KrISS feed 8.9 - Un simple et superbe (ou stupide) lecteur de flux. Par Tontof
  • Sunday 03 September 2023 - 12:57
    The Concorde was retired in late 2003 – after flying for 27 years.
  • Saturday 02 September 2023 - 15:19

    Merci à toutes les personnes qui me soutiennent sur mon tipeee. J’ai mis très longtemps à publier cette BD car le sujet est tendu du slip donc je me suis énormément documentée, je l’ai faite relire à beaucoup de personnes, je l’ai corrigée, recommencée, retravaillée… merci de me faire confiance pendant ce temps de travail invisible ! Ma bibliographie : The Meat Industry’s Bestiality Problem...

    Source

  • Monday 21 August 2023 - 12:18

    Tu souhaites découvrir le mouvement ? Tu as envie de savoir comment t'engager ? Tu te demandes comment se mobiliser ?

    Alors tu peux venir nous rencontrer pour échanger sur nos revendications, nos principes, notre ADN, notre organisation, notre stratégie et nos outils, afin que tu puisses t'informer, débattre, et trouver ta place dans le mouvement que tu te sens de prendre.

    L'accueil en tant que tel durera une heure. Selon les envies de chacun nous pourrons rester à papoter plus longtemps.

    Quand et où ? : Le jeudi 7 septembre 2023, dans le parc de l'ancienne école des beaux arts de Saint-Étienne (coordonnées à copier/coller dans n'importe quelle carte : 45.434720, 4.386600)

    Merci de t'inscrire à l'événement si tu souhaites y assister - (https://mobilizon.fr/events/16e26fb0-4592-46f4-8704-9f9b8d6376c9) cela nous permettra de te contacter pour t'indiquer en cas de changement de lieu (la météo n'est pas toujours belle à Sainté) ! Mais tu peux aussi venir sans t'inscrire (nous tâcherons de mettre l'évènement à jour).


    Pour toute demande d'information (et si tu ne parvenais pas à trouver le lieu de rendez-vous), tu peux nous écrire à l'adresse : st-etienne chez extinctionrebellion.fr ou sur notre Instagram (nous la consulterons au moment de commencer, afin d'être certain.e.s de ne perdre personne en route !).

    Pour avoir dès maintenant quelques informations sur notre mouvement et notre stratégie, nous t'invitons à te rendre sur notre site internet https://extinctionrebellion.fr/

    Que ce soit pour une heure par mois ou une heure par jour, que ce soit pour participer aux actions ou pour aider à l'organisation, toute aide est la bienvenue pour lutter pour convaincre tout le monde du changement nécessaire.

    Amour et Rage,

    L'équipe XR de Saint-Étienne

  • Monday 21 August 2023 - 12:18

    Un fait divers qui pose question...

    Je ne suis ni militante ni porte parole auto déclarée des LGBT. Je ne suis pas non plus un thuriféraire de Jupiter ou un vengeur masqué qui invoque l'égalité entre les femmes et les hommes. Je suis la voix d'une transgenre décédée qui ne réclame que quelques minutes de votre attention. Si vous étiez en vacances ou de passage en Haute-Savoie le 10/07/2022, êtes vous de celles ou ceux qui auraient assisté à l'interpellation violente d'une personne transgenre de 1.50m, reconnue adulte handicapée et réfugiée dans un train en gare d'Évian Les Bains (74) ?

    Hospitalisée sous la contrainte et dans l'anonymat en psy pendant 10 jours, on la retrouve pendue le 20/07/2022. Je n'ai été informée du décès que 6 jours après, un temps probablement mis à profit pour effacer toute trace vidéo du passage d'Eve en Haute-Savoie et m'empêcher d'intervenir. Aucune autopsie. Aucun effet personnel rendu. Aucune info. Aucune copie de rapport d'intervention ou de dossier médical. 1 an de silence sans appel devant ce scénario digne de Hitchcock. Tout a été pensé pour éluder la mise à mort d'une travestie traitée comme un(e) migrant(e). Sans ces malheureux mots prononcés pendant mon audition de gendarmerie : « eh ben dis donc c'était pas un tendre ! » qui se rapportaient à Eve et qui faisaient de son 1.50m une arme létale, je n'aurais jamais mesuré le degré de violence de son interpellation.

