, son turnover avec l’entrée en jeu de Grâce Zaadi Deuna, dès la dixième minute. La joueuse du CSM Bucarest est rapidement rentrée dans sa partie, multipliant les bonnes défenses, les interceptions et les passes décisives pour ses partenaires, dont celle pour Coralie Lassource, sur une course de rentrée en pivot. Laura Glauser sort un nouveau ballon et les Françaises repassent devant (7 – 8, 20). Après une baisse de rythme, liée à de nombreux changements de part et d’autre, le jeu s’est de nouveau accéléré en fin de période, avec le retour de Laura Flippes et Estelle Nze Minko sur la base arrière. Grâce Zaadi Deuna conclue la première période sur un tir au forceps (11 – 13, MT).

    Pour la seconde période, un seul changement par rapport au sept de départ avec Laura Glauser qui laisse sa place à Hatadou Sako dans les buts bleus. Les Françaises sont bien revenues en début de seconde période, menant rapidement de quatre longueurs sur un but de Tamara Horacek (12 – 16, 34′).  Après une infériorité bien gérée, les Bleues prennent le dessus sur leur adversaire. Hatadou Sako sort un pénalty tiré par Ana Gros, les interceptions permettent un jeu rapide en lançant Chloé Valentini ou Coralie Lassource et l’écart se creuse (18 – 27, 46′). Restent quelques fulgurances d’Ana Gros qui permettent aux Slovènes de ne pas sombrer. Sur une nouvelle interception, Lucie Granier permet de mener de dix buts après un enchaînement de bons impacts en défense (19  -29, 49′). Pour la fin de match, Olivier Krumbholz demande à ses joueuses, lors de son temps mort, de poursuivre leur effort et de travailler sur des croisés à l’opposé du pivot, et fait tourner son effectif sans pour autant perdre en qualité de jeu. Déborah Lassource entre également en jeu et la défense française s’étage pour proposer d’autres plans de jeu, avec Estelle Nze Minko en pointe. La Slovénie sombre complètement en fin de match, étouffée par les coéquipières de Lucie Granier, qui clôt le score sur une avance de quinze buts (20 – 35, SF).

    Les Bleues ont livré une seconde période sérieuse tant sur l’efficacité au tir qu’en défense. Une victoire dans ce premier acte permet d’espérer une qualification dès ce week-end, à Orléans, pour le retour des Françaises devant leur public après le titre de championnes du Monde. GrÂce Zaadi Deuna et Coralie Lassource ont montré qu’elles étaient de retour en pleine forme et qu’Olivier Krumbholz peut compter sur elles à quelques mois des JO.

    Les Stats des Bleues

    Gardiennes : Glauser (9 arrêts/21 tirs dont 0/2 pen.), Sako (9 arrêts/17 tirs dont 1/1 pen.)
    Joueuses de Champs : Nocandy (3/4), Toublanc, Valentini (2/5), C. Lassource (4/4), Zaadi Deuna (2/5), Flippes (5/6), O. Kanor (3/6), Horacek (3/3 dont 1/1 pen), D. Lassource, Foppa (3/4), Nze Minko (3/5), Granier (5/5), Bouktit (2/4), Grandveau (0/2)
    Exclusions temporaires : Foppa, O.Kanor

     

     

     

     

  • Thursday 29 February 2024 - 20:31
    Ferran Sole Sala of Paris Saint-Germain Handball

    C’était un match piège, les Parisiens ont buté face à Zagreb. Au terme d’une rencontre disputée, parfois brouillon, ce sont les Croates à domicile qui l’emportent, privant ainsi Paris d’une potentielle deuxième place (28-26, score final) et d’un passage obligé en 8emes de finales pour envisager d’aller plus loin en Ligue des Champions.

    Les deux équipes dos à dos

    Les premières minutes du match ont laissé présager un combat intense sur le plan physique et défensif, avec un score de 1-1 à la 5e minute. Les arrières parisiens, Jacob Holm, titulaire aujourd’hui, et Robin Kent Tonnesen, ont activement contribué à l’attaque, permettant à Paris de revenir au score (3-3 à la 8e minute). Malgré une défense bien organisée, Paris a rencontré des difficultés à accélérer le jeu et à trouver des solutions rapides en attaque. Les coéquipiers de Luc Steins ont buté sur une défense ultra-solide (6-5 à la 15e minute). Deux buts successifs de Mathieu Grébille ont redonné l’avantage à Paris (6-7 à la 18e minute).

    Alors que ces deux équipes ont l’habitude de jouer sur des phases rapides, elles ont éprouvé des difficultés à se trouver aujourd’hui, avec des pertes de balles qui se sont multipliées des deux côtés. Les défenses ont largement dominé (9-8 à la 22e minute). Finalement, deux exploits individuels d’Elohim Prandi, de loin, ont permis au club de la capitale de revenir à égalité avec les Croates (13-13 à la 30e minute).

    Zagreb fait la différence

    Nikola Karabatic entame cette seconde période au poste d’arrière gauche et dynamise ces premières minutes avec un but et une passe décisive (14-15 à la 33e minute). Du côté croate, l’arrière droit gaucher Luka Klarica est en feu ce soir, ayant déjà inscrit 8 réalisations. Bien que les Parisiens ne brillent pas en attaque ce soir, leur défense n’est pas non plus à son meilleur niveau, avec des pertes de balles et des oublis offensifs qui s’enchaînent. Cependant, Zagreb ne parvient pas à prendre une avance significative au score (19-19 à la 42e minute). Grâce à un repli défensif appliqué, Zagreb empêche les Parisiens de prendre de la vitesse. De plus, le jeune Matej Mandic ferme la boutique (22-21 à la 48e minute).

    C’est Ferran Sole et Andreas Palicka, fraîchement entrés, qui sonnent la révolte, ramenant les deux équipes à égalité (24-24 à la 53e minute). L’Arena de Zagreb pousse ses joueurs, mais le capitaine parisien, utilisé en attaque dans un 7 contre 6, offre l’avantage à ses coéquipiers. Dans une fin de match qui s’annonce électrique, Paris va terminer la rencontre à 6. Matej Mandic et Luka Klarica (10 buts), impeccables ce soir, signent une victoire référence (28-26, score final).

