KrISS feed 8.9 - Un simple et superbe (ou stupide) lecteur de flux. Par Tontof
  • Wednesday 17 April 2024 - 09:09

    Les avancées fulgurantes dans le domaine de l’intelligence artificielle ces dernières années ont suscité autant d’enthousiasme que d’inquiétudes et si les dernières déclarations de Dario Amodei, PDG d’Anthropic, se confirment, nous pourrions bien être à l’aube d’une nouvelle ère où les IA seront capables de se répliquer et de survivre de manière autonome comme n’importe quel être vivant.

    Lors d’une récente interview pour le New York Times (je vous mets le transcript ici), Amodei a évoqué la possibilité que nous atteignions bientôt un niveau d’IA qu’il qualifie d’ASL 4. Ce stade, qui implique une autonomie et une capacité de persuasion accrues, pourrait permettre à des acteurs étatiques comme la Corée du Nord, la Chine ou la Russie de renforcer considérablement leurs capacités offensives dans divers domaines militaires.

    Pour rappel, il a cofondé Anthropic avec sa sœur Daniela après avoir quitté OpenAI en raison de divergences sur l’orientation de l’entreprise. Chez OpenAI, il avait notamment participé au développement de GPT-3. Donc autant dire qu’il maitrise son sujet.

    ASL signifie « Architectural Safety Level » (Niveau de Sécurité Architecturale en français). C’est une échelle empruntée aux laboratoires de virologie concernant leur niveau de « biosécurité » (spéciale dédicace à Wuhan ^^) qu’Anthropic a adapté à sa sauce pour évaluer le niveau de sécurité et de fiabilité d’une IA.

    Ça va de 1 à 5 et ça donne à peu près ça :

    • ASL 1 : c’est une IA qui a peu ou pas de garanties de sécurité du tout.
    • ASL 2 : c’est une IA avec quelques garanties de sécurité de base.
    • ASL 3 : c’est une IA avec des garanties de sécurité modérées. Considérée suffisamment fiable pour certaines applications.
    • ASL 4 : c’est une IA avec de solides garanties de sécurité. Elle est considérée comme très fiable et peut être utilisée pour la plupart des applications, y compris les applications critiques comme tout ce qui est militaire.
    • ASL 5 : c’est une IA avec des garanties de sécurité extrêmement élevées. Elle peut être considérée comme sûre même pour les applications les plus critiques.

    Donc ASL 4 c’est un niveau élevé et ça peut potentiellement inclure « l’autonomie » et la « persuasion ». Ah et actuellement, on est au niveau ASL 2.

    Mais ce qui est encore plus impressionnant, c’est la perspective d’une IA capable de se répliquer et de survivre de manière autonome. Selon lui, nous pourrions atteindre ce stade critique dès 2025 ou 2028. Il ne s’agit pas d’une vision lointaine, mais bien d’un futur proche. Perso, un programme informatique capable de se répliquer et de s’adapter à son environnement (« survivre »), c’est ce que j’appelle un virus… ça ne me dit rien qui vaille. Bref, si les prédictions d’Amodei se confirment, cela soulève de nombreuses questions sur les implications d’une telle avancée technologique : Une IA autonome et capable de se répliquer pourrait-elle échapper à notre contrôle ? Quelles seraient les conséquences sur notre société, notre économie… notre sécurité ?

    Comme l’histoire de la conscience la dernière fois, ça fait un peu flipper, mais une fois encore, c’est super important que le développement de ces technologies se fasse de manière responsable et éthique, avec, si c’est nécessaire, des garde-fous.

    En tout cas, j’sais pas pour vous, mais moi j’ai l’impression qu’on nage en plein scénario de SF en ce moment.

    Source

  • Wednesday 17 April 2024 - 09:25

    Les générateurs d’images IA actuels comme Midjourney, Dall-E et j’en passe, font polémique puisqu’ils piochent allégrement dans les œuvres des artistes sans leur consentement ni rémunération. Mais des solutions sont en train de se mettre en place pour les entreprises qui souhaiteraient utiliser l’IA pour illustrer leurs supports sans pour autant piller les artistes.

    Une de ces solutions, c’est Tess qui propose une approche que j’ai trouvée intéressante puisqu’elle met en place des collaborations avec des créateurs pour utiliser leur style dans des modèles de diffusion d’images.

    Concrètement, chaque modèle d’IA est entraîné sur le style visuel d’un artiste unique, avec son accord puis l’outil utilise un SDXL custom (Stable Diffusion) pour générer les images. Évidemment, à chaque fois qu’une image est générée avec son style, l’artiste touche des royalties ! C’est gagnant-gagnant donc.

    L’outil intègre également un système de métadonnées basé sur le protocole C2PA, qui permet d’identifier clairement les images générées par IA et de les distinguer des créations originales.

    L’objectif de Tess est donc clair : démocratiser la création d’images artistiques de qualité, en la rendant accessible au plus grand nombre, tout en rémunérant équitablement les artistes et leur permettant de garder la maitrise de leur art. C’est une bonne idée vous ne trouvez pas ?

    Et les artistes dans tout ça ? Et bien si j’en crois le site de Tess, ils sont déjà plus de 100 à avoir déjà sauté le pas, séduits par ce nouveau modèle de rémunération. Maintenant si vous voulez devenir clients de la plateforme, ce n’est malheureusement pas encore ouvert à tous, mais une liste d’attente est en place pour vous inscrire et être tenu au courant.

  • Wednesday 17 April 2024 - 10:00

    Le WiFi 7 révolutionne l’expérience Internet avec des vitesses 5 fois plus rapides que le WiFi 6E. En passant de 9,6 Gbps à 46 Gbps, il ouvre la voie à des performances ultra-rapides sur tous vos appareils, vous permettant de profiter pleinement des offres Internet actuelles. La bande passante maximale doublée et les canaux haute [...]

    L’article Le wifi7 ok c’est mieux, mais pourquoi ? est apparu en premier sur Freenews.

  • Wednesday 17 April 2024 - 11:00

    La manière dont vous activez ou souscrivez à Amazon Prime Video dépend du type d’abonnement Freebox que vous avez. Que vous soyez abonné à la Freebox Ultra, à la Freebox Révolution Light ou à la Freebox Pop, les étapes à suivre peuvent différer légèrement pour accéder à ce service de streaming. Chaque abonnement a ses [...]

    L’article Amazon Prime : le guide détaillé pour l’activer sur votre Freebox est apparu en premier sur Freenews.