    Cour Européenne de Justice, LDH et SOS Racisme, où êtes-vous ? Après le pas de vague de rigueur, le 21e siècle est-il le corollaire du crever la gueule ouverte mais sans bruit ?

    Merci d'avance à ceux qui auront le courage de m'informer !

    Voir l'article : https://renverse.co/infos-d-ailleurs/article/appel-a-temoins-interpellation-d-eve-kouache-une-sdf-transgenre-4110

    Pour me joindre : merle.oberon chez laposte.net

  • Friday 18 August 2023 - 23:02

    Fin septembre aura lieu la première édition du festival des DERNIERS DE CORDÉE – une rencontre des métiers en lutte. Au programme, débats, conférences, concerts… et plein de surprises ! Ça se passera les 23 et 24 septembre sur la commune de Taxat-Senat (03278).

    MAIS QU'EST CE QUE C'EST QUE CETTE HISTOIRE ?

    Tout part d'une rencontre inattendue entre une association de cordistes (Cordistes en colère, cordistes solidaires) et un syndicat local de travailleuses et travailleurs du spectacle (CNT-SO Spectacle d'Auvergne). Ces deux collectifs voulaient chacun organiser un événement festif, un prétexte pour créer un moment de rencontre et de débat dans leurs métiers respectifs. Mais seuls dans leur coin et face à l'ampleur de la tâche, ça semblait compromis. L'idée est alors venue de mutualiser leurs énergies et d'organiser un événement commun. Tout part de là.

    Là-dessus, des collègues de collègues ont eu vent de l'histoire et se sont dit : nous aussi on veut y être ! Des scaffolders (Scaff de France), des gardiens de troupeaux (SGT), des routiers (Sud Route), des Travailleur·euses Artistes-Auteur·ices (STAA CNT-SO), des travailleurs du jeu vidéo (STJV), des libraires (Book Bloc) et des inspecteurs du travail.

    Mais aussi un collectif de familles : Stop à la mort au travail.

    Et probablement d'autres surprises encore…

    DERNIERS DE CORDÉE : UNE RENCONTRE DE MÉTIERS EN LUTTE

    De là, le festival des Derniers de cordées a pris forme, s'est étoffé. Le nom du festival semble causer. Les derniers de cordée se reconnaissent en ce qu'ils sont surtout les premiers de corvées… L'envie d'échanger, de se rencontrer est partagée.

    Ce week-end-là, ce sera donc un festival multi-professionnel que nous proposerons. Avec une série de débats pour partager nos luttes. Nous raconter ce qui marche. Ce qui ne marche pas. Tisser des solidarités au-delà de nos métiers propres. Construire des amitiés à la faveur de moments conviviaux. Mettre en commun nos expériences. Pour en faire naître une vigueur nouvelle.

    De son côté, Anthony Pouliquen nous invitera à prendre du recul et à élargir nos réflexions avec sa conférence gesticulée « Une autre histoire des classes sociales ».

    Évidemment, des temps seront aussi réservés aux débats intra-professionnels. Pour nous fédérer au sein de nos métiers. Faire avancer nos problématiques respectives. Délier les possibles.

    AUSSI UN FESTOCH POUR TOUTES ET TOUS

    Mais en plus de nos histoires de prolos en lutte, des animations auront lieu tout au long du week-end. L'occasion de ramener ses potes, sa famille. Un week-end aussi pour les habitants du coin. Avec des démos/spectacles présentant les facettes cachées de certains de nos métiers. Un escape game. Tout un espace pour (re)découvrir les jeux d'arcades. Et évidement, un méga top concert le samedi soir avec du punk auvergnat, du ska stéphanois endiablé, et une fin de soirée DJ éclectique.