    Aurélien Fort

  • Thursday 29 February 2024 - 22:24
    Equipe Montpellier Handball

    La logique a été respectée ce soir. Montpellier a tout donné, mais Veszprém était trop fort, même si la première mi-temps a été remportée par les Montpelliérains. La seconde période a été moins prolifique avec seulement 13 buts marqués, conduisant au score final de 31-37.

    Un Montpellier décimé accueille l’ogre hongrois, Veszprém, une semaine après la défaite contre Plock et celle face à Paris. Montpellier espère cette fois-ci mieux faire que la précédente rencontre, où ils dominaient pendant 45 minutes avant de finalement craquer.

    Montpellier y croit

    Dès le début du match, Nedim Remili inscrit deux buts (1-2). Montpellier s’efforce d’améliorer son jeu offensif par rapport aux dernières rencontres, mais se heurte à un Rodrigo Corrales déjà en forme. La défense héraultaise est prise au dépourvu par la connexion entre le demi-centre Nedim Remili et Ludovic Fabregas (3-5 à la 8e minute). Patrice Canayer, pour contrer les attaques hongroises, positionne Jaime Fernandez en position haute pour défendre en 1-5. Cependant, ce soir, rien n’arrête le MVP du dernier Euro (6-10 à la 14e minute).

    Les Montpelliérains trouvent un second souffle, parvenant à stabiliser l’écart autour de -3, avec des solutions trouvées en attaque (15-12 à la 22e minute). La défense dirigée par Patrice Canayer est également à la hauteur face aux remplaçants de Veszprem. Kylian Prat, particulièrement en forme, signe une excellente entrée et ramène son équipe à une longueur (16-17 à la 28e minute). Montpellier, grâce à des interceptions et deux contre-attaques de Sebastian Karlsson, prend l’avantage au score à la mi-temps. Après un début de match qui semblait complètement déséquilibré, le MHB n’a rien lâché et rentre au vestiaire avec l’avantage (18-17 à la 30e minute).

    Veszprém finit fort

    Dans cette rencontre axée sur l’attaque, la seconde mi-temps démarre sur les chapeaux de roue, avec 5 buts en 3 minutes (20-20 à la 33e minute). Le MHB doit élever son niveau de jeu pour espérer remporter la rencontre (21-24 à la 39e minute). Comme lors du premier acte, Veszprém prend rapidement l’avantage en début de seconde période (21-26 à la 41e minute). Malgré de bonnes intentions, le manque de rotation du côté héraultais semble faire la différence. Même en situation de 6 contre 4, la solution n’est pas trouvée immédiatement (24-30 à la 48e minute). Les arrêts de Rémi Desbonnet réveillent les Blues Fox en tribune qui ne baissent pas les bras.

    Montpellier à présent, peine à trouver ses marques, et les jeunes pousses en profitent pour accumuler de précieuses minutes (28-34 à la 55e minute). Nedim Remili, chef d’orchestre de Veszprém, signe un match quasi parfait sur le plan offensif et inscrit le dernier but de son équipe (31-37, score final).

    Aurélien Fort

     

  • Friday 01 March 2024 - 09:53
    Aissatou KOUYATÉ – Crédit : Emma da Silva/Icon Sport

    Revenue sur les terrains en fin d’année, après trois saisons compliquées par les blessures, Aïssatou Kayouté quittera Brest Bretagne Handball cet été.

    En décembre 2023, lors de la Femina Cup qui se jouait pendant le Mondial, Aïssatou Kayouté avait refoulé les terrains avec le maillot du BBH. Après une série de blessures commençant par les ligaments croisés en 2021 et 2022, puis la rupture du tendon d’Achille en 2023, l’arrière droite formée à Fleury les Aubray semble de nouveau être en mesure de performer. En atteste son retour dans le groupe en championnat et en Ligue des Champions. Arrivée en Bretagne il y a trois saisons, Aïssatou Kouyaté va connaître sa première aventure à l’étranger où elle retrouvera ses actuelles coéquipières Jenny Carlson et Djurdjina Jauković au ŽRK Budućnost Podgorica. La médaillée d’argent de l’Euro 2020 paraphe un contrat de deux ans avec le club monténégrin.

     

  • Friday 01 March 2024 - 12:27

    Le sélectionneur des Bleus a dévoilé ce matin sa liste pour la semaine internationale de mars ponctuée par le Trophée des Continents qui se disputera à Montpellier. A noter la présence dans le groupe du gardien de but d’Istres, Vincent Gérard, et Benoît Kounkoud de Kielce.  

    C’est un groupe de 23 joueurs qui se retrouvera dans le courant du mois de mars pour une semaine de stage ainsi que pour participer au Trophée des Continents organisé à Montpellier aux côtés de l’Argentine, l’Egypte et le Brésil. Après un premier rassemblement à la Maison du Handball à Créteil le lundi 11 mars, les Bleus prendront la direction de Montpellier le jeudi suivant pour entamer une série de deux matchs face à l’Argentine et l’Egypte. L’équipe de France débutera face à l’Argentine (jeudi 14 mars à 21h10) qualifiée pour les J.O puis les Bleus enchaineront face au champion d’Afrique, l’Égypte, le samedi 16 mars à 16h15.

    Avec Vincent Gérard et Benoît Kounkoud

    Le sélectionneur a fait confiance à un groupe similaire à celui rassemblé en décembre dernier pour entamer la préparation de l’Euro 2024 y compris avec le gardien de but Vincent Gérard, qui évolue désormais en Proligue à Istres, mais aussi avec l’ailier droit Benoît Kounkoud toujours sous le coup d’une enquête judiciaire pour une accusation de tentative de viol. Pour la FFHB, le réunionnais est toujours sélectionnable l’enquête est toujours en cours.