  • Wednesday 17 April 2024 - 11:43

    Ah les acouphènes, cette bande-son de l’enfer qui nous pourrit la vie ! Perso, j’ai parfois un sifflement strident qui me vrille les tympans et pas de bouton « mute » pour le stopper. Alors ça va, ça m’arrive assez rarement mais si vous faites partie des 8 millions de français à subir ce calvaire, j’ai une bonne nouvelle pour vous.

    Figurez-vous que la FDA (l’équivalent américain de notre bon vieille ANSM) a donné son feu vert à un appareil révolutionnaire : le Lenire.

    OK, le nom fait un peu penser à un Pokemon, mais ce truc au look tout droit d’un film de science-fiction des années 80 dispose d’un embout buccal bardé d’électrodes en acier inoxydable que vous placez dans votre bouche et qui va littéralement vous envoyer de l’électricité dans la langue !

    Wow wow wow, on se calme, c’est pas la chaise électrique non plus hein ^^.

    En fait, ça envoie des mini stimulations pour « chatouiller » votre langue, comme si une armée de petites fourmis faisait la fiesta sur votre muscle lingual. Pendant ce temps-là, vous avez un casque sur les oreilles qui diffuse des sons aussi apaisants que le ressac sur une plage de sable blanc et le combo fait que les acouphènes se réduisent. Dans une étude clinique portant sur 326 patients, 84% des participants ont constaté une amélioration significative après 12 semaines d’utilisation du Lenire. C’est quand même un sacré bond en avant quand on sait qu’avant, y avait pas grand chose pour soulager les gens.

    Alors comment ça fonctionne ?

    Et bien en gros, votre cerveau, c’est comme un projecteur qui est toujours braqué sur ce qui est important. Quand vous avez des acouphènes, c’est comme si le projecteur était bloqué sur le bruit parasite en mode « alerte rouge, défcon 1, on va tous mourir !« . Du coup, impossible de penser à autre chose, ça vous pourrit le ciboulot. Eh ben figurez-vous que cet appareil, c’est le copain qui viendrait vous secouer en mode « hey, regarde plutôt ça, c’est carrément plus intéressant !« . En stimulant votre langue et vos oreilles simultanément, il force donc votre cerveau à changer de focus. Résultat, votre projecteur mental n’est plus obnubilé par les acouphènes !

    Après, c’est pas donné… comptez dans les 4000 balles pour vous offrir cette petite merveille. Mais pour les gens qui ont les oreilles qui sifflent à longueur de journée, on est prêt à tout pour retrouver un peu de répit, même à vendre un rein au marché noir (non, je déconne, faites pas !). Après y’a surement moyen de faire un équivalent DIY avec une pile et un casque à réduction de bruit, j’sais pas…

    Bref, y’a de l’espoir pour tous les acouphéniques en galère et c’est ce que je voulais partager avec vous aujourd’hui ;-).

    Source

  • Wednesday 17 April 2024 - 12:00

    YouTube intensifie sa lutte contre les bloqueurs de publicités sur les applications tierces, réaffirmant ainsi son engagement envers la monétisation du contenu et le soutien à ses créateurs. Alors que les publicités ont toujours été une source de revenus essentielle pour la plateforme, l’émergence des bloqueurs de publicités a nécessité une réponse ferme de la [...]

    L’article YouTube contre les bloqueurs de pub : entre défense des créateurs et satisfaction des utilisateurs est apparu en premier sur Freenews.

  • Wednesday 17 April 2024 - 12:07
    Projet de loi qui pourrait devenir réalité aux USA. Toute entreprise transmettant ou stockant des informations aurait l'obligation de coopérer avec la NSA.
    (Permalink)
  • Wednesday 17 April 2024 - 13:00
    La récente collaboration entre Scaleway et Qdrant promet de révolutionner le paysage de l’intelligence artificielle avec leur nouveau projet, Qdrant Hybrid Cloud. Cette alliance stratégique vise à rendre les capacités d’IA avancées accessibles à un large éventail d’acteurs, notamment les startups et les développeurs, en mettant à leur disposition une base de données vectorielle entièrement [...]
  • Wednesday 17 April 2024 - 14:00
    Le monde des réseaux sociaux est sur le point de subir un changement majeur avec l’annonce d’Elon Musk concernant l’introduction de  » petits frais  » pour les nouveaux utilisateurs sur le réseau social X. Cette mesure vise à endiguer l’inondation incessante des bots, ces comptes automatisés et les trolls qui envahissent les plateformes en ligne, [...]
  • Wednesday 17 April 2024 - 15:00
    Passionnés de hardware et de Freebox, vous trouverez votre bonheur dans cet épisode particulièrement intéressant proposé par Deus Ex Silicium, bien connu sur Youtube pour ses sujets ultra pointus. Dans cet épisode, c’est un vrai plongeon au cœur de la technologie avec une analyse approfondie du matériel du serveur fibre Ultra, la dernière incarnation de [...]
  • Wednesday 17 April 2024 - 16:48
    "Et il ne s’agit pas d’un DLC. C’est bien une mission du jeu de base (nommée "Le Pari de Jabba") qui est amputée afin de pousser les joueurs à acheter au minimum l’édition à 110 euros (ou de souscrire à Ubisoft+"
    "Au lieu de complètement miser sur leur jeu de base, en y mettant le plus de contenu possible, Ubisoft prend donc le risque de l’affaiblir et de saboter son lancement, en dégoûtant les joueurs d’avance. En effet, une grande partie de ceux-là pourraient juste décider d’attendre que le jeu soit vendu moins cher, plus tard, avec tout le contenu additionnel inclus. "

    Mais alors c'est TRÈS EXACTEMENT ÇA.
    Hors de question que je paie 60€ pour un jeu tronqué (et probablement truffé de bugs à sa sortie). J'attendrai les promos.
    Faut vraiment arrêter de prendre les gens pour des cons.
    #SlowGaming
    (via https://sammyfisherjr.net/Shaarli/?pHpV3A)
    (Permalink)
  • Wednesday 17 April 2024 - 17:35

    Boston Dynamics, le célèbre fabricant américain de robots, va vous épater une fois de plus avec sa dernière prouesse technologique : Atlas, le robot humanoïde qui passe en mode « sans fil » si je puis dire ! Eh oui, ce grand gaillard mécanique qui nous avait déjà bluffé par ses prouesses physiques fait peau neuve et troque ses câbles encombrants contre une batterie bien pratique. Fini le régime « branché sur secteur », Atlas peut maintenant se la jouer nomade et partir à l’aventure sans sa laisse, en abandonnant son système hydraulique pour un système 100% électrique.

