Sylvain Hochet quittant le club à la fin de la saison, la direction du club breton a jeté son dévolu sur l’ailier gauche du PAUC, Xavier Labigang, pour deux saisons.
Pour combler le départ d’un homme d’expérience, il en fallait bien un autre. Ce sera donc l’Aixois qui aura la lourde tâche de compenser celui qui aura porté les couleurs de Cesson-Rennes pendant près de 17 ans.
A 27 ans, l’Alsacien arrive avec ses valises pleines d’expériences : 4 ans de Nationale 1 avec les clubs de Cernay-Wattfiler puis Belfort ; 3 saisons en Proligue au sein du club de Besançon puis une arrivée au PAUC en 2022. S’en suivront des joutes européennes et deux ans plus tard, le droitier affiche 91 buts pour 72% de réussite. Son expérience sera un bon mélange avec le jeune Junior Tuzolana.
Une arrivée saluée par les deux parties :
« Je suis très heureux et honoré d’être un Irréductible la saison prochaine et de faire partie du projet cessonnais. Pour moi c’est un club qui dégage une très bonne image, ce qui donne envie d’y jouer. Quand on voit l‘aura qui règne autour de cette équipe, je n’ai aucun doute sur ma bonne intégration. Toutes les équipes savent combien c’est compliqué de venir jouer à la Glaz Arena. J’espère que cette réputation va perdurer et que nous créerons beaucoup de surprises dans le championnat. J’ai hâte de découvrir la Bretagne et le fervent public de la Glaz Arena ! » (Xavier Labigang).
« Xavier est un joueur que je suis depuis plusieurs saisons, je l’ai découvert quand il était à Besançon. C’est un ailier avec un profil très intéressant qui possède toutes les qualités physiques et techniques pour pouvoir s’exprimer au plus haut niveau. Son association avec Junior Tuzolana sera très intéressante et je pense qu’il s’intégrera rapidement à notre équipe et notre projet. Bienvenue en Bretagne Xavier ! » (Sébastien Leriche).
Montpellier se renforce et accueille en son sein une pépite espagnole en la personne de Djordje Cikusa, pour une saison.
C’était une rumeur il y a encore quelques jours, là voilà définitivement vraie : Djordje Cikusa sera bien héraultais la saison prochaine. Le frère jumeau de Petar Cikusa portera, pour une saison, les couleurs du MHB, à partir du 1er juillet.
Un renfort de choix sur le poste d’arrière droit qui permettra à la jeune pousse de prendre du galon dans les rangs du double champion d’Europe. Après Yusuf Faruk à Limoges, c’est une autre pépite qui foulera les parquets de Starligue la saison prochaine.
L’international français, Timothey N’Guessan, a prolongé ce matin son contrat avec le club espagnol du FC Barcelone. L’arrière gauche est désormais lié avec le club catalan jusqu’en 2027.
Voilà une nouvelle qui va permettre à l’arrière français, Timothey N’Guessan, de terminer sereinement sa saison avec le FC Barcelone pour se projeter sur les JO de Paris 2024. En effet, l’ancien joueur de Vernon et Chambéry a prolongé ce matin son contrat de deux ans supplémentaires avec Barcelone. Arrivé en 2016 en Catalogne en provenance de Chambéry, N’Guessan bouclera donc 11 saisons sous le maillot du FC Barcelone s’il va au terme de son contrat. Agé de 31 ans, l’arrière international a déjà remporté 43 titres avec le maillot du FC Barcelone, parmi lesquels 8 championnats de la Liga Asobal, 7 Coupes du Roi et deux Ligue des Champions.
Le renouvellement du troisième capitaine blaugrana est le quatrième de la saison en Catalogne après les prolongations de contrat du pivot portugais Luís Frade, des frères Petar et Djordje Cikusa ainsi que de l’entraîneur Carlos Ortega. La rumeur court actuellement dans les coulisses du Barca que le pivot des Bleus, Ludovic Fabregas, pourrait faire son grand retour en Catalogne au terme de la saison 2024/2025…
Le final 4 de la Coupe de Roumanie, qui se jouait à Brăila, a vu le CSM Bucarest dominer ses deux adversaires, ce week-end. Le CSM Bucarest a battu en demi-finale le Rapid des sœurs Kanor (27 – 23) et le HC Dunarea Braila (32 – 27), en finale, remportant le trophée pour la troisième fois consécutive.
Le CSM Bucarest de Laura Glauser, Grace Zaadi-Deuna et Laura Flippes avait débuté par une victoire sur le grand rival du Rapid Bucarest en s’imposant sur le score de 27 – 23. En finale, face au HC Dunarea Braila et dans une ambiance bouillante, les Bucarestoises ne se sont pas laissé impressionner, à commencer par Grace Zaadi qui a prouvé toute sa justesse tactique et Laura Glauser à 40 % d’arrêts. Le CSM a remporté la septième Coupe de Roumanie, la troisième consécutive, et engrange de la confiance avant les quarts de finale de la Ligue des Champions face à Metz.
La vingt-et-unième journée de Ligue Butagaz Energie avait lieu ce week-end, avec un choc pour la troisième place du classement entre les Neptunes de Nantes et Paris 92. A égalité de points au classement, les deux équipes se sont offert une petite finale, avant une fin de championnat qui s’annonce haletante.
Paris s’impose en terres nantaises
C’était une des rencontres de la seconde moitié de saison qui était très attendue, et le match entre Paris et Nantes a tenu toutes ses promesses. Les Neptunes ont ouvert le score, à domicile, par l’intermédiaire d’Hélène Fauske, mais ce sont les Franciliennes qui ont fait la course en tête pendant le premier quart d’heure, avant que les locales ne mènent à nouveau (10 – 9, 19′). Adja Ouattara a ensuite redonné l’avantage à son équipe, qui ne l’a plus lâché jusqu’à la mi-temps (15 – 17, MT). Au retour des vestiaires, les joueuses de Yacine Messaoudi ont maintenu le cap, menant jusqu’à quatre buts sur un missile de la Croate Camila Micijevic (17 – 21, 38′). La joute se poursuit, les Nantaises grignotent petit à petit du terrain et recollent au score grâce à Léna Grandveau, promettant une fin de rencontre indécise (23 – 23, 46′). Peut-être plus en forme, n’ayant pas eu de Coupe d’Europe cette saison, les Parisiennes réaccélèrent et reprennent deux longueurs d’avance, mais sur une perte de balle de Méline Nocandy, les Neptunes reviennent à hauteur des Lionnes, encore une fois par Léna Grandveau (28 – 28, 56′). La fin de match est irrespirable, Floriane André et Léa Serdarevic se répondent, les coachs posent leur temps mort alternativement puis dans les dernières secondes, les Neptunes perdent le ballon de l’égalisation et Méline Nocandy crucifie les Nantaises. Victoire précieuse des Franciliennes sur le score de 30 – 32, qui les propulse à la troisième place du classement avec deux points d’avance sur leur adversaire du soir.
Les autres affiches
Du côté des leaders, Brest a très bien voyagé avec une nette victoire à Toulon 20 – 36. Les Brestoises, qui ne jouent plus sur ce tableau, devaient se rassurer après leur échec face à Ferencvaros en Ligue des Champions. Les ailières Constance Mauny et Siobann Delaye ont eu du temps de jeu et se sont illustrées avec, respectivement, huit et sept buts au coup de sifflet final. Metz a largement battu la Stella Saint-Maur, 19 – 37, avec dix réalisation de la pivot internationale française, Sarah Bouktit. Les Messines continuent de coller aux basques des Bretonnes et attendent le faux pas de leur grand rival.
Chambray s’offre une deuxième victoire de rang en s’imposant face à Mérignac, 32 – 24, malgré une équipe rajeunie avec les absences de Manon Houette, Jelena Stoiljkovic ou encore Laurie Puleri. Le CTHB engrange de précieux points dans la course à l’Europe avant de se déplacer en Provence où Plan-de-Cuques a corrigé Strasbourg ATH, 30 – 19. La JDA, en embuscade, rêve toujours d’Europe grâce à sa victoire sur Saint-Amand, 33 – 29. Pour rappel, la Dijon pourrait gagner sa place en European League en gagnant la finale de la Coupe de France face à Metz, au profit du club finissant cinquième de LBE.
Enfin, la dernière rencontre entre Besançon et Nice se jouera mercredi soir, puisque les Niçoises jouaient pour le compte de la 22ème journée, ce dimanche, face à Brest.
Après cette finale de coupe de France encore une fois remporté par le HBC Nantes, les joueurs sont revenu sur ce match :
Valero Rivera : « On a fait un match de folie, on a été sérieux et surtout très appliqué. C’était super, je suis très fier de l’équipe. On était super bien préparé et réussir a faire déjouer le PSG comme ça, c’était fou.»
Grégory Cojean, revient sur cette nouvelle victoire en coupe de France : « C’était une très belle finale, j’avais préparé beaucoup de scénarios dans ma tête. Les gars étaient prêts à résister, mais finalement ils ont réussi à tout de suite prendre l’ascendant avec un gardien (Ivan Pesic) qui a fait la différence. On a été juste et propre, c’était une très belle victoire. Je m’attendais pas à un match comme ça. Mais il reste des matchs »
Elohim Prandi après le revers face à Nantes : « On a affronté une belle équipe Nantais, ils avaient bien préparé leur match. De notre côté, on avait très envie de remporter ce match mais les blessures nous ont pénalisé. Les matchs sans ça arrive, on est déçu «
Sorti sur blessure, il nous donne des nouvelles rassurantes « Pour mon genou, c’est arrivé après un choc. On a préféré pas prendre de risque il y’a des grosses échéances qui approche »
« Un grand merci aux supporters qui montre encore une fois, qu’ils aiment le hand et qu’ils nous soutiennent malgré la défaite «
Raul Gonzalez après ce revers, à propos de des têtes de ses joueurs déjà tournés vers Barcelone, jeudi prochain « Ça peut être une explication. Mais je pense pas, c’est des compétiteurs ils veulent tout gagner. C’était un match sans, on a très mal commencé rien n’a marché en défense comme en attaque »
Dans une salle chauffée à bloc avec des supporters qui ont largement répondu présent de part et d’autre, c’est le ”H” qui prend rapidement les devants en marquant 3 buts de rangs, les Parisiens, eux, n’ont pas su trouvé la faille (3-0, 3’). Comme lors du match aller en championnat, c’est Nantes qui domine le début de la rencontre, une attaque rodée, et un Ivan Pesic dominant (5-0, 7’). La tempête passée, le PSG arrive à débloquer la situation par les ailiers ou en provoquant des 7m, transformés par l’efficace Kamil Syprzak (5 buts) (6-4 11’). Mieux, les hommes de Raul Gonzalez arrivent à hauteur des violets au quart d’heure de jeu, notamment avec une défense retrouvée (7-7). Après ce coup de mou, les coéquipiers de Valero Rivera (4 buts), reprennent les choses en mains grâce à des interceptions et montées de balles rapides, un avantage conséquent est repris (13-8 20’). Ivan Pesic est en feu, devant son public, il dégoûte les offensifs Parisiens, 8 arrêts à 50% durant les 20 premières minutes. Le rythme effréné du début de match descend, laissant place à une petite phase de flottement. Cependant, la ferveur qui vient des tribunes, elle, ne faiblit pas de chaque côté de l’Accor Arena, Nantais et Parisiens se répondent. Sur le terrain, c’est bien Nantes qui domine toujours, malgré les rotations effectuées par Grégory Cojean (19-13 30’).
Nantes s’envole
Au retour des vestiaires, Paris revient revanchard, les Nantais devront essayer de résister pour conserver l’avance acquise lors du premier acte (20-15 35’). Pour ça, Raul Gonzalez utilise une nouvelle stratégie défensive, la 1-5, en plaçant Wallem Peleka en haut devant le demi-centre du H, Aymeric Minne (4 buts). Mais le PSG concède beaucoup de 2 minutes et perd de nombreuses balles en ce début de mi-temps, offrant le loisir aux Nantais d’agrandir l’écart, qui est à présent de 10 buts (26-16 41’). À un quart d’heure du terme, Nantes semble être ultra-dominant face à des Parisiens qui ne sont pas encore entrés dans leur match. A contrario, le H est collectivement au-dessus avec six joueurs à plus de 4 buts, et un Ivan Pesic qui a fermé la boutique, toujours à 43 % d’arrêts (29-18 49’). Tout sourit aux Nantais, malgré l’exclusion de Jérémy Toto en fin de match.
L’écart est trop grand à présent, le match se termine sur une note plus tranquille. Nantes, en plus de remporter une nouvelle fois la coupe de France, engrange un maximum de confiance avant les prochaines échéances (31-23 score final).
Pour l’avant-dernière finale de la journée, l’US Beaurepaire affronte le CA Evron pour la finale régionale féminine. Les rouges retrouvent Bercy, 10 ans plus tard, mais les Iséroises auront fort à faire face à des adversaires elles aussi en National 3. Un match qui aura été maîtrisé par les Évronnaises imposant une défense solide et une attaque bien en rythme, remporte le trophée régionales féminin (17-25)
Début de rencontre équilibré, les gardiennes Célia Moris (10 arrêts) et Ambre Saunier (8 arrêts), sortent leurs premières parades (1-1, 5’). Toutes les deux bien aidées par de superbes défenses agressives. Cependant, les joueuses d’Evron grâce à deux interceptions arrivent à faire le premier break (1-4, 8’). Le score se stabilise, les deux clubs se rendent coup pour coup avec des efforts défensifs importants (2-4, 15’). Les Mayennaises semblent prendre un avantage important, elles commencent à enchaîner les buts, notamment sous l’impulsion de Naomi Masson (5 buts) auteure pour le moment de 50 % des buts de son équipe (3-8, 22’). La première mi-temps se clôt avec un score bas, laissant place à un éventuel retour pour Beaurepaire, qui doit trouver des solutions en attaque face à une défense verte bien en place (6-11, 30’).
Evron domine
Au retour des vestiaires, la physionomie ne change pas malgré les arrêts de la gardienne Beaurepairoise (7-14, 35’). Les filets commencent à trembler de manière récurrente, toujours à l’avantage des vertes avec une Maureen Gaignard (5 buts) à 100% face au but (9-17 43’). Face à des supporters venus en nombre de part et d’autres, Bercy se chauffe. La défense Evronnaise empêche tous tirs des Iséroises, bien suivis par leur gardienne Célia Moris, qui est à plus de 45% de parades pour le moment (11-19 50’). Devant plus de 450 de leurs supporters, tous verts, Evron remporte une rencontre qu’ils auront complètement dominé (17-25 score final).
Réactions :
Nathan Contreras coach CA Evron : « On s’est préparé à ce match comme à un autre, on voulait surtout pas rater l’événement. On s’est senti étonnement très à l’aise pour le staff comme pour les joueuses. »
Bérangère Beauclair « On plane. On ne s’est pas fait de scénario en venant ici, mais on voulait 0 regret. Durant la préparation, la clé c’était clairement la défense, on défend, on défend fort, très fort comme ça on prend le jeu à notre compte. »
Au tour des finales régionales de débuter, avec la rencontre opposant le club de Nouvelle Aquitaine, Floirac Cenon Handball, en noir aujourd’hui, à Chateauneuf-en-Thymerais, club du Centre Val de Loire, aux couleurs rouges.
Les deux équipes sont actuellement leaders de leur poule et en lice pour rejoindre le championnat convoité de la nationale 3 masculine. On promet de voir du beau handball pour cette nouvelle finale régionale.
Et le rythme du match est donné par les Floracais qui lancent leur offensive à un rythme effréné. Déjà sept bus de marqués après six minutes de jeu, laissant leurs adversaires sans voix. Le coach de Châteauneuf pose déjà son temps mort pour tenter de faire revenir ces joueurs sur le parquet de Bercy. Mais Floirac est clairement remonté comme une pendule, à l’image de son demi-centre, Charlie Lauroua, qui joue avec malice les engagements rapides. Châteauneuf manque le cadre à plusieurs reprises et ne parvient pas à recoller (9-5, 13’). Mais petit à petit les armes se fluidifient, à l’image des arrières de Damien Beaumont, et de Théo Colin sur leur base arrière. Le premier quart d’heure de jeu est passé à une folle allure, et ce sont bien les noirs qui sont toujours devant (15-11, 20’).