    Le programme

    Jeudi 14 mars  

    • 18h30 : Japon – Égypte,
    • 21h10 : France – Argentine

    Samedi 16 mars 

    • 13h45 : Argentine – Japon
    • 16h15 : France – Égypte

    Le groupe des 23 joueurs

    Gardiens : Samir Bellahcene (THW Kiel) – Charles Bolzinger (Montpellier HB) – Rémi Desbonnet (Montpellier HB) – Vincent Gérard (Istres Provence HB)

    Ailiers gauches :  Hugo Descat (Telekom Veszprem) – Mathieu Grebille (Paris Saint Germain Handball) – Dylan Nahi (Industria Kielce)

    Arrières gauches : Thibaud Briet (HBC Nantes) – Nikola Karabatic (Paris Saint Germain Handball) – Timothey N’Guessan (FC Barcelone) – Élohim Prandi (Paris Saint Germain Handball)

    Demi-centres : Kentin Mahé (Telekom Veszprèm) – Aymeric Minne (HBC Nantes) – Nedim Remili (Telekom Veszprèm)

    Pivots : Ludovic Fabregas (Telekom Veszprèm) – Luka Karabatic (Cap – Paris Saint Germain Handball) – Karl Konan (Montpellier HB) – Nicolas Tournat (Industria Kielce)

    Arrières droits : Dika Mem (FC Barcelone) – Melvyn Richardson (FC Barcelone)

    Ailiers droits : Benoit Kounkoud (Industria Kielce) – Yanis Lenne (Montpellier HB) – Valentin Porte (Montpellier HB)

  • Friday 01 March 2024 - 15:50
    Pierre-Alexis Favril (Equipe de France U19)

    Ce jeudi 27 février, à Vienne, les groupes des Euros U18 et U20 ont été tirés. Dans les deux cas, les Bleuets feront face à de sérieux opposants dès le début de la compétition.

    Si les internationaux U18 vont, nécessairement, découvrir leurs adversaires et se placer pour la première fois face aux formations qui les suivront durant les 4 prochaines années, les U20 ne partent pas de rien. Absents du mondial U19 l’été dernier, ils se retrouveront dans le groupe du favori espagnol, mais également des surprenants Féroïens et des Suisses.

    Les Français devront ferrailler face aux doubles champions

    Pour les partenaires du Nantais Pierre-Alexis Favril ou du Montpelliérain Kylian Prat, c’est l’Espagne, championne en titre, qui se dressera comme principal adversaire du groupe C. Pour rappel,  cette Espagne, championne du monde U19 l’été dernier et d’Europe U18 l’été d’avant, est celle des jumeaux Cikusa – Petar et Djordje – qui se sont révélés aux yeux du grand public en Ligue des champions avec Barcelone cette saison. Au mois de janvier, les Français ont eu l’occasion de croiser le fer avec les Hispaniques, dans un duel qui s’est soldé par un large revers des tricolores (21-33). Ils ont désormais un peu moins de 6 mois pour rattraper le retard face au champion du monde et d’Europe en titre.

    Derrière, les Bleuets feront face à une génération Féroïenne qui, comme leurs aînés en janvier, ont détonné l’été dernier avec une 8ème place. Les partenaires du serial-buteur de Savehöf Oli Mittun auraient même pu espérer mieux sans une courte défaite face aux médaillés de bronze égyptiens en quarts (34-38). Enfin, les Suisses, absents l’été dernier, devraient faire figure de petit poucet de la poule. Les Français auront l’occasion de se jauger face à eux lors de l’Airport Trophy fin juin, aux côtés de l’Allemagne et de l’Espagne.

    Depuis le début de saison, les U20 ont affronté l’équipe A Belge en novembre, avec un revers honorable (33-38), puis, début janvier : l’Espagne (défaite 21-33), l’Allemagne (victoire 31-28) et le Portugal (défaite 30-31).

    Le calendrier des U20

    • 14 au 17 mars : tournoi Tiby à Serris (77) face à la Hongrie, la Slovénie et une troisième formation européenne ;
    • 27 au 30 juin : Airport Trophy à Zurich, face à l’Allemagne, l’Espagne et la Suisse ;
    • 10 au 21 juillet : championnat d’Europe U20 à Celje, en Slovénie.
    Alban Simonnet (Equipe de France U19)

    Les U18 face à l’Allemagne

    Comme tous les deux ans, le championnat d’Europe U18 laisse davantage de place au doute, avec des joueurs encore peu connus en club ou sur le plan international. Notre équipe de France jeune, coachée par Franck Prouff – et Patrice Annonay du côté des gardiens – devra faire face, dans leur poule B, à l’Allemagne, la Pologne et la Macédoine du Nord. Là aussi, c’est le voisin européen Allemand qui devrait faire figure de gros adversaire, alors que la formation germanique est habituée du haut de tableau des joutes européennes jeunes. Concernant la Pologne, les Bleuets auront l’occasion de rencontrer leur futur adversaire lors d’un match amical début mai.

    Cette saison, les Tricolores U18 ont déjà affronté la Tunisie (large victoire 38-23), la Hongrie et la Croatie (défaites 27-29 et 25-30) en novembre, ainsi que la Serbie à deux reprises débuts janvier (une défaite 29-30 et une victoire 34-32).

    Le calendrier des U18

    • 8 au 12 mai : tournoi en Tunisie face à la Hongrie, la Pologne et le pays hôte ;
    • 12 au 28 juillet : préparation de l’Euro & matchs face à l’Espagne à Pessac, et face à une autre formation lors de la seconde semaine ;
    • 1 au 6 août : fin de préparation au Monténégro ;
    • 7 au 18 août : championnat d’Europe U18 à Podgorica, au Monténégro.