    Vous l’aurez compris parce que vous êtes super malins, limite HPI je pense, l’idée c’est de le rendre plus autonome et plus mobile afin qu’il puisse se faufiler dans des endroits inaccessibles, intervenir sur des terrains accidentés, et même prêter main forte lors de missions de sauvetage.

    Grâce à ses capteurs et ses algorithmes de pointe, il peut analyser son environnement en temps réel, esquiver les obstacles tel un ninja, et même se relever tout seul comme un grand s’il se prend une gamelle. Un vrai pro de la gymnastique quoiqu’un peu flippant ! Équipé de capteurs comme des caméras, du lidar, du sonar et de l’imagerie thermique, il est ainsi capable de collecter des données dans différents environnements industriels.

    Mais le plus fort, c’est qu’Atlas apprend à une vitesse affolante. Ses créateurs lui font suivre un entraînement intensif digne des meilleurs athlètes : courses, sauts, pirouettes… leur robot est soumis à un vrai parcours du combattant et le résultat est là puisqu’à chaque nouvelle vidéo, on reste scotché devant les prouesses de ce prodige mécanique. Grâce à des techniques de vision par ordinateur et d’apprentissage automatique, il peut détecter des objets, reconnaître des formes et suivre des mouvements.

    Boston Dynamics a aussi lancé son propre système d’exploitation pour robots, baptisé Orbit. C’est la tour de contrôle qui permet de gérer toute une flotte de robots, de créer des jumeaux numériques des sites, pour orchestrer une robotisation complète d’un entrepôt ou d’une usine par exemple. Pour l’instant, seul Spot y a droit, mais Atlas et Stretch devraient bientôt être de la partie.

    Pour le plaisir, je vous remets aussi la vidéo très impressionnante de l’ancienne version d’Atlas qui lui est hydraulique :

    Évidemment, tout ça soulève pas mal de questions sur l’avenir de nos amis les robots. Est-ce qu’un jour Atlas et ses copains remplaceront les humains sur les chantiers ou dans les usines ? Est-ce qu’ils viendront nous sauver des décombres tel Superman quand un bâtiment s’effondrera ? Une chose est sûre, Boston Dynamics ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. L’objectif c’est de l’intégrer avec les autres systèmes de l’entreprise comme des ERP pour améliorer encore un peu plus ses fonctionnalités et lui fournir des tas de données en temps réel.

    Actuellement, la société américaine planche sur une version encore plus perfectionnée d’Atlas, avec une intelligence artificielle dernier cri et une autonomie rallongée et à terme, ce robot pourrait bien devenir le nouveau chouchou des industriels et des services de secours du monde entier même s’il faut garder à l’esprit qu’il ne peut pas encore tout faire car certaines zones confinées ou difficiles d’accès peuvent nécessiter d’autres méthodes d’inspection en complément.

    Dommage, je l’aurais bien amené dans la forêt avec moi pour couper du bois. M’enfin, rassurez-vous, même avec toutes ces améliorations, Atlas n’est pas près de piquer le boulot de Terminator. Enfin, espérons-le ! En attendant, on ne peut que saluer le génie des ingénieurs de Boston Dynamics, qui repoussent sans cesse les limites de la robotique.

    Et si vous voulez en savoir plus sur les dernières avancées d’Atlas, je vous invite à consulter le blog officiel de Boston Dynamics qui détaille les dessous de cette nouvelle version sur batterie.

    Source





  • Wednesday 17 April 2024 - 23:12

    Un surdoué du bidouillage nommé Ryan Miceli, alias « grimdoomer » sur GitHub, vient de réussir un truc de malade : faire tourner Halo 2 en 720p sur une Xbox première génération ! Oui, 720p sur la vénérable console de Microsoft sortie en 2001, c’est un bel exploit.

    Mais alors, comment ce bon vieux Ryan a-t-il réussi ce tour de passe-passe ? Eh bien figurez-vous qu’il a littéralement mis les mains dans le cambouis pour effectuer des modifications matérielles, dans le kernel, et même sur le jeu lui-même. Un travail de titan !

    Pour entrer un peu plus dans les détails techniques, sachez que Miceli a installé un câble IDE 80 broches pour connecter le disque dur de la Xbox à un PCB custom qui supporte des vitesses de transfert plus rapides. Résultat, des temps de chargement optimisés et des perfs globalement boostées. Côté kernel, notre modder de génie a optimisé la gestion de la mémoire pour augmenter la quantité de RAM disponible pour le jeu. Et ce n’est pas tout ! Il a aussi ajouté le support du triple buffering pour un rendu plus fluide, et même des sliders pour régler le FOV.

    Faut quand même se rappeler qu’à sa sortie, Halo 2 faisait déjà cracher les poumons de la console alors l’idée de le faire tourner en 720p, ça relève presque de la science-fiction. Il a notamment exploité une faille dans le système de mémoire partagée entre le CPU et le GPU et en bidouillant le code, il a réussi à gonfler la mémoire vidéo. Et même si le framerate trinque un peu à cause de cet overclocking, on est quand même en 720p au final.

    Et pour ceux qui voudraient (presque) la même chose sur leur XBox mais qui n’ont pas envie de sortir le fer à souder, Ryan a pensé à tout. Certes, pour obtenir le Graal des 720p, faut mettre les mains dans les composants et charcuter un peu la bête, mais une bonne partie des améliorations, comme la correction du scaling en 480p ou les options pour régler le FOV, fonctionnent sur une console stock !

    Bravo à Mister Miceli, un vrai Master Chief !

    Source

  • Thursday 18 April 2024 - 01:03

    Les grands modèles de langage (LLM), comme le célèbre GPT-4 d’OpenAI, font des prouesses en termes de génération de texte, de code et de résolution de problèmes. Perso, je ne peux plus m’en passer, surtout quand je code. Mais ces avancées spectaculaires de l’IA pourraient avoir un côté obscur : la capacité à exploiter des vulnérabilités critiques.

    C’est ce que révèle une étude de chercheurs de l’Université d’Illinois à Urbana-Champaign, qui ont collecté un ensemble de 15 vulnérabilités 0day bien réelles, certaines classées comme critiques dans la base de données CVE et le constat est sans appel. Lorsqu’on lui fournit la description CVE, GPT-4 parvient à concevoir des attaques fonctionnelles pour 87% de ces failles ! En comparaison, GPT-3.5, les modèles open source (OpenHermes-2.5-Mistral-7B, Llama-2 Chat…) et même les scanners de vulnérabilités comme ZAP ou Metasploit échouent lamentablement avec un taux de 0%.