La jeunesse des Floracais continue de mener la danse des contre-attaques, des engagements rapides et des combinaisons. Mais cette jeunesse a aussi des failles, et les quelques échecs aux tirs de cette fin de première mi-temps laissent enfin l’opportunité aux rouges de revenir au score (19-17, 28’). La marche au vingtième but aura été moins rapide à accéder, mais témoigne de la facilité offensive dont fait preuve Floirac.
Les arbitres sifflent enfin la fin de cette première mi-temps (20-17, MT).
De retour des vestiaires, les deux équipes continuent leur course poursuite. Et même si on a espéré que Châteauneuf recolle au score, la vitesse de jambe des ailiers adverses est impitoyable à l’image de Cédric Coll Ramis. Floirac créée un nouveau break qui pourrait bien être fatale à son adversaire (26-20, 38’). Et si son gardien continue à faire des parades (10/30), le club de Gironde est prêt à soulever la coupe. Mais les supporters de « Château » venus en nombre, ne désemplissent pas à encourager leur équipe favorite, ainsi que son portier, Stéphane Rouyer, venu remplacer son binôme, qui inscrit sa cinquième parade (5/13). Les gestes handballistiques se poursuivent, et t (32-25, 47’). Floirac joue décomplexé, plus tôt par Sami El-Kaid sur une magnifique roucoulette, ou même quelques instants plus tard en infériorité numérique suite à la sortie sur carton rouge d’Aliocha Flous (après trois exclusions), en jouant sur kung-fu. « Château » ne démérite pas mais ils sont face à une fougue qui les dépasse aujourd’hui (34-30, 53’). Le dernier temps-mort demandé par le coach de Floirac à la 58’ permet déjà de savourer la victoire, rien plus ne pourra les empêcher de soulever la coupe (36-33, 58’).
Floirac est le vainqueur de cette coupe de France régionale masculine en s’imposant 37 à 33.
Xavier Chaumel, le coach de Floirac déclare en fin de match « la joie, la fierté de ces garçons d’avoir gagné. » Ces garçons qu’il a vu grandir au club depuis la -10 et qui sont aujourd’hui ici. Il poursuit « ça montre tout le travail du club avec des joueurs et le sentiment du travail qu’on a fait. » Ce rêve de Bercy n’était pourtant pas un objectif, mais « il l’est devenu à partir du tournoi des 32ème et 1/16ème de finale » déclare le coach. « La Nouvelle Aquitaine était bien représentée aujourd’hui avec un doublé réussit après le succès de Lacanau. »
Clément Guinot, le coach de Chateauneuf-en-Thymerais reconnait que « Floirac a été meilleur sur l’entame de match. Nous sommes déçus mais nous sommes contents de vivre ce moment, d’avoir emmené avec nous 500 supporters à Bercy. On a fait un beau match et Floirac est un beau vainqueur. »
La deuxième finale oppose maintenant Pagny sur Moselle (Grand Est) à l’Etoile Parisienne handball (Ile de France), en Coupe de France départementale féminine. Après un match engagé, des deux minutes écoulées, mais un collectif en confiance, Pagny remporte la finale (28-24).
Après un début de match timide, les joueuses de Pagny sont les premières à prendre l’ascendant sur le match (2-4, 10’30). Au fil des minutes, la pression redescend et les deux équipes commencent à se lâcher (6-6, 14’). La pivot jaune et noir, Fanny Louyat, sème le trouble dans la défense de Paris et les deux minutes commencent à voir le jour. Passé le premier quart d’heure de jeu, c’est bien la Moselle qui prend les devants (10-7, 20’). Le jeu autour du pivot est clairement l’arme fatale des jaunes et noirs qui continuent de faire le break (11-7, 21’). Alycia Royal continue les arrêts (12/23), et les magnifiques relances qui vont avec sur des ailières efficaces, à l’image de son ailière droite, Arielle Grenu (5/6). Mais son homologue Celia Samuel, dans les cages franciliennes, fait, elle aussi, briller le bras droit de son ailière gauche sur contre-attaque.
Les deux équipes rejoignent le vestiaire sur le score de 16 à 11.
De retour des vestiaires, les exclusions sur deux minutes sont toujours omniprésentes dans le match. Les noirs et blanches en profitent pour recoller au score de leurs adversaires en revenant à deux buts. Mais la confiance et l’efficacité de Pagny ne permet pas de trembler. Les contre-attaques situées dans l’Est de la France repartent de plus belle, grâce aux nouveaux arrêts de Royal (17/38) et leur permettent de prendre l’envol (21-15, 42’). La sortie sur carton rouge du pivot de Pagny ne changera rien à l’efficacité de son équipe (26-19, 44’). La confiance accumulée permettra de finir le match sereinement… Et la victoire au bout du fil.
Pagny remporte la finale de la Coupe de France départementale au terme d’un match maitrisé (28-24).
Le coup d’envoi de cette journée est lancé par les clubs de Sainte Gemmes sur Loire (Pays de la Loire) et Lacanau (Nouvelle Aquitaine) pour la finale de Coupe de France départementale masculine. Deux équipes à la même physionomique avec d’anciens joueurs ayant joué sur les parquets de Nationale, et qui reviennent jouer le rêve de Bercy. Après un match serré, les Canaulais ressortent victorieux et sont les premiers de la journée à soulever la coupe (30-29).
Cette finale départementale, c’est un beau moment qui offre à des clubs départementaux, leurs joueurs avant tout, le rêve de jouer dans la salle des pros. Mais également aux clubs et aux supporters de vivre une expérience unique qui ne se reproduira peut-être pas.
Et les dix premières minutes sont favorables à Lacanau qui transforment aussitôt les ballons perdus de Sainte gemmes, en orange et noir, en contre-attaque. Les arrêts du gardien gemmois Tom Genete permettent de minimiser la sanction (9-5 10’). Lacanau s’appuie sur leur favoris, les frèresGaget, à l’image de son numéro 9, Charles Gaget, qui enchaine les exploits personnels. Les oranges et noirs vont devoir trouver d’autres armes, que de jouer autour de leur pivot, pour passer la défense adverse. Et si le gardien de Lacanau commence à lui aussi fermer ses cages, les gemmois n’auront peu d’espoir. Le premier quart d’heure de jeu tourne logiquement à l’avantage du Sud-Ouest (11-6, 15’).
Que ça fonctionne ou non, les gemmois continuent de s’appuyer sur leur pivot, Matéo Pasquier pour semer le trouble sur les numéros 3. Les premiers signes de fatigue se font ressentir, et les arbitres n’hésitent pas à sortir les exclusions. Jusqu’à même une double infériorité de Lacanau, qui permet à Hugo Froger de transformer son penalty et de recoller au score (13-12, 25’). La fin de cette première mi-temps tournerait-t-elle à l’avantage des oranges et noirs ? Lacanau n’a pas dit son dernier mot, ici une finale ça se gagne ! Et les frères Gaget porteront leur équipe jusqu’au bout des 60 minutes de jeu, avec déjà 11 buts cumulés à eux deux. À noter également la belle performance de leur gardien, Grégory Sicilia, qui réalise 40% d’arrêt (11/27).
Les deux équipes rejoignent donc les vestiaires au coude à coude (16-16, MT).
Ça y est la reprise a sonné à Bercy, nous sommes maintenant à 30 minutes du gagnant de cette finale départementale masculine. Les gemmois passent pour la première fois devant à la 33ème (17-18), une tentative aussi vite récolée par le 9ème but de Charles Gaget. Les deux équipes sont partis dans une course poursuite au tableau d’affichage, qui durera jusqu’à la 45ème. Le temps mort est sonné côté Lacanau qui sont en retard de deux buts. Un temps mort qui profite à l’équipe adverse qui transforme la balle de +3 sur une belle contre-attaque gemmoise. La défense des oranges et noirs se durcit, emmenant son gardien, Gabriel Marin, venu remplacer son binôme, à stopper les tirs de Lacanau (27-24, 50’). Les minutes continuent de tourner à l’avantage de Sainte Gemmes, espérant même une balle de +4.
Puis l’infériorité numérique des oranges permet enfin à Lacanau d’espérer (26-27, 53’). Avec la prise en strict du favoris canaulais, c’est Louis Hatier, le numéro 18, qui prend ses responsabilités et permet à son équipe de recoller au score (5/9). Et la fin de match n’en sera qu’à l’avantage du Sud-Ouest, quand le retour du portier Sicilia décide de fermer boutique à deux reprises sur l’aile gauche gemmoise. Finalement, l’infériorité aura profité à Lacanau qui inflige un 3-1. Lacanau entame les trois dernières minutes du match en menant +1. Le portier est à nouveau décisif en stoppant cette fois-ci l’ailier droit adverse (29-28, 59’). C’est bien lui qui permettra à son équipe de vivre la victoire à Bercy en s’imposant 30 à 29 après un combat bien mené entre les deux équipes.
Le visage heureux, Alexis Gaget partage son ressenti : « D’amener l’équipe ici c’était déjà gagné pour nous. La victoire à la clé c’est encore plus fou, et ça aurait pu être eux mais c’est nous. Le match était serré, ils ont varié leur défense, mais on ne s’est pas effondré » complété par son coach Thierry Mayeur, « le mental et l’expérience ont primé. Nous avions à cœur de proposer quelque chose de propre handballistiquement et on l’a fait. Nous sommes un jeune club créé il y a 6 ans et c’est un exploit d’être ici » concluant par la fierté qu’il porte à cette équipe.
De l’autre côté, Emmanuel Veron, le capitaine gemmois regrette la fin de match : « Le gardien a pris l’ascendant pscyhologique sur les ailiers à la fin. Nous aurions pu faire le break du match avec une balle de +4, qu’on ne fait pas et ça leur donne de l’espoir et ils reviennent après ça. Finalement on lâche beaucoup de force sur la première mi-temps pour revenir à égalité, mais physiquement je pense qu’on n’était au-dessus. Nous avons déjoué sur la pression du ballon en fin de match. »
Dans moins de 24 heures, le H aura rendez-vous avec l’histoire. Tenant du titre, les Nantais se déplacent pour la troisième année consécutive à Paris pour défendre leur coupe. Comme d’habitude, ils pourront compter sur leur mur violet de plus de 2000 supporters, emmenés par le chef de la fanfare, Denis Guérin. Pour Handnews, Grégory Cojean a pris le temps de répondre à nos questions avant cette finale.
Le premier match très important dans une longue série où le point de sortie sera Chambéry en championnat ?
Grégory Cojean : » Le tunnel a débuté depuis le début de la saison. Nous en sommes à 38/39 matchs officiels, et les joueurs sont régulièrement sollicités. Il est vrai que maintenant nous allons enchaîner 6 matchs en 3 semaines, avec en ligne de mire cette finale qui sera très engagée, où l’intensité sera d’un autre niveau par rapport aux matchs de championnat, avec un enjeu majeur : l’obtention d’un titre pour le HBC Nantes. »
Un titre dans la magnifique salle de Bercy, mais en même temps, les dirigeants présentent ce match comme le moins important par rapport à la qualification en Ligue des Champions en championnat et à la Coupe d’Europe. Comment abordez-vous cela ?
»Jouer un titre à Bercy est unique. Nous avons la possibilité de remporter une nouvelle Coupe de France dans une salle splendide, devant 17 000 personnes, pour un match de handball contre le PSG, la meilleure équipe du championnat. C’est une grosse affiche, un rêve. Quand nous atteignons ce niveau, croyez-moi, nous avons envie de gagner. Les joueurs du HBC Nantes ont pour exigence de tout donner en début de saison, d’être des compétiteurs. Pour certains, il y a beaucoup de titres dans une carrière, pour d’autres, beaucoup moins. Quand on peut remporter un titre, il faut le faire, et c’est cette mentalité que nous inculquons dès le plus jeune âge au HBC Nantes. »
En championnat contre le PSG, des joueurs comme Briet et Minne ont beaucoup joué. Quelle gestion allez-vous adopter dans ce long tunnel ?
« Nous devons préserver un équilibre entre la victoire et une gestion optimale de l’équipe, car nous avons un match tous les trois jours, où chaque rencontre sera d’une très haute intensité. Il va falloir que je gère les temps de jeu et que je les amène au maximum de leurs capacités jusqu’à la fin des matchs. »
Vous avez montré à toutes les équipes qu’on peut réussir à battre le PSG, même en laissant marquer énormément Prandi avec 11 buts lors du match il y a 2 semaines.
« En ce moment, quand on joue contre Paris, il faut peut-être accepter que Prandi marquera énormément et fera aussi des passes décisives, mais on devra quand même les battre. Actuellement, il est en très grande forme. Nous avions dit de le contrôler lors du match de championnat, mais il a quand même réussi à marquer énormément et à faire la différence. Le plus important, c’est de gagner. Si nous arrivons à le bloquer un peu plus, cela nous aidera sûrement à remporter cette finale. »
Est ce que il y a une fatigue de tes joueurs en ce moment ?
« Non, les joueurs sont tous très concentrés car nous sommes seulement au début. Nous entrons seulement dans le début des matchs importants avec une finale de Coupe de France. Oui, peut-être qu’il y aura de la fatigue contre Chambéry lors du dernier match, mais pas maintenant. Nous avons seulement joué un match par semaine lors des dernières rencontres. Je ressens surtout une grande concentration. »
Allons-nous assister au même style de match que la semaine dernière ?
« Chaque match est différent. Nous avons été plus efficaces dès le début du match contre le PSG, mais Paris va mettre en place des options tactiques pour nous contrer, je n’en doute pas. C’est à nous de nous adapter. Il y aura peut-être plus de jeu à 7 si ils ont les joueurs pour. Ils vont s’adapter en fonction de l’équipe, comme nous l’avons vu quand ils ont gagné à Montpellier avec un effectif très réduit, ils ont trouvé des solutions rapidement. Notre capacité d’adaptation sera très importante. »
Depuis 2012/2013, aucun club autre que le PSG n’a réussi à conserver son titre en Coupe de France. Est-ce une motivation supplémentaire ?
« C’est une statistique, mais surtout une motivation. Gagner deux fois de suite cette coupe dans un Bercy plein en battant Paris en 15 jours, oui, cela motive les joueurs. Le HBC Nantes est là pour remporter des titres et nous avons une chance demain de le faire. Il ne faudra pas passer à côté. »
Demain à 21h, nous aurons donc le droit au choc entre le premier et le deuxième du championnat. Attention au début du match, qui sera une grande clé de cette rencontre.
Suite et fin de la 25 ème journée, dans la première rencontre Dunkerque reçoit Nîmes ou pour les deux équipes l’objectif est de bien finir la saison, l’Europe semble loin pour l’USAM. L’USDK, devant son public à tout de suite pris l’avantage pour ne plus le lâcher (31-26 score final). Dans l’autre rencontre, Ivry accueillait Limoges, toujours en lutte pour le maintien. Ivry y a cru jusqu’au bout avant de s’incliner face à des Limougeauds qui assoient leur cinquième place (26-27).
La rencontre démarre sur un rythme lent, entre pertes de balles et parades de Valentin Kieffer. C’est finalement, à la 4’ minutes que le score s’ouvre grâce à Quentin Minel. Les supporters dunkerquois, eux, ont dû attendre 12 minutes et un 7m de Jean-Loup Faustin pour voir leur équipe marquée pour la première fois (1-3). Après 20 minutes de lutte, c’est finalement Dunkerque qui arrive à faire le break (8-5). Dans une première période moins prolifique qu’à l’accoutumée, parsemée de pertes de balles et de belles performances des gardiens de part et d’autre (14-12 30’).
Après trois défaites de rangs face à leur adversaire du soir, l’USDK semble déterminé à remporter la rencontre comme le témoigne la bonne entame de seconde période où l’écart acquis, où l’écart pris en première s’accroît (18-13 35’). L’USAM bute sur un très bon Valentin Kieffer (17 arrêts, 43%), qui a décidé de ne rien laisser passer. Emmené par un Jean-Jacques Acquevillo (5 buts) percutant, Nîmes revient à deux petites longueurs, dans un second acte plus engagé (21-19 42’). C’est Cornelius Kragh (8 buts, 89%), après l’exclusion de Jean-Loup Faustin, qui prend le jeu offensif à son compte en redonnant l’avantage aux siens avec des buts compliqués (24-19 45’). L’écart est trop grand, les Nîmois n’ont jamais réussi à reprendre la main sur le match, offrant une belle victoire à Dunkerque (31-26 score final).