    Antoine Piollat

  • Friday 01 March 2024 - 17:26
    Kamil Syprzak of Paris Saint-Germain Handball

    Arrivé il y a désormais 4 ans au PSG Handball, le pivot polonais Kamil Syprzak vient de prolonger son contrat pour deux saisons supplémentaires avec le champion de France. Il est désormais lié au club jusqu’en juin 2027

    Le serial buteur polonais, Kamil Syprzak, a décidé de prolonger son histoire d’amour avec la capitale française en prolongeant son contrat pour deux années supplémentaires avec Paris. Arrivé en 2019, après avoir passé 4 saisons en Espagne au FC Barcelone, le natif de Plock est devenu en l’espace de 4 saisons un joueur incontournable du dispositif parisien avec lequel il a déjà gagné quatre championnats de France (2020, 2021, 2022, 2023), deux Coupes de France (2021, 2022) et deux Trophées des Champions (2019, 2023). En 202 matches sous la tunique parisienne, le joueur de 2m07 a cumulé 511 buts, dont 193 réalisations en Ligue des Champions.

    Kamil Syprzak a déclaré « Je suis ravi et honoré de poursuivre mon aventure au Paris Saint-Germain Handball. La confiance de la direction, du staff et de mes coéquipiers a renforcé ma volonté de continuer à porter le maillot Rouge & Bleu. L’environnement au Club me permet de pratiquer le meilleur handball de ma carrière. J’ai le sentiment que je peux aller encore plus loin dans mon évolution pour contribuer aux futurs succès de notre équipe et rendre nos supporters fiers. Je tiens à les remercier pour leur soutien permanent qui nous pousse à être toujours plus performants. ».

  • Friday 01 March 2024 - 17:38

    A 100 jours du coup d’envoi du Final4 de la Ligue des Champions masculine à la Lanxess Arena de Cologne, l’EHF a dévoilé le nom de l’artiste qui se produira pendant le we tant attendu par l’ensemble des fans de handball en Europe. Une fois de plus, les organisateurs ont mis la barre haute avec l’artiste internationale, d’origine américaine, Anastacia.

    Chanteuse et compositrice américaine, Anastacia s’est faite connaître en 1999 avec son tube « I’m Outta Love« . Son premier album en 2002 s’est vendu à plus de 7 millions exemplaires à travers le monde. Les fans présents à Cologne pourront écouter certaines des chansons les plus populaires de l’artiste, dont son single « Best Days », les 8 et 9 juin.

    Anastacia a déclaré «Je suis plus que ravi de faire partie du TruckScout24 EHF FINAL4 2024. Alors que la musique et le sport créent une très forte synergie, j’ai hâte d’interpréter mon single ‘Best Days’, qui correspond au prestige et à l’intensité de cet événement. événement. J’ai hâte de faire partie de l’atmosphère électrisante de la LANXESS Arena les 8 et 9 juin ».

  • Friday 01 March 2024 - 23:09

    La nouvelle a été officialisée aujourd’hui : les derniers candidatures pour l’organisation des mondiaux 2029 et 2031 sont connues, à la fois pour le handball féminin et masculin.  

    Du côté des dames tout d’abord, l’Espagne organisera le mondial 2029 seule, tandis qu’on retournera à une organisation conjointe pour le mondial 2031 avec la Tchéquie et la Pologne. Du côté des messieurs cette fois, l’IHF devra faire un choix. Suite au retrait de l’Arabie Saoudite notamment, il subsiste deux candidatures conjointes, la première entre le Danemark, l’Islande et la Norvège, tandis que la deuxième regroupe la France et l’Allemagne. Ces décisions seront prises lors de la prochaine assemblée de l’IHF qui aura lieu le 16 avril 2024 à la maison du handball à Créteil. Ce qui est désormais certain, c’est que la France organisera de nouveau une compétition sur son sol prochainement.

    Petit rappel des organisateurs des prochains mondiaux :

    Mondiaux Féminins : 

    • 2025 : Allemagne/Pays-Bas
    • 2027 : Hongrie

    Mondiaux Masculins : 

    • 2025 : Croatie/Danemark/Norvège
    • 2027 : Allemagne
  • Saturday 02 March 2024 - 07:30

    En bas de tableau, les Dunkerquois et les Cessonnais ont fait les bonnes opérations en battant des concurrents directs au soir de cette 19ème journée. Malmené en première période, le H a ensuite déroulé en seconde face à la lanterne rouge Dijon. Saran a craqué en fin de match et s’incline contre Aix à domicile.

    Dunkerque et Cesson-Rennes, solides vainqueurs à l’extérieur

    Au Palais des Sports Robert Oubron, les débats sont très équilibrés entre deux des Union Sportive de Liqui Moly Starligue. Après six minutes, Benjamin Afgour a le temps d’ajuster en tant que pivot pour une égalisation dunkerquoise (3-3, 6′). Les buts s’enchaînent entre les deux équipes malgré quelques arrêts de Dylan Soyez et Valentin Kieffer. La défense nordiste récupère le ballon et Rasmus Nielsen ne loupe pas l’opportunité de donner un avantage de deux buts pour la première fois de la rencontre (6-8, 13′). Les Cristoliens restent cependant toujours dans le coup. Ils reviennent à hauteur de leurs adversaires grâce à Dorde Dekic puis Bruno Butorac (10-9, 17′). L’US Créteil Handball peut avoir des regrets sur ce premier acte. A plusieurs reprises, les locaux ont l’opportunité de prendre deux longueurs d’avance à leur tour, mais manquent de réalisme en transition. Au contraire des Dunkerquois qui ne manquent pas leurs occasions, avec notamment Steve Marie-Joseph qui remet les deux équipes à égalité (12-12, 24′). Dunkerque termine bien cette première période sur un but de Valentin Kieffer dans une cage laissée vide (14-16, M-T).
    Ce début de seconde période débute mal pour Créteil. Les joueurs offensifs butent sur un Kieffer impérial dans ses cages. En face, les Nordistes embellissent les arrêts de leur portier, à l’image de Tom Pelayo, qui donne un avantage de cinq buts à son équipe (15-20, 39′). L’équipe val-de-marnaise n’y arrive plus dans ce deuxième acte. Défensivement, elle subit l’impact offensif des visiteurs avec cinq jets de sept mètres concédés, neuf sur l’ensemble de la rencontre. Impérial dans cet exercice, Jean-Loup Faustin réussit un 5/5. Malgré leur avance au score, Dunkerque fait le jeu jusqu’au bout comme sur ce kung-fu de Dylan Tossin, conclu par Pelayo (21-30, 53′).  Au terme de la rencontre, les ch’tis repartent avec les deux points sur un score de 24-32. Ils ne l’avaient plus emporter au Palais des Sports depuis septembre 2019 et un score de 27-20.