    Heureusement, sans la description CVE, les performances de GPT-4 chutent à 7% de réussite. Il est donc bien meilleur pour exploiter des failles connues que pour les débusquer lui-même. Ouf !

    Mais quand même, ça fait froid dans le dos… Imaginez ce qu’on pourrait faire avec un agent IA qui serait capable de se balader sur la toile pour mener des attaques complexes de manière autonome. Accès root à des serveurs, exécution de code arbitraire à distance, exfiltration de données confidentielles… Tout devient possible et à portée de n’importe quel script kiddie un peu motivé.

    Et le pire, c’est que c’est déjà rentable puisque les chercheurs estiment qu’utiliser un agent LLM pour exploiter des failles coûterait 2,8 fois moins cher que de la main-d’œuvre cyber-criminelle. Sans parler de la scalabilité de ce type d’attaques par rapport à des humains qui ont des limites.

    Alors concrètement, qu’est ce qu’on peut faire contre ça ? Et bien, rien de nouveau, c’est comme d’hab, à savoir :

    • Patcher encore plus vite les vulnérabilités critiques, en priorité les « 0day » qui menacent les systèmes en prod
    • Monitorer en continu l’émergence de nouvelles vulnérabilités et signatures d’attaques
    • Mettre en place des mécanismes de détection et réponse aux incidents basés sur l’IA pour contrer le feu par le feu
    • Sensibiliser les utilisateurs aux risques et aux bonnes pratiques de « cyber-hygiène »
    • Repenser l’architecture de sécurité en adoptant une approche « zero trust » et en segmentant au maximum
    • Investir dans la recherche et le développement en cybersécurité pour garder un coup d’avance

    Les fournisseurs de LLM comme OpenAI ont aussi un rôle à jouer en mettant en place des garde-fous et des mécanismes de contrôle stricts sur leurs modèles. La bonne nouvelle, c’est que les auteurs de l’étude les ont avertis et ces derniers ont demandé de ne pas rendre publics les prompts utilisés dans l’étude, au moins le temps qu’ils « corrigent » leur IA.

    Source

  • Thursday 18 April 2024 - 01:49

    VASA-1 est un nouveau framework qui permet de générer des visages parlants ultra-réalistes en temps réel ! En gros, vous balancez une simple photo à cette IA, ainsi qu’un petit clip audio, et bim ! Elle vous pond une vidéo d’un visage qui parle, avec une synchronisation de la bouche nickel chrome, des expressions faciales hyper naturelles et des mouvements de tête très fluides. C’est hyper bluffant !

    Les chercheurs de Microsoft ont réussi ce tour de force en combinant plusieurs techniques de pointe en deep learning. Ils ont d’abord créé un espace latent expressif et bien organisé pour représenter les visages humains. Ça permet de générer de nouveaux visages variés, qui restent cohérents avec les données existantes. Ensuite, ils ont entraîné un modèle de génération de dynamiques faciales et de mouvements de tête, appelé le Diffusion Transformer, pour générer les mouvements à partir de l’audio et d’autres signaux de contrôle.

    Et le résultat est juste époustouflant. On a l’impression de voir de vraies personnes qui parlent, avec toutes les nuances et les subtilités des expressions faciales. Les lèvres bougent parfaitement en rythme avec les paroles, les yeux clignent et regardent naturellement, les sourcils se lèvent et se froncent…

    En plus de ça, VASA-1 peut générer des vidéos en haute résolution (512×512) à une cadence élevée, jusqu’à 40 images par seconde, avec une latence de démarrage négligeable. Autant dire que c’est le graal pour toutes les applications qui nécessitent des avatars parlants réalistes. On peut imaginer des assistants virtuels avec lesquels on pourrait interagir de manière super naturelle, des personnages de jeux vidéo encore plus crédibles et attachants, des outils pédagogiques révolutionnaires pour apprendre les langues ou d’autres matières, des thérapies innovantes utilisant des avatars pour aider les patients… etc etc..

    En plus de pouvoir contrôler la direction du regard, la distance de la tête et même les émotions du visage généré, VASA-1 est capable de gérer des entrées qui sortent complètement de son domaine d’entraînement comme des photos artistiques, du chant, d’autres langues…etc.

    Bon, évidemment, il reste encore quelques limitations. Par exemple, le modèle ne gère que le haut du corps et ne prend pas en compte les éléments non rigides comme les cheveux ou les vêtements. De plus, même si les visages générés semblent très réalistes, ils ne peuvent pas encore imiter parfaitement l’apparence et les mouvements d’une vraie personne mais les chercheurs comptent bien continuer à l’améliorer pour qu’il soit encore plus versatile et expressif.

    En attendant, je vous invite à checker leur page de démo pour voir cette merveille en action. C’est juste hallucinant ! Par contre, vu les problèmes éthiques que ça pourrait poser du style usurpation d’identité, fake news et compagnie, et connaissans Microsoft, je pense que VASA-1 ne sera pas testable par tous bientôt malheureusement. Mais je peux me tromper…









  • Thursday 18 April 2024 - 08:00
    Dans les prochains jours, Netflix révélera ses résultats et la croissance du recrutement d’abonnés devrait être au cœur des discussions, notamment avec l’atténuation de l’impact économique lié à la fin du partage de mots de passe. Alors que les deux derniers trimestres ont affiché une forte progression sur ce segment de l’activité de la Firme, [...]
  • Thursday 18 April 2024 - 08:58
    Vous "achetez" un jeu et quelques années plus tard... POUF !  L'éditeur décide de vous le retirer. Vous n'avez plus ce que vous avez acheté. Concrètement, UniSoft a volé ses clients. Et ils ne seront pas punis pour ça.
    Donc n'ayez pas de scrupules à "pirater" des jeux.
    https://www.stopkillinggames.com/

    (PS: Oui j'affirme que c'est du VOL. Si vous achetez un livre et qu'un employé de l'éditeur vient chez vous vous reprendre le livre, c'est du vol.)
    (Permalink)
  • Thursday 18 April 2024 - 09:00

    Aujourd’hui on va parler d’un outil de ouf pour trouver des buckets S3 ouverts : FestIn !

    C’est le genre d’outil dont raffolent les chercheurs en sécurité puisqu’il qui explore tous les recoins du web pour dénicher des trucs que vous n’auriez jamais trouvé.

    FestIn c’est la grosse artillerie de l’énumération de buckets S3 puisqu’il a tellement d’options que les autres outils à côté c’est de la gnognotte. Attention, c’est bien sûr à utiliser uniquement sur vos propres noms de domaines ou dans le cadre de missions d’audit pour lesquelles vous avez toutes les autorisations.