Limoges à l’arrachée
Dans une course au maintien effrénée, Ivry va devoir lutter jusqu’au bout pour s’assurer une place dans l’élite l’année prochaine, c’est chose faite dans l’entame de la rencontre, en tenant tête à de bons Limougeauds (6-6 10’). Mais les offensives rapides des hommes de Didier Dinart permettent aux Ivryens de mener la danse dans cette rencontre. Les deux équipes ont leur périodes dans ce match, l’écart varie, mais devant leur public, Ivry reste devant grâce à l’efficacité de son ailier et demi-centre Antonin Mohamed déjà a 5 réalisations, à 100% (11-10 21’). Les val-de-marnais semble irrésistible emmené par le duo Mohamed (9 buts, 100%) – Bernard (19-14 38’). Cependant, à force d’abnégation et en ayant retrouvé leur détermination les Limougeauds recollent de plus en plus au score mettant la pression à Ivry dans un money-Time qui s’annonce chaud (23-21 47’). Une superbe réalisation sur jet franc d’Ihor Turchenko offre la victoire à Limoges, leur quatrième de suite. Ivry malheureux après avoir mené pendant toute la rencontre se fait griller la priorité par les hommes d’Alberto Entrerrios qui ont su ne jamais lâcher et faire le dos rond (26-27 score final).
Le tirage au sort du tour préliminaire de l’EHF EURO 2024 (du 28 novembre au 15 décembre, en Autriche, Suisse et Hongrie), a été réalisé ce soir à Vienne, en Autriche. L’équipe de France féminine de handball sera opposée à l’Espagne, la Pologne et le Portugal, dans le groupe C. Les matchs du tour préliminaire des Bleues se joueront du 28 novembre au 3 décembre à Bâle (Suisse)
Pour la première fois dans l’histoire de l’Euro féminin, ce sont 24 équipes qui seront alignées au début de la compétition répartie sur 3 pays : l’Autriche, la Hongrie et la Suisse. Les Bleues affronteront l’Espagne, la Pologne et le Portugal, et devront terminer dans les deux premières équipes du groupe C à l’issu du tour préliminaire. La suite de la compétition pourrait s’écrire avec un tour principal à Debrecen (Hongrie) qui rassemblerait également les deux meilleures équipes des groupes A et B.
L’Espagne sera le principal adversaire des Françaises, finaliste du Mondial 2019 et qualifiée pour les JO de Paris 2024. La Pologne et le Portugal seront à un niveau moindre. Les Bleues affronteront la Pologne le jeudi 28 novembre 2024, l’Espagne le samedi 30 novembre 2024 et enfin le Portugal le lundi 2 décembre 2024 à Bâle à la St Jakobshalle.
Le tirage au sort
Groupe A : Suède, Hongrie, Macédoine du Nord, Turquie
Groupe B : Monténégro, Roumanie, Serbie, R. Tchèque
Le FC Barcelone a annoncé ce jeudi que Petar et Djordje Cikusa ont signé jusqu’en 2027 et rejoindront officiellement l’équipe première la saison prochaine. Les deux jeunes prodiges ibériques de 18 ans, à l’heure actuelle toujours membres de l’équipe de jeunes du Barça, ont déjà à leur actif pas mal de minutes avec l’équipe professionnelle, notamment en Ligue des Champions où ils ont déjà fait étalage de leur talent précoce.
Le club catalan stipule dans son communiqué que Djordje pourrait être prêté la saison prochaine. La rumeur court que sa destination pourrait être Montpellier. Arrière droit ambidextre, il a joué une trentaine de rencontres avec l’équipe première de Barcelone.
Le club de Kielce vient d’annoncer ce jeudi la prolongation du contrat de Dylan Nahi, jusqu’en 2028. L’ailier gauche tricolore continuera ainsi d’évoluer sous les couleurs du club polonais trois saisons de plus. Pour rappel, l’international français était arrivé à Kielce en 2021 en provenance du Paris Saint-Germain. Le virevoltant ailier n’a cessé de faire partie des joueurs importants du club, aux côtés des frères Dujshebavev, d’Artsem Karalek ou encore Andreas Wolff.
Désormais âgé de 24 ans, Nahi s’est montré heureux sur le site officiel du club à l’annonce de sa prolongation : « Je dois presque tout au club. L’entraîneur Talant Dujshebaev m’a fait confiance et m’a donné une chance quand j’en avais vraiment besoin. Je veux aussi lui rendre la pareille, d’où ma décision de prolonger. J’aime tout ici, j’aime l’équipe, j’aime les fans. «
𝗗𝗬𝗟𝗔𝗡 𝗡𝗔𝗛𝗜 𝟮𝟬𝟮𝟴
„Zawdzięczam klubowi praktycznie wszystko i chcę to oddać…”
Cinq rencontres ce mercredi soir dans la suite de la 25ème journée de Starligue. Des rencontres serrées, Paris et Nantes ont assuré, et Dijon a réalisé la bonne opération pour le maintien en l’emportant à Créteil.
Chartres 12ème recevait Aix 9ème. Un match au premier abord sans grand enjeu, mais qui aura tenu toutes ses promesses. Comme on pouvait s’y attendre, les deux équipes se rendent coup pour coup. Le début de rencontre est à l’avantage des Aixois (1-4, 6′) mais les locaux vont vite revenir. À la mi-temps, Chartres mène d’une courte tête 15 à 14. Les Chartrains, emmenés par un bon Sergiy Onufriyenko (5/7 ce soir) creusent un écart de quatre longueurs à la 40ème, profitant des pertes de balles aixoises (23-19). C’était sans compter sur le réveil de Ian Tarrafeta (10/12) et de Gabriel Loesch (9/9) qui ont porté leur équipe. Rentré dans les buts, Denis Serdarevic se montre décisif et finit la rencontre à 40% d’arrêts. Aix prend l’avantage et ne le lâche pas jusqu’à l’emporter 32-31. Les hommes de Philippe Gardent peuvent encore rêver d’accrocher la 5ème place sur les quatre matchs restants.
« On est capables de perdre et de gagner contre tout le monde. Les jeunes nous aident beaucoup comme Eliott (Desblancs) aujourd’hui. C’est très serré entre la 5ème et la 9ème place, on est encore dans la course. »
Ian Tarrafeta – Aix
Dans une autre rencontre serrée, Saint-Raphaël et Toulouse se sont neutralisés (30-30). Alors que les visiteurs pensaient avoir fait la différence en menant de six longueurs (20-26), les hommes de Benjamin Braux ont sonné la révolte. Avec un Drevy Paschal de gala (9/12), les Raphaëlois égalisent (28-28, 55′). Après un tir puit de pétrole de Martial Caïs, Toulouse a tout de même eu le ballon de la victoire. Mais la dernière tentative d’Ayoub Abdi (8/11 ce soir) passe au-dessus. Score final 30-30.
Nantes et Paris font le job
Nantes se déplaçait à Saran avant la finale de Coupe de France face au PSG samedi. La différence s’est faite dès la fin de première période pour les protégés de Grégory Cojean (15-19, MT). Puis, sérieux tout au long du second acte, les violets ont creusé un écart qu’ils ont maintenu jusqu’au buzzer. Victoire 36-30 avec 8 buts de Briet et Bos notamment.
Les Parisiens sont donc prévenus. Eux, ont été beaucoup moins brillants que les Nantais. En déplacement à Cesson Rennes, Paris a dû cravacher pour l’emporter. À la pause, Jannick Green et ses coéquipiers ne mènent que d’un petit but (12-13, MT). Trois buts consécutifs d’Elohim Prandi permettent aux Parisiens de creuser l’écart (15-19, 38′). Mais, fait rare pour être souligné, les hommes de la capitale n’ont plus trouvé le chemin des filets pendant 10 minutes. C’est Léo Plantin, auteur d’un 5/5 ce soir, qui a mis fin à cette disette. Le leader de Starligue s’impose 27-24, dans un match défensif.
Dijon s’offre le droit d’y croire
Dans le duel de relégables, Créteil recevait Dijon, la lanterne rouge. Vu comme le match de la dernière chance pour les Bourguignons, ils ont répondu plus que présent. Après un début de match tonitruant des Cristoliens (6-2, 8′), l’entrée de Manuel Gaspard dans les buts dijonnais va faire basculer la rencontre. À la mi-temps, Créteil et Dijon se neutralisent (14-14, MT). Le DMH prend l’avantage pour la première fois grâce à Berkous puis inflige une correction à son adversaire du soir. L’écart monte même jusqu’à +8 pour les Dijonnais. Victoire 33-27 des coéquipiers de Lucien Auffret, qui reviennent à hauteur de Créteil, et à 1 petit point de Saran, premier non-relégable.
C’est le choc de cette 25e journée de championnat, Montpellier se déplace dans un Phare bouillant, pour y affronter Chambéry. Pour les Savoyards l’occasion de rester dans la course pour les places européenne alors que pour les Héraultais chaque point compte pour espérer rattraper Nantes pour la deuxième place. Longtemps dominés, les locaux ont réalisé une fin de match de folie pour réussir à accrocher le point du nul (30-30).
Chambéry réalise un départ canon, et écrase Montpellier, Harun Hodzic (9 arrêts) bâtit un mur dans ses cages alors que Gustavo Rodrigues et Benjamin Richert (6 buts) laissent à la rue la défense Héraultaise (8’30, 6-2). Ces derniers se sont déplacé en mode diesel, au bout de 10mn de jeu, ils retrouvent leur repère et grappillent leur retard, grâce à une entrée flamboyante de l’argentin, Diego Simonet. Rapidement, les Savoyards se retrouvent dépassés par le jeu rapide des Montpelliérains et les relances millimétrées de Remi Desbonnets, des erreurs qui les fonts rentrer aux vestiaires avec un léger retard (30′, 13-17).
Une seconde période renversante
Le retour des vestiaires est à l’image de la première période, les locaux semblent dépasser par la vitesse adverse et ils vont même perdre Benjamin Richert qui sort en boitant après une contre-attaque. A un quart-d’heure de la fin de la rencontre, ils comptabilisent leur plus gros retard depuis le coup d’envoi (17′, 21-26). Plus timide depuis un moment, Harun Hodzic va se réveiller et remettre les siens sur de bons rails en multipliant les parades, petit à petit ils grappillent leur retard, réveillant le public qui commence à y croire (23′, 25-27). Fin de match irrespirable, Quiedo Traore ramène son équipe à une longueur pendant que le Phare s’embrase, de l’autre côté Diego Simonet se précipite et voit son tir stoppé par Harun Hodzic, les Savoyards vont à toute vitesse et Queido Traoré, encore lui, vient permettre à son équipe d’égaliser (27′, 28-28). Patrice Canayer voit la tendance s’inverser et pose un temps-mort, immédiatement les Montpelliérains réagissent et Arthur Lenne permet au sien de reprendre les devants. La tension continue de monter dans la dernière minute de la rencontre, tout est encore possible, Antoine Tissot transforme son 7m et laisse les locaux croire à l’exploit. Mais de l’autre côté du terrain, Arthur Lenne est trouvé trop facilement (29’30, 29-30). Erick Mathé pose son dernier temps-mort, Chambéry ne gagnera pas, mais ils peuvent encore arracher le point du nul, et sur un dernier débordement, c’est Antoine Tissot qui permet au public d’exulter (Score final, 30-30).
Le tirage au sort des hommes, vient conclure une journée chargée à la maison du handball de Créteil, avec les annonces des prochains mondiaux et enfin les groupes des JO. Comme son compère, chez les féminines, Guillaume Gilles et son staff ont dû choisir leur groupe, après quelques minutes de réflexion ils ont optés pour le groupe B .
Poule A : le Japon, la Suède, l’Allemagne, la Croatie, l’Espagne et la Slovénie
Poule B : l’Argentine, l’Egypte, la Hongrie, la Norvège, le Danemark et la France
Guillaume Gilles, après le tirage et sur son choix du groupe B : « J’ai du respect pour toutes les équipes, toutes les équipes sont fortes, ça va être un tournoi incroyable. On a beaucoup de travail avant les jeux, on a hâte que ça débute ».
Si le deux groupes sont relevé, le groupe B s’annonce passionnant à suivre avec pour chaque match son lot de stars et de duels. La France fait figure de favorite devant son public, à Paris et à Lille, et devra défendre son titre glané en 2021, à Tokyo.
Les TQO pour les JO étant terminés, place maintenant aux tirages aux sorts des poules féminines. Les six pots de 2 équipes seront répartis en deux poules de six. Le sélectionneur français, Olivier Krumbholz au 5 minutes comme le veut la coutume pour choisir leur groupe à la fin du tirage au sort. L’Équipes de France est placé dans le chapeau 4, avec la Suède.
Poule A : la Corée du Sud, le Danemark, la Slovénie, l’Allemagne, la Norvège et la Suède
Poule B : l’Angola, le Brésil, l’Espagne, les Pays-Bas, la Hongrie et la France
Olivier Krumbholz sur son choix du groupe B, évitant donc la Norvège et le Danemark : « On a choisi le groupe B, car on a l’ambition de finir premier. Et espérer affronter, le quatrième du groupe A »
Avec un groupe A, plus relevé sur le papier, les françaises espèrent arriver en quart de finale plus en forme que leur homologues Norvégienne et Danoises par exemple. Pour autant l’équipe de France, tenante du titre et récemment sacré championne du monde fera office de favoris.
Ce mardi 16 avril, se tenait à la maison du handball de Créteil, un congrès qui devait statuer des prochaines compétitions mondiales masculines et féminines. L’IHF, chez les femmes pour les mondiaux 2029 et 2031, à annoncé les pays organisateurs, d’abord l’Espagne puis la Pologne et la République Tchèque, qui ont décidé de soumettre une candidature commune.
Après l’annonce le président de la fédération de handball espagnol, Francisco Blazquez se dit heureux et satisfait d’accueillir cette compétition, huit ans après les championnats du monde remporté par la Norvège en terre hispanique, en 2021 : « L’image que nous avons créée lors du Championnat du monde féminin IHF 2021 et des deux tournois de qualification olympique organisés par Granollers et Torrevieja a été cruciale. Ce nouveau défi a de nombreuses significations, de la pertinence que nous avons désormais dans le handball international, au soutien national de les lieux qui accueilleront ce grand événement, qui fera de notre pays l’image du handball mondial ». (Site web : IHF)
L’édition 2031, sera elle, en partie inédite. En effet, ce sera la première que la Pologne accueille les championnats du féminin, pour la République Tchèque, la dernière compétition organisée était en : 1978.
Les prochains championnats du monde féminin, 2025 et 2027 seront respectivement organisé en Allemagne et aux Pays-Bas et en Hongrie.
Réunie en congrès extraordinaire depuis ce matin à Créteil à la Maison du Handball, l’IHF a dévoilé le nom des pays hôtes pour les Championnats du Monde masculin de 2029 et 2031. La France, aux côtés de l’Allemagne, s’est vue attribuer l’organisation de l’édition 2029. Une première depuis l’organisation du Mondial masculin de 2017 où les Bleus avaient été sacrés face à la Norvège en finale à Paris.
Après le forfait de la candidature de l’Arabie Saoudite, la FFHB, aux côtés de son voisin allemand, avait de grande chance de gagner son pari et se voir attribuer par l’IHF l’organisation du Mondial masculin. C’est désormais officiel : le Championnat du Monde masculin 2029 sera co-organisé par la France et l’Allemagne. Alors que l’Allemagne organisera seule le Championnat du Monde masculin 2027, elle remettra le couvert avec son voisin français deux ans plus tard. Le trio scandinave, Danemark/Islande/Norvège, sera en charge de l’organisation de l’édition 2031.
Pour le clan français, c’est le grand retour des organisations internationales puisque le dernier événement majeur organisé par la France est l’Euro féminin de 2018 remporté par les Bleues. La FFHB a l’ambition d’organiser un événement exceptionnel au mois de janvier 2029. Et pour la première fois, la Fédération française organisera donc une épreuve majeure avec la participation d’un pays voisin. Paris sera la ville hôte du match d’ouverture et du carré final, à l’Accor Arena de Bercy, tandis que deux villes hôtes en France et trois Outre-Rhin (elles seront annoncées ultérieurement) accueilleront les phases préliminaires et les quarts de finale de la compétition.
Il se murmure que le match d’ouverture pourrait se dérouler à l’Arena de Nanterre avec ses 40 000 places en configuration sportive. Loin encore du record établi en janvier dernier lors de l’Euro masculin en Allemagne avec le match d’ouverture qui avait rassemblé plus de 50 000 personnes.