    Avant la rencontre, seulement un point d’écart sépare Ivry de Cesson-Rennes. Et à la fin, c’est Cesson-Rennes qui fait la bonne opération en prenant une marge de trois points. Les Ivryens vivent un début de match plus que délicat avec peu d’efficacité au shoot. Le coach Didier Dinart est contraint de poser un premier temps mort après seulement dix minutes, avec déjà un retard de quatre buts à combler (2-6, 10′). Mate Sunjic tente bien de retarder l’échéance, mais ce sont bien les Bretons qui creusent l’écart. Les locaux ne marquent pas pendant plus de dix minutes et voient leurs chances de s’imposer considérablement se réduire. Junior Tuzolana puis Daniel Mosindi à deux reprises font trembler les filets. Le score est déjà lourd après 24 minutes (4-12, 24′). L’écart reste identique au terme de cette première période.

    Les deux équipes repartent sur un gros rythme avec douze buts inscrits en seulement dix minutes. Antonin Mohamed est le dernier buteur de cette période pour un compteur toujours bloqué à -8 (13-21, 40′). Les Franciliens ont bien tenté un sursaut d’orgueil, portés par Maxime Petit, auteur de sept buts, mais ils partaient de beaucoup trop loin pour aller chercher les deux points. Auguste Longuerinas achève cette partie sur un score final de 28-32. Troisième victoire de la saison à l’extérieur au meilleur des moments pour des Cessonnais, qui s’offrent une marge d’avance sur la zone rouge.

    Nantes et Aix font la différence en seconde période

    Dijon a mené la vie dure aux Nantais pendant une période avant de subir la loi du plus fort durant les trente dernières minutes. Ce n’est pas moins de 114 tirs qui ont été comptabilisés sur l’ensemble de la rencontre. Après un peu plus de dix  minutes, le « H » pense prendre un premier écart important de quatre buts grâce à Jérémy Toto, mais le promu dijonnais en décide autrement (10-6, 11′). Quelques tirs manqués des Nantais, quelques arrêts de Wassim Helal et revoilà les Côte d’Oriens dans le coup. Yanis Mancelle inscrit le but égalisateur à cinq minutes de la pause (15-15, 25′). Dans ces cinq dernières minutes, les Nantais se révoltent et ne veulent pas laisser espérer les Dijonnais. Théo Avelange Demouge inscrit le dernier but nantais de cette première période avant qu’Arthur Pécaud réagisse sur le gong (20-18, M-T).

    Cette fin de première période a fait du bien aux pensionnaires de la H Arena qui montrent un visage plus conquérant dans le second acte. Et des Dijonnais asphyxiés par le deuxième du championnat. Les Nantais infligent tout d’abord un 5-0 en cinq minutes avec notamment trois buts de Valero Rivera. Marc Poletti vient casser la dynamique mais les hommes de Grégory Cojean réussissent une deuxième salve de six buts consécutifs pour un écart porté à +12 ( 31-19, 40′). La différence de buts se stabilise ensuite aux alentours de +10 pour Nantes. Le club bourguignon peut compter sur Loïs Pasquet pour cette stabilité au score avec sept buts inscrits. Il ne peut toutefois pas empêché la défaite de son équipe sur un score prolifique en buts de 47-34.

    Saran y a cru à cette victoire cruciale pour le maintien … pendant 55 minutes. Avant de baisser les armes dans les derniers instants et s’incliner de deux buts. Les locaux mettent les ingrédients d’entrée et commencent idéalement sur un score de 3-0 (3-0, 3′). Les visiteurs reviennent pendant un temps à égalité avant que les Saranais repassent la deuxième et prennent quatre longueurs d’avance sur une réalisation de Florian Delecroix (9-5, 17′). Saran et Aix jouent au jeu du chat et de la souris. Les Loirétains prennent les devants mais les Provençaux recollent une nouvelle fois et passent devant grâce à un jet de sept mètres converti par Gabriel Loesch (10-11, 22′). Indécis jusqu’au gong, les Septors prennent finalement l’avantage grâce à Luka Radovic avant de retourner aux vestiaires (17-16, M-T).

    Plus 3, plus 4 puis plus 5 ! Comme en première période, l’équipe locale débute parfaitement le second acte en prenant cinq longueurs d’avance, avec un Ivan Panjan, bien inspiré sur des shoots tentés par Romain Lagarde (21-16, 36′). Là encore, le PAUC reste dans la course mais sans réussir à totalement recoller, quant à Saran qui compte toujours ses buts d’avance au tableau d’affichage (27-24, 50′). Toujours menés, les visiteurs vont réussit à inverser la tendance dans les dernières minutes. Ian Tarrafeta remet les équipes à égalité, avant que Mathieu Ong leur donne l’avantage, une première depuis la 22ème minute (28-29, 55′). Saran revient à jeu égal mais n’arrive plus à reprendre le jeu à son compte. Aix ne lâche plus son avantage grâce à Loesch, bourreau des locaux dans le money-time. Il inscrit les quatre derniers buts de son équipe, onze au total pour un succès 34-32.

    A Créteil, Riotte Alexandre

  • Sunday 03 March 2024 - 12:13
    Maxime Langevin, Gonfreville l’Orcher (crédits : Union Sportive Dreux-Vernouillet Handball)

    Un nouveau weekend riche en adversités en Nationale 1 Fédérale : Gonfreville l’Orcher crée la surprise en accrochant le PSG sur ses terres (31-31), permettant à Saintes de confirmer son beau début de saison et rejoindre le Top3 après son succès face à Lanester (27-34). Les autres rencontres auront elles aussi satisfait leurs publics, et tous se sont joués à moins de 2 buts.