    Alors n'hésitez pas, viendez ! On en sortira peut-être un peu vidés, mais plus forts. Forts de nouveaux alliés. Pressés de remettre ça l'année suivante. Impatients de partager encore nos victoires. Regonflés à bloc. Heureux, en somme.

    Plus d'info ?

    Le site du festival (programme ...) : https://derniersdecordee.noblogs.org/

    Pour réserver sa place : https://www.helloasso.com/associations/cordistes-en-colere-cordistes-solidaires/evenements/festival-derniers-de-cordee

    Pour devenir Bénévole : https://forms.gle/gzqWouEeuN6hyiNH6

    Comment venir ?

    Le festival a lieu sur la commune de Taxat-Senat (03278).

    GPS : 46.200911, 3.137586

  • Friday 18 August 2023 - 11:00

    Couac vous propose de revenir sur deux mobilisations du printemps dernier : les occupations de lieux culturels en soutien aux intermittent·te·s du secteur et en opposition à la réforme de l'assurance chômage, d'une part, et les rassemblements contre la loi dite séparatisme, d'autre part. Premier volet avec les occupations du Fil et de l'ancienne école des Beaux-Arts de Saint-Étienne [1].

    Perdre Le Fil : les tranchées du numérique en temps d'occupation

    Au fil des mois, les occupations d'usines et de théâtres progressent. Les algorithmes rendent ses actions invisibles sur les réseaux sociaux et donnent du fil à retordre aux militant·e·s qui s'épuisent. Toutefois, les luttes continuent sur le terrain comme dans le 2.0.

    En janvier 2021, la raffinerie de Grand puits, propriété du groupe Total a vécu un mois de grève dure. Le point d'orgue de cette mobilisation, devant le siège du groupe à Paris, a réuni de nombreuses têtes d'affiche nationales et surtout plusieurs associations écolos, ceci dans une indifférence médiatique proprement hallucinante. Une grève de raffineurs, rejoints par des écolos… Enfin une convergence réelle et aucun écho, ou si, peu dans les médias dits mainstream. Ok, ce silence ici passe encore, disons que c'est logique… Mais dans les milieux militants et malgré les efforts de quelque-un·e·s on ne trouve pas mieux. La Convergence avec un C majuscule, celle qui tombe du ciel par miracle, fait recette. Par contre, les convergences bien réelles passent et se succèdent sans attirer l'attention des regards braqués vers le ciel d'une Convergence fantasmée…

    Le pire dans cette histoire n'est même pas là. Le pire, c'est l'avancée silencieuse de la censure 2.0, une invisibilisation numérique presque totale du rassemblement devant le siège du groupe du même non : le soir même et les jours suivants, dans Google et dans Google actualités, en faisant la recherche explicitement, les articles les plus récents avaient quelques jours au mieux, le plus souvent plusieurs semaines. Il fallait vraiment chercher pour trouver quelques infos sur Facebook ou Twitter. Pour le reste, la chape de plomb 2.0 fonctionne à merveille. Rien n'est vraiment censuré mais les algorithmes repoussent tout systématiquement en bas de la pile. Suivre les mobilisations demande de plus en plus d'efforts, alors imaginez le résultat pour celleux qui ne se donnent pas cette peine, ou même pire la fuient.

    C'est à en perdre le fil… Celui de Facebook, celui d'Ariane… Alors que pendant ce temps là dans le labyrinthe le minotaure gagne du terrain !