Benoît Kounkoud, l’ailier international français de Kielce, s’était retrouvé dans la tourmente le 30 janvier dernier, après une soirée en boîte de nuit à Paris pour célébrer le titre de champion d’Europe gagné avec l’équipe de France. Placé en garde à vue, il avait été accusé de tentative de viol par une femme. Finalement, Kounkoud sera jugé au mois de juin pour exhibition sexuelle, et non pas pour tentative de viol, dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Ce type de procédure est appliquée pour les infractions « permet de juger rapidement l’auteur de l’infraction, à condition qu’il reconnaisse les faits reprochés », est-il précisé sur le site internet de l’administration française.
A l’annonce de ce procès dans quelques mois, la Fédération française de handball s’est fendu d’un communiqué dans lequel elle affirme qu’elle « va engager rapidement une procédure disciplinaire ainsi qu’une demande de position de la commission d’éthique », pouvant mener à d’éventuelles sanctions contre le joueur de 27 ans.
En Ligue Butagaz Energie aussi, les annonces de transferts se succèdent. On fait le point sur les mouvements réalisés ces dernières semaines, avec notamment la progression de Nantes, Besançon, ou encore Paris 92 dans la constitution de leurs effectifs.
Il y a eu de premières annonces dans tous les effectifs de Ligue Butagaz Energie pour la saison prochaine. Du premier, Brest, au dernier, la Stella Saint-Maur, toutes les équipes apparaissent dans notre espace transferts (onglet en haut de la page sur desktop, ou dans la barre du bas sur téléphone) ; seul Mérignac n’a pas annoncé la moindre arrivée pour l’instant. Beaucoup de transferts ont fait l’objet de brèves, mais pas tous, face à l’ampleur des signatures. Retour donc ici sur les différents avancements des clubs dans la constitution de leurs effectifs pour la saison 2024-2025.
Des interrogations sur les départs à Brest, effectif a priori bouclé à Metz
Pour les deux équipes qui dominent le championnat depuis des années, Brest et Metz, l’effectif de la saison prochaine semble quasiment achevé. A Brest, la future coach Raphaëlle Tervel pourra compter sur six nouvelles joueuses, dont les internationales françaises Méline Nocandy, Floriane André et Oriane Ondono, tandis que Laura Kanor, Clarisse Mairot et l’Allemande Annika Lott tenteront de franchir un cap dans leur carrière en Bretagne. André, Ondono, Lott et Mairot découvriront la Ligue des champions la saison prochaine.
C’est dans la direction des départs que tout n’est pas encore ficelé. Sous Pablo Morel, Brest avait triplé les postes, et ce fonctionnement ne connaîtra pas de suite sous l’ère Tervel. Les départs seront donc plus nombreux que les arrivées. Neuf ont déjà été annoncés. Quatre joueuses continueront de jouer la Ligue des champions, dont trois avec Buducnost : Djurdjina Jaukovic, Jenny Carlson et Aïssatou Kouyaté. Valeriia Maslova fera partie de la belle équipe que se constitue Ferencvaros. Shandy Barbosa était venue faire une dernière année professionnelle en Bretagne, et arrête sa carrière après les Jeux olympiques, tandis que Julie Foggea a signé à Ramnicu Valcea, et Elisa Técher à Paris 92. Après six ans au BBH, Constance Mauny retourne dans son club formateur, Chambray, avec toute l’expérience acquise en Bretagne. Quant à la pivot Merel Freriks, en reprise après sa rupture des ligaments croisés, son départ a été annoncé, mais sa destination future n’est pas connue. Hawa Ndiaye, arrivée pour compenser la longue absence de la Néerlandaise, devrait également partir en fin de saison.
L’interrogation continue de planer concernant Alicia Toublanc et Cléopatre Darleux, comme nous l’avions signalé il y a quelques semaines, grâce aux informations du Télégramme et d’Ouest-France. Les deux internationales bleues n’ont pas officialisé leur départ, mais le président Gérard Le Saint avait précisé aux deux quotidiens bretons que le club ne comptait a priori pas sur elles pour la saison prochaine.
A Metz aussi, tout semble bouclé pour la saison prochaine. Les cinq arrivées – Zsofi Szemerey dans les buts, Petra Vamos à la mène, Tyra Axnér comme arrière gauche et les retour d’Anne-Emmanuelle Augustine comme pivot et de Laura Flippes comme arrière droite – compensent les départs d’Hatadou Sako, Kristina Jørgensen, Alina Grijseels et Louise Burgaard. La jeune pivot Mia Brkic est prêtée à Koprivnica pour les deux prochaines saisons, tandis que Mélanie Halter, prêtée cette saison à Saint-Amand, découvrira la Hongrie la saison prochaine : elle a été prêtée à Mosonmagyarovar. L’incertitude concerne les doublures sur les ailes, en particulier celle de Lucie Granier sur l’aile droite : Julie Le Blévec, Emma Tuccella et Manon Errard sont en concurrence derrière l’internationale.
Nantes presque au complet, Paris 92 a avancé
Les poursuivants ont aussi avancé sur le marché des transferts. Des inquiétudes avaient émergé à Nantes, entre le changement de projet revu à la baisse, le départ d’Helle Thomsen et ceux annoncés très tôt de nombreuses cadres : Tamara Horacek, Oriane Ondono, Floriane André, Helene Fauske, Marie-Hélène Sajka et Marine Dupuis. Mari Finstad Bergum et l’ailière droite néerlandaise Kelly Vollebregt se sont récemment ajoutées à la liste des partantes. Mais les arrivées ont depuis suivi. Les profils sont ceux de joueuses cherchant à franchir un pallier en France, comme Paola Ebanga, la jeune Albane Frachon qui revient au club, ou la gardienne Agathe Quiniou, également des jeunes qui connaissent l’European League comme la pivot Noémi Pasztor et sa compatriote hongroise Blanka Kajdon, demi-centre de 22 ans qui jouait à Molde cette saison et qui découvrira la Ligue Butagaz Energie la saison prochaine. Une internationale bleue, Kalidiatou Niakaté, tentera également de se relancer en France après une expérience à Buducnost. Dans le même temps, Nantes a confirmé que Léna Grandveau et Carin Strömberg resteront dans son effectif la saison prochaine, de quoi limiter le chamboulement.
Paris 92 aussi a commencé par annoncer des départs de cadres : Méline Nocandy, Déborah Lassource, Camila Micijevic et Alice Mazens sont des joueuses majeures qui quittent l’effectif francilien, qui ne sera plus entraîné par Yacine Messaoudi la saison prochaine. Le nouveau coach, Stéphane Plantin, connaît cependant déjà quelques-unes des recrues de son effectif, puisque trois joueuses de Ligue Butagaz Energie ont été annoncées : Soukeïna Sagna revient à Paris pour succéder à Nocandy à la mène, Elisa Técher remplace Micijevic comme arrière gauche et Laugane Pina prend le relais de Mazens sur l’aile. Les Lionnes pourraient encore réaliser d’autres annonces dans les prochains jours.
Besançon au complet pour la saison prochaine, les autres du milieu de tableau avancent
Besançon, qui est désormais loin dans la course à la cinquième place européenne, a achevé la présentation de son plan pour les exercices à venir. L’effectif qui sera dirigé à partir de cet été par Jérôme Delarue se renforce de cinq nouveaux éléments, contre cinq départs. La base arrière connaîtra trois arrivées : l’ancienne Messine et actuelle Dijonnaise Ilona Di Rocco a été la première signature annoncée, puis ont suivi la Norvégienne Céline Solstad, qui viendra renforcer le poste d’arrière droite, et la jeune Charité Mumbongo, qui retrouve la France qu’elle avait connu avec Fleury avant de jouer à Viborg. Dans l’autre sens, Nada Corovic et Clarisse Mairot quittent le Doubs. Un autre changement concerne le poste de gardienne, où Florence Bonnet, après un prêt à Toulon, prendra sa chance aux côtés de Tonje Lerstad, tandis que Sakura Hauge, après cinq ans à l’ESBF, tentera une nouvelle expérience à Buducnost. Mélina Peillon, à l’aile droite, part pour Saint-Maur et ne sera pas remplacée par un contrat professionnel, et au poste de pivot, la joueuse formée au club Louise Cusset quitte le club et sera remplacée par Camille Mandret, de retour d’une expérience au Danemark.
Mieux placé pour l’Europe, Chambray perdra ses deux ailières gauches cet été : Laugane Pina à Paris 92, et l’internationale Manon Houette, pour une destination encore inconnue. Houette a annoncé il y a quelques semaines au micro d’HandballTV que son contrat ne serait pas prolongé au-delà de cet été. Constance Mauny, qui revient de Brest, compense pour l’instant ces pertes. Agathe Quiniou partante pour Nantes, c’est la Hongroise Melinda Szikora qui gardera les cages la saison prochaine avec Emma Perche. Cinq Hongroises arriveront donc en France à l’intersaison : deux à Metz, deux à Nantes et une à Chambray. Enfin, tandis que Melvine Deba ou encore Laura van der Heijden ont prolongé leur contrat en Touraine, ManonGrimaud, en provenance de Plan-de-Cuques, aura la lourde tache de remplacer Nadia Mielke-Offendal, une des meilleures marqueuses du championnat de France.
La Danoise est la recrue phare de Dijon, qui peut toujours croire à l’Europe en passant par la finale de la Coupe de France. En attendant un éventuel exploit contre Metz en finale, la JDA a aussi recruté la gardienne allemande Ann-Cathrin Giegerich, passée par Bietigheim, Thüringer, Debrecen et dernièrement par Buducnost et qui va apporter toute son expérience à la troupe de Clément Alcacer, le futur coach de l’équipe. Mathilde Plotton renforcera également la base arrière qui, outre Di Rocco, perdra Charlène Guerrier la saison prochaine. Parmi les prolongations, citons celle de Claire Vautier, qui a rempilé en Bourgogne jusqu’en 2026.
Plan-de-Cuques, l’actuel sixième du championnat, continue de se construire tranquillement et a signé deux jolis coups sur le marché des transferts : la Belge Nele Antonissen, qui enchaîne les buts avec Mérignac, et l’ancienne du centre de formation de Metz, Laureen Dembélé, arrivent au sein de l’équipe d’Angélique Spincer cet été, alors que Soukeïna Sagna et Manon Grimaud, deux cadres du HBPC, font leurs valises. Clara Vaxès est elle aussi en partance, pour Clermont (D2).
Enfin, Nice mise sur Marine Dupuis et Marie-Hélène Sajka, évoluant toutes les deux à Nantes, pour apporter de la qualité et de l’expérience à son effectif la saison prochaine. Bientôt sous la houlette de Sébastien Mizoule, l’OGCN a aussi misé sur Louna Benezeth au poste de pivot. Après une expérience en Normandie, à Octeville, la successeure d’Anne-Emmanuelle Augustine retrouve le Sud, après avoir été formée à Toulon, où elle avait découvert l’élite.
De premiers mouvements pour les équipes à la lutte pour le maintien
En bas, pas encore beaucoup de mouvements. Les équipes attendent de savoir dans quelle division elles évolueront avant d’accélérer leur recrutement. Parmi les cinq derniers, curieusement, c’est l’équipe la moins bien placée, la Stella Saint-Maur, qui a le plus avancé dans la construction de la saison prochaine. La Stella a annoncé trois recrues, Meïssa Maurice, Mélina Peillon et Chloé Pugliese, et quatre joueuses (Kimberley Rutil, Milica Trifunovic, Mathilde Plotton et Luna Marin) sont sur le départ. A Strasbourg, deux joueuses partent en République tchèque découvrir un nouveau championnat, dans les rangs de l’ancien participant à la Ligue des champions, le Banik Most : la pivot Nora Fontaine et l’arrière Carolina Loureiro. Deux arrières, Hanna Ahlen de Celles-sur-Belle et Charlène Guerrier de Dijon, renforcent l’effectif de l’ATH.
A Saint-Amand, la Slovène Ema Hrvatin arrive au poste de demi-centre et retrouve ainsi la France. Actuellement à Zwickau à l’est de l’Allemagne, la joueuse de 24 ans a été formée à Brest et est passée par Palente Besançon. Elle remplacera Maëlle Chalmandrier, partie à Sambre Avesnois, qui a de bonnes chances de monter en Ligue Butagaz Energie. L’ailière droite néerlandaise Donna Bakker a également signé, alors que les Louves devront trouver une remplaçante à Mélanie Halter dans les buts. Du côté de Toulon, Mari Finstad Bergum a signé, tandis que Manon Lachaize et Manon Loquay ont prolongé leur contrat ; Chloé Pugliese et Florence Bonnet ont déjà été annoncées comme quittant la Rade. Enfin, Mérignac, qui a été repêché in extremis l’été dernier pour disputer la LBE et gardé sous surveillance de la CNCG, n’a pas encore annoncé de recrue.
La suite du mercato sera à suivre depuis notre espace transferts !
Ce week-end, avait lieu les trois tournois de qualification olympique pour le tournoi féminin. Les six derniers billets ont donc été distribués pour compléter le plateau, à cent jours de la cérémonie d’ouverture.
Suite aux tournois de qualification olympique féminins de l’IHF à Debrecen (Hongrie), Torrevieja (Espagne) et Neu-Ulm (Allemagne), six équipes ont obtenu leur billet pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. La composition du tournoi olympique est désormais connue.
A Debrecen, la Hongrie et la Suède ont terminé en tête du TQO 1, avec un sans-faute pour les Hongroises. La Suède se qualifie pour sa cinquième olympiade consécutive. Dans le tournoi 2, les Espagnoles se qualifient malgré leur défaite face aux Pays-Bas, qui remportent ce TQO 2. Enfin en Allemagne, dans le TQO 3, facile vainqueur de ses trois rencontres, la Slovénie accompagne les hôtes aux dépens du Monténégro qui fait figure de grand absent du tournoi final. Les coéquipières d’Ana Gros, la plus Française des Slovènes, participeront à ses premiers Jeux Olympiques, à Paris.
Ces six nations rejoignent les six équipes précédemment qualifiées pour la compétition. La France était déjà qualifiée d’office grâce l’attribution des Jeux à la ville de Paris, tandis que la Norvège, a assuré sa place grâce à sa finale face à la France aux de Championnat du monde 2023. L’Angola a obtenu son billet via le Championnat d’Afrique 2023, où elle a remporté le titre, tandis que la République de Corée progresse via le tournoi de qualification olympique asiatique. Enfin, le Danemark avait acquis son billet à l’Euro 2022, où les Danoises avaient terminé deuxième derrière la Norvège, tandis que le Brésil a décroché le titre aux Jeux panaméricains de 2023 et le ainsi précieux ticket olympiques.
L’Europe sera représentée par neuf équipes alors que l’Afrique, l’Amérique du Sud et l’Asie auront une équipe chacune dans le plus grand évènement sportif international. Le tirage au sort du tournoi olympique aura lieu mardi 16 avril à la Maison du Handball à Créteil.
Les six pots pour le tirage au sort
Pot 1 : Norvège / Hongrie Pot 2 : Pays-Bas / Allemagne Pot 3 : Slovenie / Espagne Pot 4 : Suède / France Pot 5 : Danemark / Brésil Pot 6 : Angola / Corée du Sud
Après deux semaines de rassemblement, l’équipe de France recevait la Roumanie en match amical. Entre temps fort et temps faible de l’équipe de France, la victoire est tout de même assurée (30-28).
Portée par le public auvergnat, Lucie Granier ouvre le score sur un magnifique chabala sur son aile droite. Les dix premières minutes du jeu sont marquées sur l’effort défensif des Françaises qui récupèrent des ballons aux Roumaines, sans pour autant les transformer. Et malgré deux pénaltys manqués, les Françaises mènent 8-4 (12’). Ce premier break oblige le coach Roumain à poser son temps mort. Privées de Cristina Néagu et d’Eliza Buceschi, les Roumaines ont clairement du mal à percer la défense française (9-6, 15’). Ce quart d’heure de jeu permet également à Olivier Krumbholz de faire tourner ses joueuses, et de faire entrer Orlane Kanor, Sarah Bouktit, Pauline Coatanea, et les sœurs Lassource.
Pourtant habituées à nous livrer un jeu parfait, les Françaises continuent de perdre des ballons, et de buter contre la gardienne du Rapid Bucaresti, Diana Ciuca. Ce manque de rigueur conduit Krumbolz à remobiliser ses joueuses à l’occasion d’un temps mort posé à la 23’ et de faire revenir ses cadres sur le terrain. Mais Ciucă, stoppe une nouvelle fois les tentatives françaises qui ne passent toujours pas la barre des +3 (15-12, 27’). L’équipe de France doit faire preuve de plus de patience en attaque et de lucidité face à la gardienne, pour espérer mieux. Quand bien même, elles rejoignent le vestiaire victorieuse (17-13, MT).