    Si les deux premières rencontres de Gonfreville de 2024 leur avaient rapporté peu de points (courtes défaites face à Hazebrouck et Martigues), les Normands retrouvent du poil de la bête ces dernières semaines. Après un succès à domicile face à Lanester la semaine passée (34-31), c’est dans la salle de la réserve du Paris Saint-Germain que les Rouges sont parvenus à accrocher un point, leur permettant de quitter la zone rouge. Si les locaux dominent la rencontre durant les deux tiers du match – avec des gardiens toujours efficace et le futur Sélestadien Tony Mendy qui rappelle qu’il n’est jamais en reste lorsqu’il s’agit de tirer (11/18 au shoot) -, les visiteurs vont s’affirmer dans le dernier quart d’heure. La recette est celle que l’on trouve bien souvent dans les succès gonfrevillois : un Enzo Pelissier bien aidé par sa défense et efficace entre ses poteaux (15 arrêts), et un Maxime Langevin – meilleur buteur de la poule jusqu’ici – qui fait parler son expérience face au but (9/12, dont 6 buts dans le second acte). Aussi, en 10 minutes, les hommes d’Olivier Orfevres renversent la rencontre et empêchent Paris d’enclencher le rouleau compresseur si souvent observé dans ses secondes périodes (20-16, 32′ ; 23-25, 45′). Les débats vont ainsi s’équilibrer dans le money time, et alors que les visiteurs reprennent l’avantage à deux minutes du terme, c’est l’efficace Louis Perreux qui inscrira sa 5ème réalisation pour laisser les équipes dos à dos au coup de sifflet final (31-31). Alors que nombre de leurs défaites se sont jouées, cette saison, dans les derniers instants, la formation normande peut se satisfaire d’avoir bien géré les derniers quart d’heure de ses deux dernières rencontres : prochain test, dans deux semaines, face à la machine annécienne.

    Tony Mendy, Paris Saint-Germain II (crédits : Guillaume Boitiaux)

    Dans le haut de tableau, le Paris Saint-Germain n’est pas la seule formation à s’être inclinée. Face à l’Élite Val d’Oise, les Loups de Mulhouse-Rixheim ont été complètement étouffés par la défense locale, et auront été contraints de s’incliner d’une longueur. Dans un match plus qu’accroché marqué par des attaques timorées, ce sont les locaux qui mèneront les débats (11-7, 30′). Les attaques voient s’installer un duel entre les deux arrières Simon Lavialle pour les locaux (8 buts) et Étienne Claire pour les visiteurs (7 buts). Les premiers parviendront à tenir bon, et à s’imposer pour la première fois de 2024 (20-19). Les Val d’Oisiens espèrent enchaîner chez leur voisin de Boulogne-Billancourt.

    Annecy & Saintes réalisent les bonnes opérations

    Ces défaites du PSG et Mulhouse-Rixheim profitent logiquement aux bourreaux de Boulogne-Billancourt de ce samedi : le CSAV d’Annecy, qui prend le large. Si les Haut-Savoyards ont su faire le trou en fin de première période et tenir leur écart en seconde (9-15, 17′ ; 24-29, 49′), l’ACBB a joué crânement sa chance jusqu’au bout et est parvenue à revenir s’échouer à une longueur du dauphin du championnat (31-32). On notera dans cette rencontre l’impeccable performance de l’arrière gauche boulonnais de 23 ans Mari N’Diakha (7/7), comme la performance du capitaine annécien Simon Mayayo (8/8). Le CSAV consolide ainsi sa seconde place à 24 points, soit 5 devant le PSG et… Saintes.

    Mari N’Diakha, Boulogne-Billancourt (crédits – Jean-Pierre Maes)

    Tenant son statut de favori du côté de Lanester, les hommes de Yannick Verdier ont assuré la plus large victoire du weekend dans le second acte. Arrivé de Villeurbanne cet hiver, l’ailier gauche sénégalais Souleimany Toure continue de prouver son efficacité pour les Néo-Aquitaine avec 7 buts à son actif, tandis que son homologue à droite Lassana Toure en a inscrit 6. Malgré la rude résistance d’un Andy Dumitrache en grande forme pour les Bretons (10/14), les Violets de Lanester s’inclinent logiquement (27-34). Désormais à égalité aux points avec les jeunes du PSG, Saintes atteint la 3ème place grâce au goal average général (le match aller entre les deux équipes s’était conclu sur un score de parité). Ce statut quo sera toutefois de courte durée, les Renards de Saintes recevant leurs concurrents direct dès la prochaine journée.

    Tremblay & Dreux-Vernouillet s’imposent dans le money time

    Enfin, dans les autres rencontres, Martigues a subi la valeureuse remontada de la réserve de Tremblay. Dominateurs en fin de premier acte (20-14, 30′), avec un Alban Pontlevoy en feu (9/11, dont 6 buts dans le second quart d’heure), les Martégaux vont subir le retour des jeunes Tremblaysiens dans le second acte. Fidèle au poste, l’international jeune Youness Mansari porte l’attaque de son équipe (7/11), tandis que Graciel-Yanis Quere, entré à la pause, supplée parfaitement Yani Hammouma dans les cages (17 arrêts à eux deux). Bien qu’Adrien Falgon ait également du répondant dans les cages sudistes (16 arrêts), la dynamique s’inverse et les visiteurs se rapprochent dangereusement des locaux au score (23-22, 40′). La différence se fera dans le money time, et le capitaine Tom Frétigne donne pour la première fois depuisl le début de match l’avantage aux siens, avant de le porter à 2 longueurs (29-31, 55′). Les visiteurs négocieront mieux les ballons chauds, et Mansari met un terme à la rencontre par un but à 15 secondes du terme (31-32). Les hommes de Franck Bulleux n’auront pas l’adversaire le plus léger pour relever la tête lors de la prochaine journée, avec un déplacement chez le leader, Dreux-Vernouillet. Accrochés pendant 45 minutes, les Euréliens se seront imposés face aux Nordistes d’Hazebrouck grâce à un Dmytro Gunko (7/10) toujours efficace sur la base arrière, et un Théo Lebon plus fiable que jamais depuis son aile droite ou depuis les 7 mètres (9/11, dont 3 pen.). Si la fin de match sera notamment marquée par le carton bleu reçu par Anthony Carette, portier hazebrouckois, les visiteurs s’imposeront sans trembler pour conserver leur trône (27-29).