    En mars 2021, c'est au tour des intermittent·e·s de la CGT spectacle et de la CIP de s'y mettre. Le théâtre de l'Odéon est occupé. Organisé·e·s, ces militant·e·s se sont assuré·e·s de la présence du journal l'Humanité, en live sur Facebook, durant l'arrivée dans le bâtiment. Aucune reprise dans les autres médias le lendemain ou le surlendemain. Il faudra attendre quelques jours et la venue surprise de Madame la ministre de l'inculture, spécialiste de la casse des services publiques, notoirement connue pour son record de fermeture de lits d'hôpitaux, pour qu'enfin quelques brèves apparaissent de-ci de-là. Les rares percées de la chape de plomb pendant les premières semaines d'occupation aurons été très sporadiques et largement dépolitisées. Même dans Le Média, pourtant engagé et militant, le premier reportage n'aura fait aucune mention de la revendication principale des occupant·e·s : le retrait de la réforme de l'assurance chômage qui doit entrer en vigueur au 1er juillet prochain. Enfin une corporation qui se dépasse, via la CIP qui essaye depuis des années de mettre en avant tou·te·s les intermittent·e·s de l'emploi [2]. Enfin une occupation qui, contre vents et marées, entraîne derrière elle un mouvement : une dizaine d'occupations après une semaine, un doublement quotidien des occupations pendant quelques jours, une centaine au bout d'un mois, des occupations itinérantes dans certains territoires de montagne… Et puis rien. Ou si peu. Du moins pas à la hauteur des événements. Pas dans le grand public, il est trop dépendant de la couverture médiatique. Dans les réseaux militants connexes on est épuisés, l'énergie restante étant focalisée sur la multitudes des autres attaques en cours. Pourtant, ce serait le moment ou jamais de joindre nos forces, dans le sillage des occupations, elles mêmes se plaçant dans le sillage des Gilets Jaunes : une multitude de rassemblements et manifestations, 100 raisons au hasard des samedis !

    Pendant ce temps là, dans le fin fond des tranchées du numérique, des activistes se battent contre la censure 2.0. Certains jours sont sombres et la lutte se fait avec l'énergie du désespoir, d'autres jours sont plus lumineux avec l'espoir d'un renversement en cours.

    C'est à en perdre le fil… Celui de Facebook, celui d'Ariane… Heureusement à Saint-Étienne Le Fil est occupé !

    Première Scène des Musiques Actuelles, Le Fil Social rebaptisé Ambroise Croizat est bien occupé à mettre sur le devant de la scène la double revendication principale : le retrait de la réforme de l'assurance chômage ET la conquête de droits nouveaux, détachés de l'emploi et enfin attachés à la personne ! Le basculement définitif est à portée de nos mains, tous les jours qui passent le rende plus inévitable et plus indispensable. Faisons en sorte qu'il se fasse du coté de l'entraide plutôt que du coté des replis, faisons sauter la chape de plomb, la censure 2.0, les frontières et reprenons Le Fil et/de nos luttes !


    Mettre l'avenir à portée de main

    Fin mars, étudiant.e.s de l'école des Beaux-Arts de Saint-Étienne, artistes, intermittent.e.s de l'emploi, professeur.e.s de l'éducation nationale, chômeur.euse.s, lycéen.ne.s, rsastes et autres ont occupé l'ancienne école des Beaux Arts de Saint-Étienne, renommée pour l'occupation « manufacture des arts ». Pour son dossier consacré aux jeunesses, Couac a recueilli les textes de trois jeunes (et moins jeunes) occupant.e.s. S'y dessinent des esquisses de leurs volontés pour Saint-Étienne et un appel à la vitalité de la vie.

    Furan Furax

    La France est devenue rance de nos rancœurs enracinées dans la fureur du Furan récipiendaire de nos excréments. Extrêmement tristes des rites rigides du mérite, de l'État, des tas de merde colérique, coliques de nos rêves avortés, glissent sur le canal que nul jamais n'aperçoit, égout dégoûtant mystifié à l'extrême à l'instar des extrêmes qui nous guettent non loin. Ça pue et ça tue dans la ville-pestilence, le silence des rues, tous ces gens disparus aux horaires en vigueur, la rigueur mortifère de l'enfer policier qui pollue notre salut, qui salit nos espoirs et nous assassine de l'intérieur. Maudits ministères.