    Avec lui, vous allez pouvoir :

    • Utiliser différentes techniques pour trouver des buckets : crawling du DNS et des pages web, analyse des réponses S3
    • Faire vos requêtes en passant par un proxy, no stress 🕶
    • Vous passer des credentials AWS, puisque ça marche avec n’importe quel provider compatible S3
    • Configurer vos propres serveurs DNS, parce que vous êtes trop beau gosse.
    • Profiter d’un crawler HTTP de compétition qui va retourner le web pour vous
    • Faire des recherches récursives et avoir du feedback entre les différents modules pour un max d’efficacité
    • Faire tourner le schmilblick en mode « watch » pour choper les nouveaux domaines en temps réel, ce qui est assez ouf quand on y pense.
    • Sauvegarder tous les domaines découverts dans un fichier, pour faire joujou avec plus tard
    • Indexer direct le contenu des objets des buckets pour faire des recherches full text de la mort, mieux que Google ! 😎
    • Cibler votre recherche sur des domaines spécifiques si vous voulez pas vous éparpiller

    Pour l’installer c’est fastoche, au choix :

    pip install festin

    Ou en mode Docker :

    docker run --rm -it cr0hn/festin -h

    C’est du brut, du bourrin, puisqu’on va envoyer des requêtes en masse et gratter un max d’infos. Attention cependant, on reste fair-play, on ne veut pas faire planter le serveur non plus.

    Par défaut, FestIn prend un unique domaine en argument :

    festin mon-super-site.com
    

    Mais on peut aussi lui filer un fichier texte contenant une liste de domaines, histoire d’être plus productif :

    1. Crée un fichier domaines.txt avec tes domaines, un par ligne.
    2. Lance la commande :
    cat domaines.txt | festin -f -
    

    FestIn balance plusieurs tests en même temps pour aller plus vite. Par défaut, il en lance 5. Si vous êtes pressé et que votre machine encaisse, vous pouvez augmenter ce nombre avec l’option -c :

    festin -c 10 mon-super-site.com
    

    Attention cependant, ne balancez pas un truc de fou, ça risque de faire bugger le site ciblé. On est là pour glaner des infos, pas pour casser du serveur.

    L’outil dispose également d’un petit bot intégré qui va scanner le site à la recherche de liens pouvant mener à des buckets S3. On peut le configurer avec plusieurs options :

    • Timeout (-T ou –http-timeout) : Si le site est lent, on augmente le timeout pour pas que le scan plante. Par défaut, c’est 5 secondes.
    • Récursion max (-H ou –http-max-recursion) : On limite la profondeur du scan pour éviter de partir en vadrouille sur tout le net. Par défaut, c’est 3 niveaux, genre site.com -> lien -> site2.com -> lien -> site3.com.
    • Limite de domaine (-dr ou –domain-regex) : On peut dire au robot de se focaliser uniquement sur les sous-domaines qui correspondent à une expression régulière.
    • Liste noire (-B) : Fich un fichier texte contenant des mots clés. Si un domaine contient un de ces mots, on l’ignore.
    • Liste blanche (-W) : Même principe, mais à l’envers. On scanne uniquement les domaines contenant des mots clés de la liste blanche.

    Pour cela, vous devez créer un fichier blacklist.txt contenant « cdn » et « photos » (on ignore les liens vers des CDN et des images) puis lancer la commande :

    festin -T 20 -M 8 -B blacklist.txt -dr .mondomaine\.com mon-super-site.com
    

    Attention : l’option -dr attend une expression régulière valide au format POSIX. Par exemple, mondomaine.com est invalide, alors que \.mondomaine\.com est correct.

    FestIn crache un paquet d’infos intéressantes, pas seulement sur les buckets S3, mais aussi sur d’autres éléments identifiés. Ces infos peuvent ensuite être utilisées avec d’autres outils comme nmap.

    Pour récupérer les résultats, FestIn propose trois modes qu’on peut combiner :

    • Fichier de résultats FestIn (-rr ou –result-file) : Ce fichier contient une ligne JSON par bucket trouvé, avec le nom de domaine d’origine, le nom du bucket et la liste des objets qu’il contient.
    • Fichier de domaines découverts filtrés (-rd ou –discovered-domains) : Celui-là liste un domaine par ligne. Ce sont des domaines trouvés par le crawler, le DNS ou les tests S3, mais qui ont été filtrés selon les options définies.
    • Fichier brut de tous les domaines découverts (-ra ou –raw-discovered-domains) : Comme son nom l’indique, c’est la liste brute de tous les domaines identifiés par FestIn, sans aucun filtre. Idéal pour du post-traitement et de l’analyse.

    récupérer les résultats dans trois fichiers distincts et enchaîner avec nmap :

    festin -rr festin.results -rd domaines_filtres.txt -ra domaines_bruts.txt mon-super-site.com
    
    festin -rd domaines_filtres.txt && nmap -Pn -A -iL domaines_filtres.txt -oN nmap-resultats.txt
    

    FestIn peut utiliser Tor pour plus de discrétion. Il faut juste avoir un proxy Tor lancé en local sur le port 9050 (configuration par défaut). Activez-le avec l’option --tor :

    tor & festin --tor mon-super-site.com
    

    Et il peut aussi effectuer des recherches DNS. Voici les options dispo :

    • Désactiver la découverte DNS (-dn ou –no-dnsdiscover) : Si on a pas besoin de ce type de recherche.
    • Serveur DNS personnalisé (-ds ou –dns-resolver) : Pratique si on veut utiliser un serveur DNS différent de celui par défaut.

    Comme ceci :

    festin -ds 8.8.8.8 mon-super-site.com
    

    Ce script ne se contente pas de dénicher les buckets S3 ouverts, il peut aussi télécharger leur contenu et l’indexer dans un moteur de recherche plein texte. Ça permet ensuite de lancer des recherches directement sur le contenu des buckets ! Pour activer l’indexation, FestIn utilise Redis Search, un projet Open Source.

    Il faut deux options :

    • Activer l’indexation (–index) : Indispensable pour que le contenu soit stocké dans le moteur de recherche.
    • Configuration du serveur Redis Search (–index-server) : Uniquement si votre serveur Redis Search est sur une IP/port différent de localhost:6379 par défaut.

    Lancez d’abord Redis Search en tâche de fond :

    docker run --rm -p 6700:6379 redislabs/redisearch:latest -d
    

    Puis lancez FestIn avec l’indexation et le serveur distant :

    festin --index --index-server redis://127.0.0.1:6700 mon-super-site.com
    

    Attention : l’option --index-server doit obligatoirement commencer par le préfixe redis://.