Flippes & Glauser à la mène
De retour des vestiaires, la pivot roumaine, Lorena Ostase, ouvre le score de cette seconde période, suivie de près par le jeu de jambe rapide de Laura Flippes. Les tentatives de lobbes des deux équipes ne trompent pas les gardiennes, et laissent les deux équipes sur le même score (18-14, 34’). La vivacité de Flippes et d’Estelle Nze Minko permettent de compenser la foudre d’Ostase (23-19, 40’). Ce sont bien les performances individuelles qui compensent les temps faibles aujourd’hui. Les Françaises n’arrivent toujours pas à creuser l’écart, ni à contenir la confiance des Roumaines (25-22, 45’).
Face à une défense plus laxiste, le sélectionneur français décide de faire revenir Laura Glauser dans les cages après ces 8 belles parades laissées en première mi-temps. Et malgré un nouvel arrêt, les erreurs individuelles de ses coéquipières ne permettent pas d’espérer mieux (25-23, 49’). L’exclusion de deux minutes des Roumaines va peut-être permettre aux Françaises de creuser l’écart suffisant pour terminer le match… mais le suspens restera bien jusqu’à la fin du match (27-25, 52’). Heureusement que Glauser détourne les tirs de l’ailière droite pour maintenir l’écart (29-27, 57’), permettant à Nze Minko d’inscrire le 30ème but sur contre-attaque.
Le niveau des championnes du monde n’était peut-être pas au rendez-vous aujourd’hui, mais après deux semaines de travail, de bobos, et de fatigue, la victoire est belle et bien assurée (30-28).
Dernière rencontre de cette 24ème journée, les Héraultais n’ont pas fait dans la demi-mesure face à Dunkerque, s’offrant une belle victoire sur ses terres (37-25).
Si Dunkerque ouvre la marque, Montpellier va immédiatement prendre les devants et ne plus se faire rattraper. Très rapidement à +4, Yanis Lenne et Valentin Porte mettent les leurs dans l’avancée, récupérant plusieurs ballons de contre-attaques sur lesquels Valentin Kieffer ne peut pas faire grand chose (5-1, 7′).
De l’autre côté Rémi Desbonnet écœure Tom Pelayo sur jet de sept mètres, forçant un temps mort de Franck Maurice très tôt dans la partie. On se règle, on se remet les idées en place et on y retourne. Si Dunkerque retrouve du réalisme, ce n’est pas suffisant pour rattraper les Héraultais qui caracolent en tête, Stas Skube à la manœuvre (19-14, 30′).
Pertes de balles et échecs au tir seront au programme de la seconde période des visiteurs. Ajoutez à cela deux exclusions temporaires, une pour O’brian Nyateu ainsi que pour Nelio Indjai et la seconde période a été très compliquée à vivre pour l’USDK. Derrière, Diego Simonet et Sébastian Karlsson mènent la vie dure à la défense des visiteurs. Les 9 buts de Tom Pelayo ne suffiront pas pour ramener un point à la maison, Dunkerque va être largement battu par les Héraultais, qui confortent leur troisième place, avant de se déplacer à Chambéry mardi prochain (37-25, score final).
Hier, Barcelone s’est imposé 40-37 face à Granollers. Grâce à ce succès (le 24e en 25 matchs de championnat), les coéquipiers de Dika Mem, Melvyn Richardson et Timothée Nguessan sont officiellement champions d’Espagne pour la 31e fois de l’histoire du club et la 14e fois consécutive.
Il n’y aura pas de surprise cette saison en Espagne. Comme chaque année depuis 2011, c’est le FC Barcelone qui remporte le championnat, quasiment sans trembler. Seul Irun aura réussi à accrocher le géant catalan (26-26) en septembre dernier. Depuis, tout le monde a subi les foudres de Dika Mem et compagnie. Un écart moyen de 12 buts, près de 40 buts inscrits en moyenne. Bref, une domination sans partage.
Granollers et Faruk Yusuf (futur Limougeaud) se sont bien battus
Le hasard du calendrier a fait que le Barça a pu valider son titre en s’imposant face à son voisin Granollers. Dans ce derby catalan, le Barça a trouvé du répondant en face. Il faut dire que les joueurs de Granollers ne sont pas des peintres. Finalistes de la Ligue européenne la saison dernière, actuels troisièmes de Liga Asobal, les « autres » Catalans ont vendu chèrement leur peau. Emmené par l’excellent Faruk Yusuf (8 buts), qui signera à Limoges l’an saison prochaine, Granollers a donné un peu de fil à retordre au Barça et à ses Français.
Mais Dika Mem (8 buts) et Melvyn Richardson (11 buts) ont su prendre le dessus sur les jeunes pousses de Granollers. Le Barça a mené tout le match mais n’a jamais pu vraiment creuser l’écart. Il s’impose finalement 40-37 et peut donc célébrer son 14e titre d’affilée en Asobal. Carlos Ortega et ses hommes peuvent désormais tourner leurs esprits vers Paris qui les attend en quarts de finale de Ligue des Champions dans 10 jours.
Blessée à l’entraînement, Aïssatou Kouyaté quitte le groupe des Bleues suite à une entorse de la cheville droite. Des examens complémentaires seront réalisés à son retour à Brest.
Aîssatou Kouyaté joue à nouveau de malchance sous le maillot tricolore. Blessée cette semaine à l’entraînement à Clermont Ferrand, où les Bleues vont affronter la Roumanie en amical ce dimanche, la joueuse brestoise est rentrée en Bretagne pour effectuer des examens pour définir sa durée d’indisponibilité.
Pour le compte de la 24e journée de Starligue, Chambéry s’est brillamment imposé hier face à Nîmes en accélérant en deuxième mi-temps (39-31). Les Savoyards, en s’imposant face à un concurrent direct, peuvent encore espérer décrocher un ticket européen. Dans la lutte pour le maintien, Dijon réalise une belle opération en battant Chartres (34-30). Les autres équipes du bas de tableau ont perdu : Ivry à Aix (38-37), Créteil à Nantes (38-31) et Saran à Limoges (33-26). Enfin, le PSG a largement battu Saint-Raphaël pour reprendre sa course vers le titre (37-29).
Et si le deuxième promu se maintenait cette saison ? On connaît la malédiction : l’équipe qui accède à la Starligue grâce aux play-offs de Proligue fait l’ascenseur immédiatement. En battant hier Chartres (34-30), Dijon peut encore croire au maintien. Les Bourguignons comptent ce matin 3 points de retard sur le premier non relégable, Saran. Dans ce beau succès à domicile, Dijon a pu compter sur un bon Edgar Dentz en pivot (7 buts) et Steeven Bois à la mène. Les coéquipiers de Wassim Helal (10 arrêts) ont réussi à décrocher leurs invités du soir autour de la mi-temps. Ils ont ensuite su les tenir à distance pour s’imposer plutôt sereinement (34-30).
Pour les autres concurrents au maintien, la soirée a été difficile. Ivry a tenu la dragée haute à Aix mais n’a finalement pas pu arracher un nul qui aurait été précieux (38-37). Il faut dire que Tarrafeta et Loesch (11 buts chacun) n’ont pas été des hôtes particulièrement tendres avec les Ivryens.
Les Septors ont subi la foudre dans le dernier quart d’heure à Limoges (33-26). Alors qu’ils étaient encore dans le coup et qu’ils menaient même en début de deuxième mi-temps (20-22, 39e), les Septors ont craqué face à Dino Slavic (16 arrêts à 40 %) et ses copains qui leur ont infligé un 13-4 dans les 20 dernières minutes. Saran aura sans doute des regrets après avoir montré un beau visage.
Nantes retrouve ses blessés
Pour Créteil, il n’y a pas eu beaucoup d’espoir à la H Arena. Nantes a pris son adversaire du soir très au sérieux et est déjà nettement devant à la mi-temps (21-14). En deuxième mi-temps, les supporters violets ont pu retrouver avec joie certains de leurs blessés longue durée. Sur l’aile droite, Kauldi Odriozola a retrouvé le chemin des filets et, sur la base arrière, Baptiste Bonnefond a foulé pour la première fois le parquet avec le maillot du H, distillant une passe décisive. Nantes s’impose facilement (38-31) et dans la joie !
Chambéry met Nîmes KO avec un Richert en feu
Dans un match pour l’Europe, Chambéry a réussi à terrasser l’USAM (39-31). Pourtant bien dans le coup jusqu’à la mi-temps, les Gardois ont vu la lumière s’éteindre au Phare (j’aime bien faire cette blague) dans le deuxième acte. Benjamin Richert a inscrit 17 buts dans la soirée avec des statistiques tout simplement lunaires (17/24). Brouzet en pivot (8/8), Vanègue à la mène (8 passes) ou encore Rodrigues au four et au moulin ont permis au peuple savoyard de passer une bonne soirée (39-31). Avec cette victoire, Chambéry vient se caler dans la roue de Nîmes au classement, un petit point derrière.
Enfin, dans le dernier match de la soirée, Saint-Raphaël n’a pas réussi à faire un exploit à Coubertin (37-29). Les Varois ont couru après le score tout le match, surclassés par des Parisiens sérieux défensivement et appliqués offensivement. Les 8 buts de Chema Marquez n’ont pu qu’adoucir l’addition. Dans le sillage de leurs très bons gardiens Green et Villain (39 % de réussite à eux 2), Paris repart de l’avant pour aller conquérir son onzième titre.
L’ancien patron des arbitres à la fédération européenne de handball, Dragan Nachevski, démi de ses fonctions en mai 2023 dans l’affaire des matchs truqués, vient d’être suspendu pour une durée de 2 ans accompagné d’une amende de 5 000 €.
Les suites de l’affaire des matchs de coupes d’Europe truqués continue à faire des vagues. Après avoir été mis à pied par l’EHF il y a bientôt un an, Dragan Nachevski vient de se voir notifier une première sanction en provenance de Vienne. En effet, et malgré son appel auprès de la Cour d’Appel de l’EHF suite à sa mise à pieds, le tribunal de l’EHF a décidé de sanctionner le dirigeant macédonien en le suspendant de toute responsabilité dans le milieu du handball pendant 2 ans à compter du 12 avril 2024 ainsi qu’une amende de 5000 €.
Cette décision ne concerne que les violations liées à la non-déclaration des faits. Des procédures judiciaires et des enquêtes concernant un manque d’intégrité et des irrégularités dans les paris sont toujours en cours. Pour rappel, une longue enquête d’investigation réalisée par la chaîne TV2 danoise avait permis d’établir les liens entre Nachevski et un homme d’affaires chinois lié à un trafic de matchs truqués dans lequel près de 8 arbitres sont potentiellement impliqués.
L’agence nationale antidopage allemande a communiqué sur le contrôle positif dont a fait l’objet Nikola Portner et qui a été rendu public mercredi. Des traces de méthamphétamine, une drogue de synthèse stimulante, ont été détectées dans les analyses du gardien suisse, qui peut demander l’analyse de l’échantillon B pour remettre en cause ce résultat.
Le portier a été suspendu par la Ligue fédérale allemande à titre provisoire, avant qu’une décision définitive soit prise sur son cas. Mais si la consommation de méthamphétamine est confirmée, Portner pourrait être longuement suspendu. La méthamphétamine stimule notamment les capacités de réaction, et donc avantager indûment un gardien dont les performances reposent surtout sur cette capacité, comme l’a expliqué le pharmacologue et expert du dopage Fritz Sörgel à handball-world.
De son côté, le SC Magdebourg, employeur du joueur qui est sous contrat jusqu’en 2027, a déjà réagi pour pouvoir répondre aux défis sportifs du club pour la fin de la saison. Le SCM a engagé le gardien ancien international suédois Mikael Aggefors jusqu’à la fin de la saison. Retraité depuis l’été dernier, l’ancien gardien d’Aalborg, 39 ans, était devenu entraîneur des gardiens à Alingsas, en Suède. Il pourra aider le SCM dès ce week-end pour le Final Four de la Coupe d’Allemagne, à Cologne.
Le club d’Ivry, engagé dans la lutte pour le maintien, a annoncé mercredi le départ d’Antonin Mohamed pour Saran. L’ailier gauche s’est confié à nous, sur la fin de saison à venir avec son club formateur, l’objectif du maintien et la suite de sa carrière sous les couleurs des Septors et loin du cocon ivryen où l’a vu grandir son président François Lequeux.
Les choses bougent à Ivry. La course au maintien est lancée et le club a annoncé récemment les départs de certains de ses cadres, la saison prochain. Mate Sunjic rejoindra Cesson-Rennes, Léo Martinez et Simon Ooms iront découvrir l’air du Danemark. Cette semaine, l’US Ivry a annoncé le départ de son ailier gauche Antonin Mohamed, qui rejoindra les Septors, comme son ami de l’aile droite Lucas Petit. Nous sommes allés poser quelques questions à Antonin afin d’en savoir plus sur son ressenti à propos des mois à venir.
Handnews : Antonin, ton actualité est chargée avec l’annonce de ton départ vers Saran ainsi que la lutte pour le maintien avec Ivry. Avant toutes choses, comment te sens-tu ?
Je vais très bien, sur tous les plans. A l’image de l’équipe, je crois. Physiquement, nous sommes en forme et mentalement, il y a un maintien à aller chercher, avec des gros matchs qui nous attendent. Je pense notamment au derby contre Créteil qui va vite arriver [NDLR : le 26 avril]. Cela va être un très gros match, où, en plus de l’aspect derby, il y aura tout l’enjeu du maintien. On a aussi pas mal de matchs à domicile où franchement, on ne se met aucune limite.
HN : Ton départ vers Saran pour la saison prochaine a été officialisé. Qu’est-ce qui t’a amené vers les Septors ?
Plein de choses. Une carrière de handballeur, ça se résume souvent à des opportunités. Il se trouve que mon contrat à Ivry se termine en 2024 et les Septors ont un projet ambitieux. Pour moi, c’est l’occasion d’aller me tester ailleurs que « chez moi », à Ivry. Parfois, si on veut passer un cap, il faut être capable de sortir de sa zone de confort. J’ai des objectifs forts sur le poste d’ailier gauche et je savais sans doute qu’à un moment il faudrait quitter Ivry.
« Je ne voulais pas rester uniquement « Antonin, le petit du club ». », A. MOHAMED
HN : Le fait que beaucoup d’anciens de l’effectif (Sunjic, Martinez, Ooms, Petit) quittent le club d’Ivry t’a-t-il poussé dans cette direction ?
Non. Même si ça fait forcément bizarre de voir les copains qui s’en vont, une carrière professionnelle reste individuelle. Donc il faut penser à soi et essayer de saisir les bonnes opportunités. Lorsque j’ai prolongé, j’avais déjà en tête que 2024 marquerait la fin de mon aventure à Ivry. J’ai beaucoup donné pour le club et j’ai eu beaucoup de temps de jeu, de responsabilités. J’ai acquis de la maturité, de l’expérience ici. Maintenant, je ne voulais pas rester uniquement « Antonin, le petit du club« . Il faut que j’arrive à prouver ailleurs.
HN : Tu n’as signé qu’un an à Saran. Comment cela se fait-il ?
Là encore, comme je te disais, c’est des opportunités. Je resterai peut-être plusieurs saisons, ou peut-être que je rebondirai ailleurs. On va en discuter durant la saison. De toute façon, je préfère ne pas trop parler et montrer les choses sur le terrain, je crois que je suis plus à l’aise comme ça.
HN : Derrière, tu rêves de l’étranger ? De clubs européens ?
Oui, on a le droit de rêver. L’Allemagne par exemple c’est un super championnat, avec beaucoup de ferveur et d’ambiance, c’est clair que ça fait rêver. Et forcément… (Il coupe). Mais tout ça c’est loin, avant il va falloir prouver. D’abord se maintenir avec Ivry et puis montrer de belles choses à Saran à l’aile gauche.
HN : Justement, au sujet d’Ivry, avec le départ de tous les « anciens » (Sunjic, Martinez, Ooms, Petit, toi), dans quel état d’esprit êtes-vous ?
L’état d’esprit est très clair : on veut absolument bien finir. On a envie de laisser le club en Starligue. On a vécu de vraies aventures ensemble, des choses qui nous ont soudés. On est passé par la Proligue, on est remonté. Là on se régale, on a envie de profiter des dernier matchs et de tout donner pour finir sur une belle note. Ivry c’est chez moi, j’ai des amis ici, des gens avec qui je passe presque mes journées entières : David Bernard, Aymeric Zaepfel, Lucas Petit… Il y en a que je connais depuis que j’ai 7 ans. Cela va faire bizarre de les quitter, donc c’est inenvisageable qu’on se séparersur une relégation. On a une belle équipe, je pense qu’on peut faire de plus belles choses encore. Il nous reste 7 matchs avant de tourner la page.