    Des führers de pacotille jouent les grands empereurs et se jouent de nos peurs en ignorant nos pleurs : le pilori, la guillotine, la potence ! Nous avons le potentiel de transcender le distanciel sous un même ciel malgré le fiel ductile qui nous embourbe et l'odeur de la merde qui nous étouffe, dans nos muselières de caniches dociles et galeux et soumis, mis à l'amende, mendiant pour une minute d'existence un peu moins rance.

    J'entends le glou-glou du Furan sous mes semelles embouées, le sauvetage s'éloigne mais l'espoir ne meurt pas : il nourrit la colère ! La colique et l'alcool, colportés par ce Nil invisible et nihiliste qu'on nie, qu'on ignore, voguent sans faire de vague vers des océans de plastique, vers les tortues gloutonnes de cocktails dont il ne reste que la paille. Vers des océans de merde diluée dans l'illusion que façonnent nos empereurs, dans leurs palais de verre qui chatouillent le firmament qui ne s'en amuse même pas. Il ne rit pas car jamais le Furan ne l'a reflété, il ne rit pas et ça le rend furieux.

    Le tonnerre gronde gravement, ou peut-être est-ce le son furibond de La Marseillaise, cette ivrogne belliqueuse ni belle ni souveraine. Le rouge et le bleu des gyrophares, sur les murs des préfectures du malheur, dessinent quatre lettres : la première, la troisième, la première, la seconde. Le Furan les lavera à grande eau polluée de calcaire, de calculs rénaux, quel calvaire.

    Ne plus vivre que chez soi et sortir pour se divertir, exister c'est se manifester

    Ne plus vivre que chez soi et sortir pour se divertir, exister c'est se manifester, se montrer, sortir de ; où habitons-nous ? Les sollicitations veulent se faire voir et passifs on les laisse, elles gagnent en force et nous repoussent en nous-mêmes, on ne connaît plus nos villes, nos lieux de vie, on ne regarde plus.

    On accepte les images parce qu'elles sont partout, mais les images veulent nous vendre et ne se lisent pas, gouvernance et aménagement ne sont que les reflets locaux d'une direction de laquelle on nous écarte. Que fait la vie dans une image dont les bords sont tous cadrés, et qui encerclent sans jamais révéler ce qu'il y a à voir ? Ils laissent faire l'appropriation culturelle et les délires de graphicommunication pour encore construire au lance-pierre une ville qu'ils ne veulent pas nôtre ; mais c'est bien la nôtre.

    La peur de l'autre, refusons-la, ils nous l'ont trop servie sur un plateau, comme si nous ne devions pas essayer de comprendre, que nous ne pouvions pas appréhender ce qui est différent. Ils nous indiquent l'ennemi, regardez ce sont eux, allez déverser votre colère sur eux. Non. Ne les laissons plus nous fournir ce qu'ils veulent pour encore un au-dessus qui ne cherche qu'argent et contrôle. Refusons-la leur peur millénaire de la vie, refusons-la parce que nous pouvons choisir différent et la colère, la belle colère peut exploser leur infiltration et nous pourrons encore, toujours construire contre eux.

    Ville mixte qu'ils veulent éclater, redonnons du sens, revenons, habitons, réapproprions-nous les murs, les vitres, les pavés, combattons la passivité et l'absence. Relevons-nous les uns les autres, révélons la puissance des corps qu'ils ont voulu détruire et avant qu'ils ne finissent les travaux du décor, nous serons là. Nous ne participerons plus à la course, nous imposerons des règles qui ne seront jamais écrites.

    Nous habitons ici, pareil que

    Nous habitons ici, pareil que
    tout le temps
    Qu'on bouge
    Que les visages soient pareils
    On habite ici
    Et là on s'organise
    parce que être pauvre
    c'est pas être mort
    Et que dans la tête il faut lutter
    contre les injonctions à la tristesse
    La rue n'est pas qu'un plan
    C'est là qu'on vit.

    La manufacture d'art


    Ces articles sont issus du numéro 12, paru début mai 2021.