    Bien sûr, on a pas forcément envie de relancer FestIn à chaque nouveau domaine à analyser. C’est pour ça qu’il existe le mode surveillance. FestIn se lance et attend l’ajout de nouveaux domaines dans un fichier qu’il surveille. Pratique pour l’utiliser avec d’autres outils comme dnsrecon.

    Lancez FestIn en mode surveillance avec le fichier domaines.txt :

    festin --watch -f domaines.txt
    

    Dans un autre terminal, ajoutez des domaines à domaines.txt :

    echo "encore-un-autre-site.com" >> domaines.txt
    

    Dès qu’un nouveau domaine est ajouté au fichier, FestIn le scanne automatiquement à la recherche de buckets S3 ouverts. Pour aller plus loin, on peut combiner FestIn avec un outil de reconnaissance DNS comme DnsRecon. L’idée est de récupérer des sous-domaines potentiels liés au domaine principal et de les balancer ensuite à FestIn pour scanner d’éventuels buckets S3 cachés.

    Etape 1 : Scruter le domaine cible avec DnsRecon

    On va utiliser DnsRecon pour trouver des sous-domaines associés à cible.com. Sauvegardez la sortie dans un fichier CSV :

    dnsrecon -d cible.com -t crt -c cible.com.csv
    

    Etape 2 : Préparer le fichier pour FestIn

    On isole les sous-domaines du fichier CSV pour les injecter dans FestIn (un domaine par ligne) :

    tail -n +2 cible.com.csv | sort -u | cut -d "," -f 2 >> cible.com.domaines
    

    Etape 3 : Lancer FestIn et récupérer les résultats

    On balance le fichier de sous-domaines à FestIn en activant la recherche Tor, la concurrence à 5, un serveur DNS personnalisé et en sauvegardant les résultats dans des fichiers distincts :

    festin -f cible.com.domaines -
    

    Et pour automatiser tout ça sur plein de domaines à la chaîne, on a même un petit script loop.sh bien pratique dans les examples du repo GitHub.

    Voilà les amis, vous avez toutes les clés pour utiliser FestIn comme un pro et aller secouer les buckets S3 qui traînent ! C’est quand même un outil hyper complet et puissant, pensez à l’utiliser avec un proxy ou Tor pour pas vous faire bloquer, et amusez vous bien mais toujours de manière éthique et responsable hein !

  • Thursday 18 April 2024 - 09:02
    Si vous êtes abonné à la Freebox Ultra, la résiliation d’Amazon Prime Video n’est pas une option disponible, car ce service est inclus dans votre offre et n’est pas considéré comme une option payante à part entière. En revanche, si vous êtes titulaire d’un abonnement Freebox Révolution Light ou Freebox Pop, la procédure de résiliation [...]
  • Thursday 18 April 2024 - 09:09

    Aïe aïe aïe, on dirait bien que ce cher TikTok s’est encore fourré dans un sacré pétrin ! Figurez-vous que ces petits malins ont eu la riche idée de lancer en douce une nouvelle fonctionnalité dans leur app, sobrement intitulée « Task & Rewards« , dispo en France et en Espagne. Jusque-là, rien de bien méchant, me direz-vous sauf que voilà, cette version soi-disant « light » du réseau social cache en fait un système de récompenses qui paye les utilisateurs en échange de leur fidélité. Et ça, ça ne plaît pas du tout à l’Union Européenne !

    En effet, la Commission Européenne vient de sortir l’artillerie lourde en exigeant des réponses de la part de TikTok dans un délai de 24 heures. Pourquoi tant de précipitation ? Eh bien figurez-vous que cette nouvelle fonctionnalité « Task & Rewards » qui rémunère les utilisateurs de plus de 18 ans à coup de bons d’achat ou de « coins » virtuels en échange de leur attention, inquiète.

    Toute d’abord, on peut légitimement se poser la question de l’impact d’un tel système sur la santé mentale des utilisateurs, et en particulier des plus jeunes. Parce que bon, encourager les gens à scroller comme des zombies pour gratter trois cacahuètes, c’est quand même un peu limite… Surtout quand on sait à quel point les réseaux sociaux peuvent générer des comportements addictifs. La Commission s’inquiète notamment de l’efficacité de la vérification de l’âge des utilisateurs et de la gestion des plaintes par la plateforme.

    Ensuite, il y a la question épineuse de la protection des données personnelles parce que pour distribuer ses récompenses, TikTok va forcément récolter encore plus d’infos sur nos habitudes, nos goûts, nos clics… Bref, de quoi remplir gentiment sa base de données, nourrir son algorithme et cibler toujours plus finement les utilisateurs.

    Et là, l’UE ne rigole pas, elle veut des réponses, et vite !!!

    TikTok a donc 24 heures chrono pour fournir son évaluation des risques liés à ce nouveau programme et s’il s’avère que la boîte chinoise a encore une fois voulu capturer toutes nos données sans prendre les précautions qui s’imposent, ça risque de chauffer pour son matricule ! La Commission a des pouvoirs qui pourraient potentiellement forcer TikTok à revoir entièrement, voire stopper son modèle économique si des impacts toxiques son relevés.

    Bien sûr, TikTok assure qu’il a pris toutes les dispositions nécessaires, genre limiter l’accès à la fonctionnalité « Task & Rewards » aux plus de 18 ans, plafonner les récompenses à environ 1€ par jour et limiter le temps passé quotidiennement sur l’app, pour gratter des points, à seulement une heure. Mais bon, on ne va pas se mentir, ça ressemble quand même furieusement à une stratégie pour garder les gens le plus longtemps possible sur la plateforme. Comme d’hab quoi.

    Les associations de consommateurs en Europe avaient déjà tiré la sonnette d’alarme sur l’UX / UI de la plateforme, notamment l’utilisation de monnaie virtuelle pour créer des incitations à l’engagement. Mais à en juger par la surveillance exercée par la Commission sur l’approche de l’app chinoise en matière de conformité au Digital Services Act (DSA), celle-ci devra peut-être aller plus loin pour satisfaire les responsables de ce nouveau règlement européen.

    Alors attention TikTok, l’UE a l’œil sur toi !