    Retrouvez le classement et tous les résultats de la N1 fédérale sur l’espace Résultats !

    Antoine Piollat

  • Sunday 03 March 2024 - 18:31

    Quatre jours après leur écrasante victoire en Slovénie, les Bleues retrouvaient les coéquipières d’Ana Gros pour les débuts de la phase retour des qualificatifs à l’Euro 2024. D’ores et déjà qualifiées pour la compétition européenne, ce rendez-vous était marqué par le retour des Bleues devant leur public avec une très large victoire. 

    Après leur sacre Mondial, les Françaises retrouvaient leur public pour célébrer leur titre, bien que les têtes soient déjà tournées vers l’Euro 2024, qui aura lieu en Autriche, en Hongrie et en Suisse. Dans La CO’MET d’Orléans, où les Bleues jouaient pour la première fois de son histoire, Olivier Krumbholz a décidé de laisser Hatadou Sako et Déborah Lassource en tribunes et d’aligner Floriane André et Oriane Ondono sur la feuille de match, restées en France en début de semaine.

    Les Bleues débutent avec Laura Glauser dans les buts, Chloé Valentini et Alicia Toublanc aux ailes, Pauletta Foppa au poste de pivot et Laura Flippes, Tamara Horacek et Estelle Nze Minko sur la base arrière. Les Françaises ouvrent le score par l’intermédiaire de Chloé Valentini, après un premier arrêt de Laura Glauser. La défense est en place dès le début de la rencontre, à l’image du match de mercredi et le jeu de transition rapide des Bleues permet de mener facilement de cinq buts (6 – 1, 8′), avant de commencer le turnover habituel avec l’entrer d’Orlane Kanor et Grâce Zaadi-Deuna. Laura Glauser se montre impériale en début de rencontre avec quatre arrêts dans les dix premières minutes, dont un tir à bout portant de la pivot Klemencic. Au quart d’heure de jeu, le rythme baisse avec deux exclusions temporaires pour Orlane Kanor. Ana Gros, sur pénalty, permet à son équipe de rester à quelques longueurs des Bleues (8 – 4, 17′), avant que les ailières profitent des relances de Laura Glauser et que Méline Nocandy prenne trois ballons en course qui finissent au fond des cages Slovènes. La fin de mi-temps est à l’avantage des championnes du monde, avec le retour du sept de départ sur le terrain et les Bleues entrent aux vestiaires avec une large avance de dix buts (19 – 9, MT). La relation avec les pivots, qui avaient été efficace mercredi, a bien été contrée, aujourd’hui, par la défense française.

    Laura Glauser, auteure de dix arrêts en première mi-temps laisse sa place à Floriane André pour le second acte. Dès le retour des vestiaires, les Bleues impriment le même rythme avec deux contre-attaques éclaires de la capitaine Estelle Nze-Minko et Chloé Valentini, ainsi que des interceptions meurtrières avec un but vide côté Slovène (26 – 10, 36′). Le festival se poursuit avec deux buts d’Orlane Kanor à dix mètres, bien amenés par le travail de Sarah Bouktit et Pauletta Foppa dans la défense adverse. Olivier Krumbholz peut rapidement faire tourner son effectif, en vue de la préparation des Jeux Olympiques, dès la quarantième minute (32 – 13, 41′), d’autant plus que la Slovénie perd sa capitaine sur une troisième exclusion temporaire à un quart d’heure du terme. La fin de match retombe en intensité, qu’importe les Bleues ont assuré l’essentiel, testé leurs enclenchements et surtout retrouvé leur public pour célébrer leur couronne mondiale. Score final 41-22 pour les Bleues.

    Ce soir, les championnes du monde étaient bien trop fortes pour les Slovènes, qui n’ont pas apporté l’adversité attendue à ce niveau de compétition. Les Bleues enchaînent avec une vingtième victoire de rang et entame de la meilleure manière leur année olympique.

    Les Stats des Bleues
    Gardiennes :
    Glauser (10 arrêts/18 tirs dont 0/2 pen.), André ( 4 arrêts/ 17 tirs dont 1/1 pen.)
    Joueuses de Champs : Nocandy (3/4), Toublanc (3/5), Valentini (8/9), C. Lassource (3/3), Zaadi Deuna (3/4), Flippes (3/5), O. Kanor (3/5), Horacek (8/10 dont 6/6 pen), Foppa (2/2), Nze Minko (3/5), Ondono (0/2), Granier (1/1), Bouktit (0/1), Grandveau (1/4)
    Exclusions temporaires : Kanor x2, Foppa, Nze Minko

  • Sunday 03 March 2024 - 19:31
    Nemanja Ilic (FENIX Toulouse HB)

    Paris s’est fait très peur contre Toulouse, ils assurent cependant un match nul après avoir été mené de plus 7 buts à la pause, jusqu’au bout ils y ont cru. Héroïques puis vaillants, Toulouse peut se satisfaire d’un bon point à Coubertin (29-29).

    Toulouse, après un début de saison tonitruant, perd des points en ce début d’année. Le Fenix espère réaliser le gros coup en venant gagner à Coubertin et ainsi se rapprocher du podium. Face à eux, des parisiens qui devraient être revanchard après leur défaite à Zagreb il y a quelques jours, en ligue des champions. 