HN : Avec un dernier match, qui sera à Orléans face aux Septors !
Oui… (rires) Le hasard du calendrier et le fonctionnement du handball avec les contrats font que ce sera un match spécial. J’espère forcément qu’il n’y aura rien à jouer sur ce match et qu’on aura fait le travail avant. Dans tous les cas, on est des professionnels et on sait quel est notre travail !
F. LEQUEUX (président) : « Une page se tourne mais l’Histoire du club continue »
Interrogé au sujet d’Antonin Mohamed et de son départ, le président Lequeux s’est montré affable et ému : « On s’attendait au départ d’Antonin, c’était prévu. On avait même inséré des clauses dans son contrat si jamais des gros clubs européens venaient le chercher la saison dernière. Cela ne s’est pas fait et on a donc eu la chance de l’avoir une saison de plus. Anto’ c’est un gamin du club, mais aussi de la ville. Avec Jean-Emmanuel Kouassi et Lucas Petit, ils étaient ensemble en CE1 et ils sont tous les trois devenus professionnels. Cela a du sens pour moi. Quand on dit qu’Ivry est un club familial, je crois que ces exemples montrent bien ce que peut faire le club dans notre ville et en lien avec les structures municipales. On a essayé de transmettre des valeurs à nos jeunes et, un peu comme dans une famille, on est content de voir quand les enfants quittent le nid et qu’ils vont prendre de l’expérience ailleurs. Une page se tourne mais l’Histoire du club continue. On a vécu beaucoup de choses ensemble : les titres en jeune, les maintiens arrachés, la colère et l’injustice de la saison covid notamment nous ont liés pour longtemps.«
Lorsqu’on lui pose des questions sur la saison en cours et le maintien à aller conquérir, avec une équipe qui va fortement se renouveler, François Lequeux devient plus compétiteur : « C’est effectivement un cycle qui va se tourner. Même si je n’aime pas trop cette expression car on pourrait penser que c’est négatif. Non, c’est naturel, c’est normal que certains joueurs comme Anto’, Léo, Lucas veuillent aller vivre d’autres choses loin d’Ivry. Concernant notre effectif, c’est une équipe qui a été bâtie sur les 4-5 dernières années avec un objectif de performance, avec des jeunes à qui on a laissé de la place pour éclore. Cette saison, on aurait pu espérer être un peu plus haut, peut-être 3, 4, 5 points au-dessus ? Mais quand tu perds deux fois contre Dunkerque et deux fois contre Cesson-Rennes, fatalement, tu te retrouves un peu à cette place-là qui est celle qu’on mérite.
« C’est difficile de se séparer quand on a vécu autant de choses », F. LEQUEUX
Pour l’avenir, le président Lequeux n’est pas inquiet mais sait les défis qui attendent le club : « Forcément, on va renouveler l’effectif fortement. On a bien travaillé et il nous reste quelques détails à régler pour avoir finalisé l’effectif de l’an prochain. D’ici là, les joueurs actuels veulent bien finir. C’est ce que leur a dit Didier Dinart : de profiter de chaque minute sur le terrain, de prendre du plaisir, de communier avec Delaune pour arracher ce maintien. C’est difficile de se séparer quand on a vécu autant de choses, mais on veut que ça se finisse bien.«
En tous les cas, à Ivry, même si un oiseau s’envole du nid, la famille se réjouit et lui souhaite le meilleur. François Lequeux nous avance déjà quelques noms à surveiller, qui pourraient suivre les traces de Mohamed dans les années à venir. Bien couvés par les éducateurs ivryens, les jeunes pépites savent qu’Ivry est un club historique qui peut leur faire une place au plus haut niveau… S’ils ont « la furieuse envie de ne rien lâcher » qui fait l’ADN de ce club à part.
Début de 24ème journée tonitruant avec cette affiche entre le FENIX et Cesson. Avec un match nul et une défaite sur les six dernières rencontres, les Bretons sont sur une bonne dynamique et comptaient bien le rester. En face, la lutte pour la quatrième place est toujours à l’ordre du jour pour les Occitans. Maitres de la rencontre de long en large, les Bretons s’offre une belle victoire avant de recevoir Paris (29-31).
Des portiers tout feu tout flamme
Jef Lettens s’étant fracturé le pouce avant la rencontre face à Dunkerque, c’est Téodor Paul qui officie dans les cages toulousaines. Le portier slovaque, tout comme le cubain Alejandro Romero qu’il a face à lui, se met sur son 31. Les deux gardiens cumulent une douzaine de parades, alors que le premier quart d’heure de jeu est à peine atteint (6-7, 14′).
Solides en défense, les Bretons mènent la vie dure aux locaux malgré l’exclusion temporaire de MathéoBriffe. Sur son aile gauche, Junior Tuzolana affiche pour le moment, un sans-faute, trouvant lucarne sur lucarne. Menés de trois buts, le premier temps mort ne tarde pas à venir pour les locaux. L’absence de Bakary Diallo se fait sentir, le défenseur exclusif n’aura pas été de trop pour le moment (9-12, 22′). En difficulté sur sa ligne, le portier slovaque finit sa période sur deux arrêts précieux, qui permettent à Toulouse de rester à -3 (15-18, 30′).
« On arrive à un point de la saison où les organismes sont fatigués, c’est comme ça, on accepte. En première mi-temps, la défense a été moins bonne, notamment en terme d’adaptation. Après, on s’est ajustés, on était dans le duel physique, dans un match qui était long donc sur ce point-là je ne peux pas reprocher grand chose à mes joueurs »(Daniel Andjelkovic)
Cesson maitrise son match de long en large
Un but et deux arrêts, les locaux repartent sur de bonnes bases cette seconde période. Contrairement à celles du FENIX, les attaques de Cesson sont rapides et efficaces : une combinaison bien effectuée ou un duel remporté et c’est un nouveau but à la clé (19-22, 40′). De l’autre côté, le jeu est tout aussi huilé, cependant les pertes de balles viennent gâcher les offensives occitanes, souvent punies d’un but breton juste derrière.
Réduits à cinq, le moment est mal choisi pour ce précipiter et c’est ce que vont faire les locaux, perdant le ballon du -1. Une mauvaise passe de Gonzalo Vieira qui débouchera sur un +4 des Bretons, JuniorTuzolana toujours aussi efficace (21-25, 47′). C’est désormais au tour de Cesson d’être en infériorité numérique, tandis que le FENIX lutte pour remonter ses trois buts de retard. Une infériorité parfaitement géré, de laquelle les hommes de Sébastien Leriche vont ressortir grandis d’un nouveau but d’écart, affichant dorénavant quatre buts d’avance. Le FENIX tente une défense tout-terrain mais le mal est déjà fait et la défaite est inévitable (29-31, score final).
« En 2024, on est très bien donc on avait envie de continuer comme ça, que ce soit dans le résultat comme dans le contenu et c’est ce qu’on a fait ce soir. On a eu des défenses différentes, en attaque c’était varié, on a eu du but dans toutes les positions donc c’est très satisfaisant »(Junior Tuzolana).
Nikola Portner est sous le coup d’une procédure de la Ligue allemande de handball (Handball Bundesliga, HBL) suite à un contrôle antidopage positif, ou plutôt à un « résultat d’analyse s’écartant de la norme », comme l’a expliqué le gardien suisse lui-même dans un communiqué sur son compte Instagram. L’ancien de Montpellier et de Chambéry, homme fort du champion d’Europe en titre Magdebourg, n’a pas communiqué davantage de détails, pas plus que la HBL ; le communiqué du SCM souligne pour sa part que « peu de détails » sont en sa possession sur cette affaire.
Dans l’attente de davantage d’informations, Nikola Portner a été suspendu d’activités avec son club, n’a pas participé au dernier entraînement et il ne sera pas à Cologne ce week-end pour le Final Four de la Coupe d’Allemagne. La prolongation de son absence pourrait avoir de sérieuses conséquences pour son club, notamment en Ligue des champions, à tout juste deux semaines du quart de finale aller contre Kielce.
Le gardien clame en tout cas son innocence sur son compte Instagram : dans le post illustré avec une photo de lui enfant, il affirme avoir été « profondément choqué » par l’information du contrôle anormal et annonce vouloir « tout mettre en œuvre pour montrer que je n’ai violé aucune règle antidopage ». Son club, pour sa part, souligne soutenir son gardien tout en restant à l’écoute des informations attendues du côté de la HBL.
À quatre journées du terme, Tremblay est déjà assuré d’accéder à la première division française de handball, la Starligue, après leur victoire 23-33 contre Istres hier soir. Ce retour dans l’élite, après 3 saisons en Proligue et des déceptions au porte de la montée comme la saison dernière contre Dijon.
Tremblay a construit, cette saison, une équipe aussi solide que dominatrice. Ils ont notamment pu compter sur le MVP de la saison dernière, Mattéo Fadhuile, ou d’anciennes figures bien connues des fans de l’équipe de France avec Nicolas Claire et Cyril Dumoulin. Avec ce collectif, riche en talents, les Tremblaysiens n’ont connu qu’une défaite en championnat. Egalement, éliminé en huitièmes de finale de coupe de France, par Saint-Raphaël au terme d’un match complètement fou.
Très actif, sur le marché des transferts avec 4 recrues déjà annoncées : David Iglesias, Antonio Areia, Erekle Arsenashvili et enfin Kylian Rigault. L’équipe de Seine-Saint-Denis, pour son retour, compte bien s’installer en première division pour de longues années…
Prochain objectif pour cette équipe, réussir à être sacré au terme des play-offs de la Proligue, les 1 et 2 juin .
A seulement deux jours du coup d’envoi des TQO féminins qualificatifs pour les JO de Paris 2024, l’IHF annonce le remplacement de l’équipe féminine du Cameroun par l’équipe du Royaume-Uni. L’équipe représentante du continent africain n’a pas réussi à obtenir les documents administratifs permettant son arrivée en Europe et sa participation au TQO organisé en Hongrie à Debrecen.
Malgré tous les efforts déployés par la Fédération hongroise de handball. la Fédération Internationale de Handball, le ministère hongrois des Affaires étrangères et l’ambassade d’Allemagne à Yaoundé, au Cameroun, au cours des dernières semaines, la sélection camerounaise ne sera pas présente ce we en Hongrie pour défendre ses chances de voir Paris cet été pour les JO. Une situation terrible pour les joueuses camerounaises qui avaient terminé à la seconde place du championnat d’Afrique des Nations en octobre dernier, battues par l’Angola en finale.
Conformément au réglement international, l’IHF a attribué la place de remplacement à une autre équipe du continent africain pour venir remplacer à la hâte le Cameroun déficient. Néanmoins, la CAHB, Confédération Africaine de Handball, n’a pas réussi à confirmer la présence d’une nouvelle équipe faute de temps en terme de logistique et de voyage. L’IHF a donc décidé, dans le respect de ses réglements, d’attribuer une wild card exceptionnelle à une autre nation. Mardi 9 avril, le conseil de l’IHF a décidé d’attribuer cette invitation de dernière minute à l’équipe fémine du Royaume-Uni dans une logique de développement de la pratique mais aussi établir une situation « équitable » au sein du TQO qui doit se tenir ce we en Hongrie avec le pays hôte, le Japon et la Suède.
L’objectif de la décision était de donner à toutes les équipes une chance équitable de disputer le même nombre de matches et d’essayer de trouver le meilleur équilibre possible et d’offrir les meilleures chances de progression à toutes les équipes impliquées. L’équipe de Grande-Bretagne fait partie du projet des nouvelles régions à développer pour l’IHF.
Ainsi, la Grande-Bretagne remplacera le Cameroun dans tous les matches sans autre modification du calendrier des matches. elle débutera jeudi face à la Hongrie, puis vendredi face au Japon et dimanche face à la Suède. Pour rappel, les 2 premières nations de chaque TQO sont qualifiées pour le tournoi olympique féminin des JO de Paris 2024.
La Fédération Tunisienne de Handball a annoncé la semaine dernière la fin de sa collaboration avec son sélectionneur français, Patrick Cazal. Après l’échec survenu au TQO dans la perspective d’une qualification pour les JO de Paris 2024, la décision a été prise de mettre fin au contrat du double champion du monde français (1995, 2001) ainsi que de son adjoint, Wissem Hmam.
Par ailleurs, la fédération tunisienne de handball a indiqué que le nouvel encadrement technique de la sélection sera de nationalité tunisienne et aura comme objectif de tenter de décrocher une qualification pour les JO de 2028 à Los Angeles.
Dans une version inédite à vingt-quatre équipe, l’Euro 2024 sera organisé par l’Autriche, la Hongrie et la Suisse. Après la dernière journée de qualification, l’EHF vient de dévoiler les chapeaux pour le tirage au sort de la compétition.
Le tirage au sort de l’Euro 2024 aura lieu à Vienne le jeudi 18 avril, à partir de 18h00. Les équipes ont été distribuées dans quatre chapeaux, sur la base des qualifications et du classement du précédent Euro. Six équipes, dont les nations hôtes, sont déjà placées en fonction de ces règles : Hongrie (groupe A à Debrecen, chapeau 2), Monténégro (groupe B à Debrecen, chapeau 1), France (groupe C à Bâle, chapeau 1), Suisse (groupe D à Bâle, chapeau 2), Autriche (groupe E à Innsbruck, chapeau 2), Allemagne (groupe F à Innsbruck, chapeau 2). L’équipe de France sait d’ores et déjà, s’il elle sort de la phase de groupes, qu’elle visitera deux pays puisqu’elle débutera à Bâle, avant de se rendre à Vienne ou Debrecen pour le tour principal. Enfin les finalités se joueront à Vienne.
La répartition des équipes
Chapeau 1 : Norvège, Danemark, Monténégro, France, Suède et Pays-Bas
Chapeau 2 : Allemagne, Espagne, Roumanie, Hongrie, Suisse et Autriche
Chapeau 3 : Slovénie, Croatie, Pologne, Serbie, Macédoine du Nord et Islande
Chapeau 4 : Tchéquie, Ukraine, Turquie, Ile Féroé, Portugal et Slovaquie.
Le prochain championnat du monde masculin se déroulera du 14 janvier au 2 février 2025 dans 3 pays différents : le Danemark, la Norvège et la Croatie. La fédération internationale de handball a communiqué la liste officielle des villes hôtes de la compétition y compris la coupe du Président avec les équipes éliminées dès la phase de poule. Pour la 3ème fois dans l’histoire des championnats du monde, la compétition sera composée de 32 équipes.
Deux groupes du tour préliminaire, un groupe du tour principal, deux quarts de finale, une demi-finale, ainsi que le match pour la médaille de bronze et la grande finale se joueront à la Telenor Arena d’Oslo en Norvège. Deux autres groupes du tour préliminaire et un groupe du tour principal auront lieu à Herning au Danemark, tandis que Zagreb en Croatie accueillera deux groupes du tour préliminaire, un groupe du tour principal, deux quarts de finale et une demi-finale.
La Croatie accueillera 4 groupes préliminaires : deux groupes joueront à Zagreb, un à Porec et un à Varazdin. Ensuite, un groupe du tour principal se jouera à Zagreb et un autre à Varazdin, le dernier match joué sur le sol croate sera l’une des demi-finales à l’Arena de Zagreb. La Coupe du Président aura lieu quand à elle à Porec. Herning et Oslo sont les seules villes dans lesquelles se joueront des matches au Danemark et en Norvège.
18 des 32 nations sont déjà qualifiées pour le tournoi final dont l’équipe de France. Onze autres pays participants seront dévoilés lors des barrages européens, qui auront lieu en mai prochain.
Le tirage au sort des groupes préliminaires aura lieu à Zagreb le 29 mai 2024.
Hier avait lieu la dernière journée de la phase de qualification à l’Euro 2024, qui se déroulera en Autriche, en Hongrie ainsi qu’en Suisse.
Si certaines équipes étaient d’ores et déjà qualifiées, d’autres devaient encore batailler pour obtenir un des vingt-quatre tickets pour accéder à l’Euro 2024. Parmi elles, la Slovaquie, la Tchéquie, la Serbie ou même la Slovénie, dans le groupe de la France.