  • Thursday 18 April 2024 - 10:01
    Avec l’arrivée sur le marché de chaque nouvel iPhone, sort une nouvelle version d’iOS et tout logiquement, en 2024, Apple prévoit de lancer iOS 18 en même temps que l’iPhone 16. Plus qu’un rituel chez Apple, c’est une tradition. Cependant, avant d’atteindre la version finale, iOS 18 passera par plusieurs phases de développement et de [...]
  • Thursday 18 April 2024 - 10:48
    "les quadricoptères israéliens emploient une nouvelle tactique “bizarre” consistant à diffuser des enregistrements audio de nourrissons et de femmes en pleurs afin d’attirer les Palestiniens vers des endroits où ils peuvent être pris pour cible"
    Le raffinement des technologies modernes au service de l'épuration ethnique.
    C'est plus "hi-tech" que les camps de concentration, mais pas plus glorieux.

    Le gouvernement Israélien est une insulte à la mémoire des Juifs.
    (Permalink)
  • Thursday 18 April 2024 - 11:04
    La fonctionnalité vous permettant de vous connecter à Freebox OS à distance offre une flexibilité précieuse en vous permettant de gérer votre réseau domestique où que vous soyez. Cette possibilité est particulièrement utile lorsque vous êtes en déplacement, au travail ou en vacances, et que vous souhaitez effectuer des ajustements ou surveiller l’état de votre [...]
  • Thursday 18 April 2024 - 12:00
    Disney+ élargit son offre avec l’arrivée tant attendue du son IMAX Enhanced sur sa plateforme de streaming. À partir du mois prochain, les cinéphiles pourront profiter de cette nouvelle dimension audio, offrant une immersion totale dans leurs contenus préférés. Cette avancée technologique permettra aux abonnés de Disney+ de bénéficier d’une qualité sonore exceptionnelle, mettant ainsi [...]
  • Thursday 18 April 2024 - 12:32

    Bad news, la firme de Redmond vient tout juste de lancer une nouvelle mise à jour pour les Insiders sous Windows 10, la build 19045.4353 qui à première vue n’a rien de bien folichon… Mais si on y regarde de plus près, y’a quand même un truc qui risque de vous faire tiquer : Une bannière dans les Paramètres pour vous pousser à abandonner votre bon vieux compte local et passer à un compte Microsoft.

    On se demande bien pourquoi Microsoft tient tant à ce qu’on ait tous un compte chez eux sur nos machines. Bon ok, je suppose que c’est lié à toutes leurs fonctionnalités en ligne, genre la synchro des paramètres, les sauvegardes dans le cloud, la gestion simplifiée des abonnements, tout ça mais bon, ça devient un peu pushy je trouve. On dirait presque une incitation à passer sous Linux ^^.

    Cette guéguerre de Microsoft contre les comptes locaux sous Windows, ça gave tout le monde, même Elon Musk qui a pété un câble en découvrant qu’il pouvait pas installer Windows 11 sans compte Microsoft. La chance qu’on a sous Windows 10, c’est qu’on peut encore contourner ce forcing sans trop se prendre la tête lors de l’installation initiale mais sous Windows 11 par contre, c’est une autre paire de manches… Impossible d’utiliser un profil local, sauf si vous connaissez l’astuce à base de oobe\bypassnro.

    Pour l’instant, ce changement se déploie progressivement, donc vous n’aurez peut-être pas tous droit à ce joli cadeau. Mais si vous voulez voir cette bannière par vous-même, pas de souci… il vous suffit de télécharger l’outil ViVeTool, ouvrez une invite de commande en mode administrateur, et hop, un petit

    vivetool /enable /id:42563876

    et le tour est joué. (et c’est /disable pour le désactiver)

    Par contre, une fois que ce sera en place, pour mettre hors de vue ces satanées bannières, faudra aller dans Paramètres > Confidentialité > Général et décocher l’option « Afficher le contenu suggéré dans l’application Paramètres« . Ou alors, un bon vieux clic sur la croix à côté du bouton « Se connecter maintenant« , et basta.

    Alors on migre ou pas ?

    D’un côté, ça facilite pas mal de trucs d’avoir un compte Microsoft, surtout avec tous leurs machins à base d’IA qui vont arriver, mais de l’autre, j’aime bien garder un minimum de contrôle sur mes données et ma vie privée. Certains d’entre vous préfèrent d’ailleurs surement garder leurs infos perso pour eux, et ne pas se créer de compte Microsoft ce qui est bien légitime comme préoccupation.

    J’ai juste peur qu’à un moment, cette incitation risque à un moment de se transformer en obligation… On verra bien.

    Source

  • Thursday 18 April 2024 - 12:36

    — Article en partenariat avec Surfshark VPN

    Vous le savez déjà parce que je vous le répète depuis des années, mais dans notre ère numérique, protéger sa vie privée en ligne et améliorer son expérience de streaming sont essentiels. Et aujourd’hui on va voir ensemble et en détail comment le faire sur une Apple TV.

    En intégrant un réseau privé virtuel (VPN) sur votre smart TV, vous débloquez tout un monde de possibilités tout en assurant un accès sécurisé et illimité au contenu. Dans cet article, je vais creuser un peu les tenants et aboutissants de la configuration d’un VPN sur l’appareil de la pomme, en mettant en lumière ses fonctionnalités, ses avantages, et les meilleures options adaptées pour une intégration transparente. Et si vous n’avez pas de TV Apple ? J’ai déjà publié un article pour Surfshark VPN et n’importe quelle smart TV.

    Comprendre les VPNs et Apple TV

    Qu’est-ce qu’un VPN et comment ça marche ?

    En 2024 je pense que tout le monde (au moins sur mon site) sait ce qu’est un VPN, mais dans le cas contraire je vais juste rappeler qu’il s’agit d’un outil qui permet d’établir une connexion sécurisée et chiffrée entre votre appareil et internet. En faisant transiter votre trafic internet par des serveurs distants, un VPN masque votre adresse IP et chiffre vos données, garantissant ainsi anonymat et confidentialité en ligne. Ce chiffrage assure que vos activités en ligne, que ce soit le streaming, la navigation ou le gaming, restent privées et sécurisées loin des regards indiscrets. Et cela même pour votre fournisseur d’accès (grâce au mode camouflage de Surfshark).

    Les fonctionnalités de l’Apple TV

    Une Apple TV disposant du tvOS, c’est un peu la machine de streaming révolutionnaire par excellence. Elle proposent une multitude d’options de divertissement, avec non seulement des services de streaming, mais aussi (depuis peu) des applications et des jeux. Par contre si l’Apple TV offre un accès fluide au contenu numérique il faut reconnaitre que sa connectivité internet native manque des fonctionnalités de sécurité robustes, mais aussi du déblocage géographique qu’un VPN peut offrir. En intégrant un VPN avec votre Apple TV, vous améliorez votre expérience de streaming, accédez au contenu géorestreint, et protégez votre vie privée en ligne simultanément. Que demande le peuple ?