    Un début de match de folie pour le Fenix

    Un début de match dynamique et équilibré avec deux équipes qui vont vite vers le but. C’est bien Toulouse qui fait le break en premier sous l’impulsion de son buteur Nemanja Ilic (3-5 7’). Au quart de jeu, le rythme ne faiblit pas, les deux équipes se projetant toujours vers l’avant. Toulouse est en tête et ce malgré les parades de Jannick Green (6-9 15’). Jef Lettens ferme la boutique, cela empêche un retour des parisiens, le nombre de but d’écart grandit sans cesse, +6 (8-14 23’). Paris comme en Croatie, jeudi, n’arrivent pas à accélérer en attaque, des pertes de balles sont également à déplorer, déjà 6 en 25 minutes. Les joueurs du Fenix jouent le coup à fond cet après-midi. Ayoub Abdi termine la première mi-temps de manière impériale, il enchaîne les buts de loin (12-17 27’). Scénario invraisemblable à Coubertin, au terme de la première période. Toulouse mène, largement, au score 19-12.

    La Remontada parisienne !

    Pour la seconde période, dans une salle poussant à fond son équipe, d’entrée le PSG marque 3 buts, Andreas Palicka lui démarre fort avec 2 parades (15-19). Obligeant Danijel Andjelkovic, à prendre son temps mort tôt dans ce second acte (33’). Luc Steins, révolté, semble avoir trouvé un second souffle, il emporte avec lui tous ses coéquipiers, dans un come-back mémorable. Dans un match qui devient électrique, le pivot toulousain Gabriel Nyembo est exclu après une faute sur Nikola Karabatic (19-24 41’).  L’orage est passé, pour les Toulousains l’écart se stabilise autour des +4 à un quart d’heure du terme, Paris pousse fort pour revenir (21-25 45’). 

    Comme contre Zagreb Raul Gonzalez, décide d’attaquer à 7 pour recoller au score (24-27 50’). Après une nouvelle réalisation d’Elohim Prandi, Paris est à -1, les dernières minutes s’annoncent irrespirables (26-27 52’). Toulouse contrairement à la première période est moins efficace face au but d’Andreas Palicka, encore très bon. Elohim sur un énorme shoot à 9m remet les deux équipes au même niveau (29-29 57’). Une ultime parade d’Andreas Palicka, offre une balle de victoire aux Parisiens. Mais une grosse défense toulousaine laisse les deux équipes à égalité, après un énorme retour des parisiens (29-29 score final).

    Aurélien Fort

  • Sunday 03 March 2024 - 22:48
    Patrice Canayer (Entraineur Montpellier HB)

    Pour clore cette 19ème journée, Nîmes recevait Montpellier. L’USAM a été incapable de résister aux montpelliérains qui ont rendu copie parfaite ce soir, pour la dernière de Patrice Canayer au Parnasse (16-27 score final). Dans l’autre match, Chartres en forme ces dernières semaines a surpris Chambéry au phare. Les Chartrains s’éloignent pour de bon de la zone rouge (25-30).

    Choc au Parnasse, les nîmois reçoivent Montpellier. Le MHB, défait face à Veszprém jeudi dernier, est toujours décimé par les blessures. L’USAM va mieux et peut toujours prétendre à une place européenne en cas de bons résultats dès ce soir. 

    Une défense imprenable, une attaque irréprochable

    Ce derby, les montpelliérains l’attendaient, d’entrée ils mettent la main sur la rencontre, en attaque comme en défense. A peine dix minutes de jeu, le MHB mène déjà de 5 buts (1-6). Veron Nacinovic, de retour, forme avec son compère de défense Karl Konan une défense de fer. Nîmes, submergé en défense, stérile en attaque, ne trouve le chemin des filets seulement 5 fois dans les 20 premières minutes (5-9). Malgré les rotations, les coéquipiers de Mohammad Sanad n’y arrivent toujours pas devant leur public, de l’autre côté les remplaçants héraultais s’amusent (9-15 30’)

    Après la pause, rien ne change, Rémi Desbonnet (11 arrêts 44%) brille encore face à son ancien club. Le portier tricolore, décourage les joueurs de l’USAM, qui ne trouvent pas la faille dans le second acte avant la 35’, l’écart est déjà trop grand. Montpellier après, qui venait de perdre deux fois en ligue des champions et contre le PSG, avait à cœur de se reprendre, les hommes de Patrice Canayer sont survoltés. Emmené par son patron, Valentin Porte auteur d’une grande rencontre ce soir, Montpellier est à +10 dès la 40’ minutes (11-21). Le MHB garde son sérieux jusqu’au bout. En remportant brillamment cette rencontre les héraultais font le plein de confiances, pour les cadres comme pour les jeunes, avant d’affronter Barcelone en ligue des champions et poursuivre son aventure européenne (16-27 score final).

    KOLAKOVIC Aleksa (Chartres)

    Chartres s’impose logiquement

    Chambéry reçoit Chartres, qui, la semaine dernière ont partagé des points avec le HBC Nantes, est plus en confiance que jamais. De leur côté, les Savoyards ont vu leur série de victoires prendre fin à Saint-Raphaël, une seule ambition pour eux ce dimanche, reprendre leur marche en avant.

    La rencontre se lance avec deux équipes qui semblent être de niveau égal, personne n’arrive à se détacher. Chambéry en embuscade arrive toujours à recoller au score grâce à un bon Iosu Goni (6 buts). Cependant, les Chartrains en pleine confiance après leur bonne série en championnat, virent en tête à la pause avec une longueur d’avance (15-16 30’).

    Au retour des vestiaires les intentions sont les mêmes, à la seule différence que les gardiens, Milan Bomastar (10 arrêts) et Filip Ivic (7 arrêts), sortent le grand jeu en repoussant bon nombres de tirs. C’est finalement, un 3-0 initié par Vanja Ilic, à un quart du terme qui donne aux siens le premier écart significatif de la rencontre (23-20 48’). Les erreurs techniques continuent du côté chambérien, laissant champ libre aux attaques de Chartes qui prennent le large dans la rencontre. Au bout du compte, après une deuxième mi-temps convaincante, Chartres continue sa marche en avant grâce à son large succès au Phare (25-30 score final).

    Aurélien Fort