Toutes les grandes nations se sont qualifiées, dont la Roumanie, l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Espagne, le Monténégro, la Suède et la France qui terminent à six victoires en autant de rencontres. Le Danemark termine également à 100 % de victoire, mais dans un groupe à trois avec la Pologne et le Kosovo. Elles rejoignent les trois pays hôtes et la Norvège, directement qualifiée en tant que tenante du titre. Les Norvégiennes ont, par ailleurs, remporté l’Euro Cup, organisé entre les pays directement qualifiés pour la phase finale.
L’Euro 2024 se déroulera du 28 novembre au 15 décembre prochains, pour la première fois à vingt-quatre nations. La Turquie et les Iles Féroé participeront pour la première fois à la compétition européenne et le Portugal la retrouvera seize ans après leur dernière participation.
La liste des qualifiées
Pays Hôtes : Autriche, Hongrie, Suisse Tenante du titre : Norvège Groupe 1 : Roumanie, Croatie Groupe 2 : Allemagne, Slovaquie, Ukraine Groupe 3 : Pays-Bas, Tchéquie, Portugal Groupe 4 : France, Slovénie Groupe 5 : Espagne, Macédoine du Nord Groupe 6 : Monténégro, Serbie, Turquie Groupe 7 : Suède, Islande, Iles Féroé Groupe 8 : Danemark, Pologne
A l’occasion du choc du we en Première League croate entre le RK Nexe et le club de Zagreb, un délégué a été bousculé en plein match. Le match d’abord arrêté, a été annulé. Encore une nouvelle fois, une ambiance électrique dans les championnats des Balkans.
Nous sommes à la fin de la première mi-temps du match entre Nexe et Zagreb. Les coéquipiers de Timur Dibirov mènent dèjà de 7 buts quand l’ancien ailier droit de Chambéry et Paris, Farudin Melic, part en contre attaque pour marquer. Le but n’est pas accordé mais un jet de 7 mètres est ordonné pour Nexe. Et là tout s’enflamme. On voit le joueur slovène de Nexe et ancien joueur de Magdebourg, Marko Brezjak, venir bousculer le délégué du match. Celui-ci s’effondre suite au choc provoqué par le joueur.
Le match a été initialement arrêté, mais après 20 minutes, il a été annulé. Pour le moment, aucune sanction n’est tombée vis à vis du joueur fautif mais aussi des clubs.
Pour voir la scène mise en cause, cliquez ci-dessous
Après la première défaite du PSG dans ce championnat cette année, les acteurs sont venus nous livrer leurs impressions.
Les réactions :
Gregory Cojean :« C’est un grand plaisir ce soir, il était temps. Ça faisait un petit moment que Paris nous battait et que chaque rencontre était extrêmement serrée. À chaque fois, dans les moments cruciaux, nous avions du mal à gérer le ballon. Aujourd’hui, nous avons réussi à corriger ces différents problèmes pour les battre dans une salle en fusion.
Le match a été d’une grande intensité, peut-être pas le plus beau en termes de qualité de jeu, mais il a été marqué par une énorme débauche d’énergie physique et mentale. C’est gratifiant lorsque cela porte ses fruits. Cependant, il reste encore plusieurs matchs à disputer pour valider cette victoire. Ce n’est pas une victoire historique, mais ces 2 points étaient cruciaux pour conserver notre avance dans la course à la seconde place du championnat, synonyme de qualification en Ligue des Champions. Le travail des dernières semaines a porté ses fruits (pour rappel, le H est invaincu en 2024).
Nous avons su trouver l’équilibre entre un engagement total et la lucidité nécessaire pour faire les bons choix. Bravo à Paris pour leur performance. Notre équipe doit être prête à être menée de quelques buts contre le PSG et à rebondir. La force des grandes équipes réside dans leur capacité à être menées tout en gardant une maîtrise du jeu et de leurs émotions, comme Paris sait le faire. Nous devons progresser sur ce point, mais aujourd’hui nous avons bien géré ces moments-là. »
Elohim Prandi, encore phénoménal ce soir avec 11 buts, est revenu sur le premier revers de son équipe dans ce championnat : « C’était un très beau combat, avec une grande intensité. En tant que handballeur, c’est un réel plaisir de participer à ce genre de match dans une salle en fusion. Nous avons encore des choses à améliorer pour performer dans les différentes compétitions auxquelles nous participons. Peu importe que je marque 3 ou 15 buts, je me dois d’être très performant sur le terrain. Aujourd’hui, Nantes a été meilleure. Félicitations à eux. »
Le roc JorgeMaqueda, héroïque ce soir et véritable leader en défense, est revenu sur ce match et cette victoire : « On savait que c’était un match très important. Nous voulons vraiment finir deuxièmes cette année. Recevoir le PSG à domicile est toujours quelque chose de particulier, et nous avons livré un très bon match cet après-midi. Le money time a été notre point fort aujourd’hui. Nous avons réussi à embêter Paris à ce moment-là, c’est top. »
Le H conserve donc ses trois points d’avance sur Montpellier dans la course à la LDC, alors que Paris compte désormais trois points d’avance sur le H.
Pour le sixième et dernier match de la phase de qualification pour l’Euro 2024, les Bleues retrouvaient la Lettonie, qu’elles avaient étrillé 55 – 8 lors du match aller.
Quelques jours après leur victoire facile en Italie, les Bleues recevaient la Lettonie, à Saint-Chamond, en banlieue stéphanoise. Pour cette dernière rencontre, face à l’adversaire le plus faible du groupe, Olivier Krumbholz a décidé de repartir avec ses championnes du monde et Pauline Coatanea, pour remplacer Alicia Toublanc. La Brestoise retrouve le maillot bleu qu’elle avait porté pour la dernière fois en 2022, peu de temps avant l’annonce sa maternité.
Pour débuter la rencontre, le but de l’équipe de France était gardé par l’indéboulonnable Laura Glauser, les deux ailières messines Lucie Granier et Chloé Valentini ainsi que la pivot nantaise Oriane Ondono, pour la ligne avant. Sur la base arrière commence un trio titulaire inédit : Orlane Kanor, Tamara Horacek et Laura Flippes, preuve que le coach emblématique des Bleues cherche à solidifier les relations entre arrières à l’orée des Jeux Olympiques.
La partie est entamée, comme souvent, par un arrêt de Laura Glauser qui détourne le ballon sur la barre transversale et l’attaque française ouvre le score, par l’intermédiaire d’Orlane Kanor à six mètres, sur une attaque placée tout en continuité. La suite ressemble à la performance de mercredi, avec une passe au cordeau de la gardienne du CSM Bucarest pour Chloé Valentini qui débloque son compteur du jour. Le jeu de transition est léché, Lucie Granier profite d’un nouvel arrêt de sa gardienne pour se projeter vers l’avant, tout comme Horacek quelques secondes plus tard. Madara Cibulska offre le premier but de son équipe sur un tir en appui (7 – 1, 8′). Après avoir testé Estelle Nze-Minko et Méline Nocandy en défense avancée, Olivier Krumbholz choisis Orlane Kanor en pointe avancée pour cette rencontre. Grâce Zaadi-Deuna, non utilisée face à l’Italie, entre sur le terrain avec Léna Grandveau et Méline Nocandy sur la base arrière et Pauline Coatanea sur l’aile droite. La future Brestoise en profite rapidement pour faire parler de sa vitesse d’exécution en jouant et marquant au prêt, avant que Pauline Coatanea ne s’offre son premier but en bleu en tant que maman (12 – 4, 16′). La suite de la première mi-temps est une véritable démonstration du panel de jeu français et une opportunité de donner du temps de repos aux cadres de l’effectif, comme Estelle Nze-Minko et Pauletta Foppa, tout en restant sérieux (24 – 7, MT).
Au retour des vestiaires, nul doute que les Françaises allaient revenir avec l’intension de marquer un maximum de buts. Les six joueuses de départ reprennent leur place aux côtés d’Hatadou Sako. Rapidement, les Bleues mènent de vingt buts après plusieurs arrêts et relances de la gardienne messines dont en profitent Oriane Ondono et consort (28 – 8, 36′). Les Françaises poursuivent leur bon travail en attaque placée, permettant à Orlane Kanor d’inscrire son quatrième but de la soirée. Pauline Coatanea soigne son retour dans le groupe avec ses contre-attaques éclaires, inscrivant un total de dix buts, sur autant de tentatives. Les Lettones restent muettes, les Bleus ont à cœur de ne laisser que des miettes à leurs adversaires (31 – 8, 40′). Les Bleues continuent de jouer, de relancer, de défendre, de se faire plaisir et Hatadou Sako n’encaisse aucun but depuis la trente-quatrième minute. Les Bleues offrent un beau spectacle au public de Saint-Chamond, entre les lobs de Valentini et Nocandy sur des passes dignes d’une quaterback d’Hatadou Sako et les kung-fu de fin de rencontre entre Sarah Bouktit et Chloé Valentini et entre Lucie Granier et Tamara Horacek pour conclure cette belle soirée (53 – 9, SF). Les Françaises terminent la phase de qualification avec six victoires en autant de rencontres.
Les Bleues vont à présent prendre la direction de Clermont-Ferrand, pour une semaine de stage ponctuée du match amical face à la Roumanie. Le groupe sera renforcé par quatre joueuses supplémentaires : Floriane André, Audrey Dembélé, Aïssatou Kouyaté, et Déborah Lassource. Pour rappel, lors des Jeux Olympiques, le groupe sera constitué de quinze joueuses, dont une réserviste.
Depuis longtemps, le H n’avait pas rencontré le PSG dans son enceinte de la H Arena. Dans un match d’une grande intensité où les deux équipes ont livré une bataille acharnée, le HBC Nantes parvient pour la première fois de la saison à vaincre Paris (32-30).
Dans cette rencontre palpitante, le H a ouvert le score par l’intermédiaire de son maître à jouer, Aymeric Minne (1-0, 1′). Il ne fallait pas arrivé en retard pour ce match, car les deux premières attaques du championnat français se rendent coup pour coup dans les premiers instants de cette partie (4-4, 6′). Grégory Cojean l’avait souligné en conférence de presse vendredi : si les hommes de la cité des Ducs veulent espérer faire tomber le PSG pour la première fois de la saison, il faudra être présents défensivement sur toutes les actions. Chose faite, l’intensité mise par les Nantais pour contrer le jeu d’attaque rapide leur a permis de récupérer quelques ballons et de prendre le premier avantage de cette partie (8-6, 10′).
Mais les joueurs de la capitale ne sont pas premiers du championnat pour rien, aucun match perdu et seulement un petit point laissé face à Toulouse. La réaction n’a pas tardé à arriver malgré le fait que son capitaine ait écopé de deux fois deux minutes durant le premier quart d’heure. Kamil Syprzak, poison pour le H lors des dernières confrontations, continue de faire mal aux Nantais par ses nombreuses positions prises dans la défense. À la dix-septième minute de jeu, les hommes de Grégory Cojean se retrouvent en double infériorité numérique, ce qui permet au PSG de recoller au score (11-11, 18′).
Le coach nantais sent rapidement que ses hommes sont en difficulté et prend le premier temps mort de cette partie à dix minutes de la mi-temps. Ignacio Biosca Garcia a remplacé Ivan Pesic, qui était en difficulté durant le premier quart d’heure de ce match. Ce choix s’est avéré bénéfique pour le H durant les derniers instants de la première mi-temps, avec quelques arrêts importants, dont un penalty. Les deux équipes sont rentrées aux vestiaires sur le score de (16-16), avec déjà 5 buts pour Prandi et 4 pour Minne.
Une deuxième mi-temps de folie
Dans une deuxième mi-temps qui démarre sur les mêmes bases que la première, Grégory Cojean décide de maintenir le même sept de départ pour reprendre le score et entamer rapidement la seconde période. Les cinq premières minutes de ce second acte sont à l’avantage des coéquipiers de Karabatic. Les Nantais rencontrent des difficultés défensives, ce qui permet au PSG de reprendre l’avantage (17-19, 35′).
Dans une salle en fusion, le H s’appuie sur ses nombreux supporters pour essayer de s’accrocher et de recoller au score. Ignacio Biosca Garcia, en grande forme depuis son entrée en jeu, commence à perturber les attaquants du PSG. Seul Prandi parvient encore à trouver des solutions. La défense parisienne connaît quelques difficultés, car son capitaine n’est pas revenu sur le parquet dans cette seconde période, déjà sanctionné par deux fois deux minutes en première mi-temps (20-21, 42′).
Un money-time sous pression
Dans les 15 dernières minutes, la tension monte et les actions deviennent de plus en plus décisives. Les fautes et précipitations se font moins nombreuses. Les entraîneurs transmettent leurs dernières consignes avant d’entrer dans le money time, car les deux équipes se regardent dans les yeux, le score étant à égalité (23-23, 47′). Le temps mort posé par Grégory Cojean à dix minutes de la fin alors que le H était mené de deux buts s’est avéré réussi, car le Nantes est revenu au score et a même repris les devants dans cette partie à six minutes de la fin (27-26, 54′).
La température de la salle devient irrespirables, les corps couverts de sueur se rendent coup pour coup. Paris utilise le fameux jeu à 7 contre 6 dans les derniers instants pour tenter de revenir. Dans les deux dernières minutes, Wallem Pelecka est sanctionnée d’un deux minutes se qui complique la tâche du PSG. Dans une ambiance de folie, le H s’impose (32-30).
Alors qu’Annecy figure à une solide seconde place à 4 journées de la fin, le club de Haute-Savoie sait pourtant déjà qu’il ne jouera pas la Proligue la saison prochaine. Face à un contexte économique incertain et d’importantes exigeances de la fédération, le président Gaël Mermillod fait le choix de mettre le projet Proligue en stand-by afin consolider le club et garantir sa pérennité. Entretien avec lui sur la saison, le devenir du club et de la poule « Fédérale ».
Après avoir terminé premier de sa poule géographique en 2021, l’Annecy CSAV handball s’est depuis construit une solide réputation parmi les meilleurs du niveau en poule « élite », puis « fédérale ». Terminant quatrième en 2022, second en 2023 et étant toujours à cette même place à 4 journées de la fin de l’actuelle saison, l’effectif affiche sportivement un visage de sérieux prétendant à la montée en Proligue. Malheureusement, les réalités sportives ne traduisent pas toujours les accessions et descentes, surtout dans cette Nationale 1 si particulière, qui fait une jonction fragile entre les mondes amateur, semi-professionnel et professionnel.
G. Mermillod : « On reporte l’objectif, mais on n’abandonne pas«
La saison 2023-2024 avait démarré avec une ambition Proligue affichée : 14 arrivées entre l’équipe première et la réserve, avec des postes doublés voire triplés en Nationale 1 et une réserve portée par de de beaux objectifs en Nationale 3. Pourtant, c’est moins de 3 mois après le début de la saison que les dirigeants se rendent à l’évidence et informent leur entraîneur et leurs joueurs que le projet Proligue doit être mis en pause pour assurer la pérennité du club.
Un changement de projet à court terme qui aura bien sûr quelques conséquences comme le départ de l’entraîneur Guillaume Dupin, fin décembre, parti en bons termes et célébré pour sa dernière avec une large victoire face au leader. « Il faut savoir que Guillaume Dupin vient pour ce projet Proligue, explique le président Gaël Mermillod. On a également libéré l’arrière Thomas Fautrero fin décembre, qui a aussi pu rebondir dans un autre club. On a souhaité libérer automatiquement toutes les personnes qui ne trouvaient plus dans le projet du club l’épanouissement qu’ils étaient venus y chercher.«
Malgré la situation, avec des efforts financiers à consentir et la projection d’un niveau de jeu moindre la saison prochaine, près de 80 % de l’effectif a souhaité prolonger au sein du club, et tous ont continué de donner le meilleur d’eux-mêmes sur le terrain.
« On leur annonce que leur rêve est annulé et malgré ça ils enchaînent ensuite 11 victoires consécutives toutes compétitions confondues. Je vois vraiment l’état d’esprit qu’ils ont mis, ils n’ont rien lâché.«
– Gaël Mermillod, président du Annecy CSAV Handball
Et si les Franciliens de l’Élite Val d’Oiseont mis un terme à cette série dorée il y a deux semaines, l’Annecy CSAV Handball reste en lice pour le titre avec 4 points de retard sur le leader et 4 d’avance sur ses poursuivants à 4 journées du terme. En parallèle du championnat, les Haut-Savoyards s’offrent également un beau parcours en Coupe de France : « On a un super enjeu avec des quarts et demies à jouer à Martigues ce dimanche, et on va tout faire pour s’offrir une belle finale, annonce Mermillod. Maintenant c’est vraiment notre objectif, et je pense que les joueurs ont les moyens de signer une nouvelle année exceptionnelle.«
Un contexte économique difficile malgré l’engouement
Car hors des terrains, tout n’est pas au beau fixe. Malgré un important travail effectué sur le partenariat privé ces 5 dernières années, franchissant récemment la barre des 80 partenaires, le club d’Annecy-le-Vieux doit faire face à une diminution de leurs contributions du fait de la conjoncture économique. Du côté municipal, le club déplore les reports successifs du projet d’aménagement de leur complexe sportif des Glaisins, malgré un engouement populaire important. « On a une petite salle de 500 places, dans laquelle on peut faire entrer jusqu’à 650 personnes avec des places debout. Mais face à la réserve du Paris Saint-Germain, on a eu plus de 1 200 demandes, explique le président. La rénovation de nos tribunes est malheureusement repoussée depuis 3 ans, ce qui perturbe chaque saison nos recettes de billetterie et notre trésorerie. » Autant de contraintes extérieures qui amènent le club à choisir de mettre en stand-by le projet Proligue et d’alléger sa masse financière.
« On sera toujours un club sportif bien vivant, on ne connaîtra pas de relégation administrative et je pense qu’on a pris la bonne décision. Mais on ne pourra plus se permettre pour l’instant de jouer avec nos amis de la poule fédérale. »
– Gaël Mermillod, président du Annecy CSAV Handball
Il serait toutefois réducteur de s’arrêter à cette situation conjoncturelle : si le club connaît comme beaucoup des difficultés financières dans cette période post-crise sanitaire, ce sont également les exigences de la Fédération française de handball et l’accompagnement des clubs qui sont ici interrogés.
G. Mermillod : « On s’identifie à un monde de footballeurs qui n’est pas le nôtre«
Dans la volonté d’accompagner la professionnalisation du sport, la Nationale 1 connaît ces dernières années d’importantes évolutions afin de guider progressivement ses clubs à sortir du modèle amateur. Une volonté d’aller pas à pas qui veut préserver de croissances trop brusques et dangereuses, mais qui ne correspond pas toujours aux modèles associatifs de certains clubs. « On est récemment venus en soutien des poules géographiques de Nationale 1 qui risquaient de se voir imposer l’obligation d’avoir deux salariés en équivalent temps plein, rappelle Gaël Mermillod. Deux ETP en poule géographique, ça ne répond à aucune logique. On assiste à une augmentation de la masse financière des clubs qui les met en difficultés, sans pour autant garantir leur pérennité. » Aussi, après la création du statut « VAP » (Voie d’Accession au Professionnalisme) et la création d’une poule « élite », la poule « fédérale » a remplacé le VAP pour imposer un cahier des charges rigoureux pour les 12 à 14 meilleurs clubs du niveau. « Cette poule fédérale a un coût important, et je pense qu’y rester 4-5 ans sans monter en Proligue n’est pas forcément opportun, estime le président. On a fait le calcul, on estime l’écart de 150 000 € à 200 000 € par an par rapport aux poules géographiques. Avant, le statut VAP s’adressaient aux clubs qui avaient un vrai projet de Proligue mais aujourd’hui la poule fédérale fait peser les mêmes exigences sur les 12 clubs.«
« Je suis un petit peu déçu de nos gouvernances… même en Proligue on voit que les clubs ont du mal à tenir : on n’a même plus de relégations sportives, tout se passe sur le terrain administratif et financier, et l’éthique sportive n’y est plus. On nous annonce cette saison que deux clubs de Proligue tomberaient. Demain, combien d’autres tomberont ? On s’identifie à un monde de footballeurs qui n’est pas le nôtre, restons à notre place.«
– Gaël Mermillod, président de l’Annecy CSAV Handball
La poule fédérale en quête de participants ?
Le 15 avril prochain, tous les clubs de Nationale 1 devront avoir déposé leurs comptes auprès de la Commission Nationale de Contrôle et de Gestion (CNCG) de la fédération, qui étudiera par la même occasion les demandes d’accession en poule fédérale. Mais cette saison, Annecy n’en sera pas. « On l’a annoncé en milieu de semaine dernière, nous ne pourrons pas viser la poule fédérale la saison prochaine et nous descendrons en poules géographiques, explique Gaël Mermillod. Aujourd’hui la poule fédérale ne nous sert à rien. Qu’on soit en poule fédérale ou géographique, dans nos rapports aux partenaires ça ne change rien. Si nous passions en deuxième division nous aurions un levier pour demander des subventions supplémentaires à la mairie ou au département mais ce n’est pas le cas avec la poule fédérale. » Si l’excellence sportive de la poule est reconnue de tous ses acteurs et spectateurs, cet enjeu de lisibilité est remonté par nombre de présidents et entraîneurs depuis sa création, et pourrait continuer à être un sujet de discussion ces prochaines années.
Mais aujourd’hui, le format ne s’apprête pas à changer pour la saison à venir, hormis le passage programmé de 12 à 14 clubs au sein de la poule fédérale. « On a informé la CNCG qu’on ne participerait pas à la poule fédérale mis à part une évolution des exigences, mais ces dernières devraient être les mêmes que cette année, raconte le président. Nous avons environ 750 000 € de budget cette année et nous savons que nous ne sommes pas les seuls à éprouver des difficultés avec ce cahier des charges. La composition de la poule fédérale ne se fera quasiment que sur critères financiers la saison qui arrive. Et au-delà de l’éthique sportive, je me pose surtout la question de savoir quels clubs seront en mesure d’y aller ! » Si des incertitudes planent sur la capacité à remplir les 14 places de la poule fédérale pour le mois de septembre prochain, ces paramètres ont d’ores et déjà un impact sur la fin de saison et les 4 matchs restants à jouer. Si Dreux-Vernouillet semble assuré de monter en Proligue, le second ticket pourrait revenir au 3ème voire 4ème du classement. À l’autre bout du tableau, la dernière place actuellement occupée par Lanester (avec 3 points de retard sur Gonfreville) pourrait ne pas reléguer les Bretons si la poule est en recherche de clubs volontaires, et si le dossier Morbihannais en remplit les critères.
En guise de consolation pour les spectateurs et spectatrices de Nationale 1 fédérale, on notera que l’ensemble de ces hypothèses n’apportent toutefois aucunes garanties pour des clubs dont les joueurs se battront jusqu’au bout pour obtenir leurs meilleurs résultats : Lanester pour son maintien sportif, Saintes et Mulhouse-Rixheim pour le ticket de rattrapage pour la Proligue, et Annecy pour accrocher la tête du classement et, pourquoi pas, un sacre en coupe de France fédérale le 18 mai prochain…
Saint-Raphaël reçoit Montpellier, en pleine confiance après sa qualification en Ligue des champions. Les Varois vont essayer de faire aussi bien qu’au match aller (35-35), dans une rencontre portée par l’attaque, 80 buts inscrits. Offrant une nouvelle victoire au MHB (38-42), qui met toujours la pression sur le HBC Nantes.
La rencontre démarre sur les chapeaux de roues malgré un bon début de match de Charles Bolzinger, les Montpelliérains n’arrivent pas à creuser l’écart. Saint-Raphaël, porté par un bon José Maria Marquez Coloma (6 buts), reprend la main dans un match qui s’annonce fou (8-7 12’). Les locaux, n’arrêtent pas leur marche en avant et prennent un petit break (15-13). Montpellier peine à trouver des solutions en attaque, des exploits individuels comme Bryan Monte leur permettent de rester dans le coup. C’est finalement, en fin de première mi-temps que le MHB accélère après une parade de Rémi Desbonnet et une contre attaque conclues par Stas Skube (9 buts). Les hommes de Patrice Canayer rentrent aux vestiaires avec deux longueurs d’avance (19-17).
80 buts marqués, les attaques à l’honneur
En seconde mi-temps, Saint-Raphaël peut compter sur un joueur pour ne pas voir s’envoler les héraultais : Micke Brasseleur, auteur d’un match XXL (12 buts). Si l’écart ne grandit pas depuis le début de la rencontre, Montpellier efficace et rapide inflige un 3-0 aux Varois passant la marque à 24-29 (41’). Déterminé et adroit, les coéquipiers de Raphaël Caucheteux reviennent une nouvelle fois au score à dix minutes du terme (32-33 50’). Les compteurs s’affolent, les buts s’enchaînent à l’avantage du MHB, qui, dans le money-time prend les devants pour de bon (1-4 en 3 minutes). Ce match fou, se jouera jusqu’au bout, mais l’écart est trop grand, belle victoire de Montpellier face à un adversaire coriace et toujours dans la course au top 5 (38-42 score final).
La 23e journée de Starligue a débuté hier soir avec 6 matchs. Limoges a gâché l’inauguration de la nouvelle salle de Chartres en dominant nettement les locaux (32-40). Toulouse est allé gagner à Dunkerque et stopper la jolie série des Nordistes (30-36). Les concurrents pour le maintien ont tout donné hier soir. Certains sont rentrés bredouilles à l’image de Dijon qui a failli faire un exploit à Nîmes (39-37). Saran et Ivry ont réussi à accrocher un point du nul respectivement face à Cesson-Rennes (34-34) et Chambéry (30-30). Enfin, Créteil a fait le joli coup de la soirée en dominant Aix (31-27).
Six matchs en même temps, c’est difficile à suivre pour un seul homme. J’ai hésite à demander à une intelligence artificielle de m’aider mais finalement, je pense pouvoir vous proposer humainement la quintessence de la soirée d’hier. En s’approchant de la fin de saison, chaque match revêt encore plus d’enjeux et hier, les derniers du classement ont montré de belles choses, sans doute conscients que la fin approche et que les deux derniers dans la charrette seront bien malheureux.
Toulouse et Limoges ne flanchent pas, Nîmes se fait (un peu) peur
En déplacement périlleux, Toulouse et Limoges n’ont pas faibli. Le Fenix s’est imposé avec autorité à Dunkerque (30-36). Ils étaient pourtant attendus dans le Nord par l’USDK qui restait sur de bonnes sorties. Malheureusement pour les StadesdesFlandres, les locaux ont tenu 20 belles minutes avant de succomber aux Toulousains. Les 11 buts de Pelayo, les 12 passes de Faustin ne suffisent pas à contenir la fureur du Fenix. Dans le sillage de Martins Vieira, Feuchtmann ou encore Nemanja Ilic, Toulouse a rendu une copie très convaincante. Avec ce net succès, le Fenix consolide sa 4e place et pointe à 3 petits points de Montpellier qui jouera ce soir à Saint-Raphaël.
Toulouse peut espérer chasser Montpellier mais est également chassé. Son premier poursuivant est Limoges. Certes à 6 points des Haut-Garonnais, les Limougeauds ont enchaîné une deuxième victoire à l’extérieur. Après leur belle performance la semaine dernière à Chambéry, Limoges s’est imposé hier à Chartres (32-40). Après une première mi-temps disputée, le LH a accéléré en deuxième mi-temps, bien aidé par les arrêts de Dino Slavic ou les buts d’Iglesias et Nieto. Chartres doit ainsi s’incliner pour sa première dans son Colisée. Du côté de Limoges, on s’installe à la 5e place, à égalité avec Nîmes.
Nîmes qui s’est fait un peu peur hier soir au Parnasse. La réception de la lanterne rouge Dijon a failli virer au vinaigre mais les Gardois ont finalement arraché la victoire (39-37). Alors qu’ils menaient de 8 buts à 20 minutes du terme (27-19), les coéquipiers Mohab Abdelhak (8 buts) ont vu les Dijonnais leur revenir dessus. Berkous (12 buts), Bois (9 passes) et leurs copains regretteront sans doute ce départ un peu tardif car leur dernier quart d’heure a été spectaculaire face à des Nîmois qui ont été surpris. Loin de finir le match sereinement, Nîmes a dû s’arracher et conquérir le succès à la dernière minute.
Ivry et Saran prennent un point, Créteil deux !
Créteil s’est imposé à Robert Oubron hier face à Aix (31-27). Après un long et intese chassé-croisé au score, les Cristoliens ont fini par creuser l’écart autour du quart d’heure de jeu. Les nombreux arrêts de Dylan Soyez, les buts d’Imare et les passes de Djekic font sombrer l’embarcation provençale. Créteil l’emporte (31-27), reste relégable, mais n’est plus qu’à un petit point des Septors !
Les Septors ont également lutté fort face à Cesson-Rennes et ont finalement été récompensés d’un match nul (34-34). Ils seront peut-être un peu frustrés aujourd’hui car ils ont mené un bon moment face aux Bretons. Ils ont même été assez nettement devant (8-2 à la 10e minute) mais ils ont semblé piocher physiquement à 20 minutes du terme. Heureusement pour eux, ils ont su ne pas craquer face aux banderilles de Tuzolana, Molinié et leurs comparses et sauvegarder un petit point qui sera peut-être très précieux en fin de saison.
Un tout petit peu plus haut au classement, Ivry a aussi réussi à grapiller un petit point face à Chambéry (30-30). Les deux équipes se sont livrés à une belle partie où personne n’a jamais pu s’échapper. Ivry a pu compter jusqu’à trois buts d’avance (19-16, 36e), dans le sillage de Mohamed et Zaepfel. Mais Chambéry est revenu et aurait également pu l’emporter (25-27) grâce aux fléchettes de Vanègue, qui a d’ailleurs égalisé à quelques secondes du terme. Savoyards et Val-de-Marnais se quittent finalement bons amis sur un nul qui fait un peu plus l’affaire d’Ivry. Les hommes de Didier Dinart gardent 3 points d’avance sur Saran et 4 sur leurs voisins Créteil. Côté Chambéry, il s’agit malheureusement d’un 4e match sans victoire sur les 5 dernières rencontres.
Alors que les 8èmes de finales retour de la ligue des champions masculine se sont terminées hier soir, on connait désormais le programme complet des 1/4 de finales qui se dérouleront les 24/25 avril prochains pour les matchs aller et les 1er et 2 mai pour les matchs retours. Les deux clubs français encore engagés, Montpellier et Paris, auront fort à faire pour envisager Cologne et le Final4 puisqu’ils seront opposés respectivement au THW Kiel de Samir Belhacene et au FC Barcelone et sa tribu française composée de Dika Mem, Melvyn Richardson ou encore de Timothey N’Guessan.
Les deux clubs tricolores disputeront leur match retour à l’extérieur.
Paris reçoit dans son antre le Wisla Plock, pour le retour dès huitièmes de finale de Ligue des Champions. Les coéquipiers de Luka Karabatic partent avec un avantage de 4 buts, grâce à leur victoire au match aller (26-30). Après un match poussif, les Parisiens finissent par se qualifier après une victoire 34-33. En quart de finale, ils devront faire face à Barcelone.
Prandi – Balageur mènent Paris
Dès le début de la rencontre, c’est Elohim Prandi qui marque les esprits après une interception et un premier but. Les deux équipes se rendent la pareille, dans un match où pour l’instant, les gardiens ne brillent pas (5-5 7’). Les polonais démarrent fort, mais les montants parisiens les empêchent de prendre les devants. Malgré une infériorité défensive contre Plock, ce sont bien eux qui marquent un 3-0, après des pertes balles successives des hommes de Raul Gonzalez (7-8 14’). Puis Elohim, prend le jeu à son compte, pour le plus grand plaisir des fans à Coubertin, Paris a repris l’avantage et fait même le break (12-9 20’). La première mi-temps se termine avec une attaque fluide et une défense retrouvée, face à des polonais qui vont, désormais, devoir réaliser l’impossible (18-15 30′).
Plock pousse, Paris poussif
On prend les mêmes et on recommence, le second acte démarre comme s’est terminé le premier : des attaques efficaces et spectaculaires (22-19 35’). David Balageur, impérial, ce soir sur son aile droite, à 100% permet à ses coéquipiers de prendre 6 longueurs d’avance (25-19 40’). Plock, toujours en chasse derrière met pression aux joueurs parisiens en revenant à seulement 2 unités. Les Polonais imposent un faux rythme qui gêne Paris (28-26 49’). Raul Gonzalez, pour reprendre l’avantage, utilise Wallem Pelecka sur un poste avancé s’occupant de Gergo Fazekas (30-29 24’). Une interception de Nikola Karabatic et une parade salvatrice de Jannick Green offrent une bouffée d’air, dans le money-Time, aux Parisiens (33-30 27’). Un ultime 7m inscrit par Przemyslaw Krajewski, scelle la rencontre sur le score de 34-33.