    Bref la trousse à outils par excellence, d’ailleurs je vous ai déjà détaillé tout cela. Mais pour résumer voilà les avantages d’utiliser un VPN avec Apple TV

    • confidentialité améliorée : protégez vos activités en ligne des regards indiscrets et des potentielles violations de données en chiffrant votre trafic internet.
    • Déblocage géographique : accédez au contenu restreint par région et contournez les restrictions de censure facilement, ce qui vous permet en plus de profiter d’une gamme plus large d’options de streaming (catalogues d’autres pays … par exemple le catalogue Netflix).
    • Sécurité renforcée : protégez vos informations sensibles des hackers et des menaces en ligne en chiffrant vos données et en masquant votre adresse IP.
    • Streaming optimisé : surmontez la limitation de vitesse imposée par votre fournisseur d’accès internet et profitez d’un streaming sans tampon de vos contenus préférés, garantissant une expérience de visionnage aux petits oignons

    La possibilité de combiner les 2 est encore toute chaude donc toutes les fonctionnalités classiques du VPN ne sont pas encore intégrées : c’est le cas par exemple de la fonction Cleanweb (ça aussi je vous en ai déjà parlé), du MultiHop dynamique ou encore de l’IP fixe. Ces options devraient apparaitre dans un futur plus ou moins proche, en tous cas on peut l’espérer. Et je vous en reparlerai si c’est le cas.

    Avez-vous besoin d’un VPN pour votre Apple TV ?

    Si vous vous demandez s’il est obligatoire d’utiliser un VPN … la réponse est non. Je ne vous regarderai pas avec moins de bienveillance (encore que …). Mais si ce n’est pas une nécessité absolue pour utiliser Apple TV, il offre quand même de sacrés avantages qui améliorent votre expérience de streaming. Surtout si vous accordez de l’importance à la confidentialité, à la sécurité, ou à l’accès à une gamme plus large de contenu. Et encore plus si vous n’êtes pas trop égoïste et que vous pensez à protéger le reste de votre famille.

    Parce que je vous rappelle quand même sur Surfshark VPN supporte un nombre de connexions … illimitées et simultanées. Ce qui reste un des gros points forts de l’outil VPN du requin.

    Comment configurer un VPN ?

    Voilà le moment que vous attendiez tous, mettre les mains dans le cambouis ! Configurer un VPN sur votre Apple TV peut se faire de plusieurs moyens, chacun adapté à votre configuration matérielle. On va creuser le processus étape par étape, et comme vous allez le voir il n’y a vraiment rien de bien compliqué.

    Si vous disposez d’une Apple TV HD ou un modèle 4K (pour les 3 premières générations, voir plus bas) : vous allez commencer par installer l’appli Surfshark sur votre appareil depuis l’App Store (Captain Obvious est parmi nous). Pour ouvrir l’appli, vous pouvez utiliser votre adresse mail habituelle ou directement votre compte Apple. Et pour la version mobile, il suffit de scanner le QR Code qui apparaitra sur l’écran. Jusque là même Mme Michu est encore dans le game.

    Ensuite ? Rien, c’est fini. Ce n’est pas une démarche digne de la NASA, c’est ultra simple comme sur n’importe quel autre appareil et c’est fait exprès. Vous allez simplement vous connecter à des serveurs en choisissant un pays en fonction du catalogue de votre plateforme de streaming, du pays le plus proche, etc.

    Éventuellement si vous avez des soucis de connexions, il faudra passer par les paramètres de votre Apple TV (Paramètres > Réseau > Détails de connexion > Supprimer VPN) et retenter la connexion. Et si vraiment vous avez du mal et que vous préférez voir de vos yeux comment ça marche, l’équipe a mis en place une vidéo YouTube dans laquelle on apprend que le protocole par défaut est Wireguard (bon choix).

    Et si, comme je le mentionnais plus haut, vous disposez d’une télévision Apple des 3 premières générations ? Pas de panique. Elles ne supportent pas l’installation d’applis, mais il est toujours possible de passer par la fonction Smart DNS ou passer par un routeur.

    Configurer un VPN sur votre routeur

    1. Accédez à la page des paramètres de votre routeur et localisez la section VPN.
    2. Entrez les identifiants VPN fournis par votre fournisseur de VPN.
    3. Enregistrez les paramètres et redémarrez votre routeur pour appliquer les modifications.
    4. Connectez votre Apple TV au réseau de routeur activé par VPN.

    Configurer un routeur virtuel avec un VPN

    1. Installez un client VPN sur votre ordinateur portable ou de bureau.
    2. Configurez un routeur virtuel en utilisant les paramètres intégrés de votre appareil.
    3. Connectez le routeur virtuel à votre serveur VPN.
    4. Connectez votre Apple TV au réseau du routeur virtuel.

    Configurer Smart DNS sur votre Apple TV

    1. Accédez au menu Paramètres sur votre Apple TV.
    2. Sélectionnez « Réseau » puis choisissez votre réseau Wi-Fi.
    3. Entrez les adresses DNS fournies par votre fournisseur de VPN.
    4. Enregistrez les paramètres et redémarrez votre Apple TV pour appliquer les modifications.

    Comment choisir le meilleur VPN ?

    Lors du choix d’un VPN pour Apple TV, prenez en compte les facteurs suivants :

    • Compatibilité : assurez-vous de la compatibilité avec les appareils Apple TV pour une intégration sans faille.
    • Vitesse et performance : optez pour un VPN avec des serveurs rapides et une latence minimale pour améliorer votre expérience de streaming. De ce côté Surfshark a frappé fort en passant la majorité de son parc de serveurs de 1Gb/s à 10 Gb/s ces derniers mois.
    • Couverture serveur : choisissez un fournisseur de VPN avec un vaste réseau de serveurs pour des capacités de déblocage géographique optimales. Ce qui vous permettra d’accéder au contenu du monde entier, mais aussi d’avoir un temps de réponse plus rapide. Surfshark c’est 3200+ serveurs dans 100+ pays.
    • Fonctionnalités de sécurité : les protocoles de chiffrement doivent être solides et reconnus (AES 256, ChaCha20, Wireguard, OpenDNS …), bouton kill switch, split tunneling, protection contre les fuites DNS sont des incontournables aujourd’hui.

    Même si la plupart des fournisseurs de VPN offrent un support pour divers appareils, y compris Apple TV, c’est toujours mieux d’aller vérifier précisément si c’est vraiment le cas. Recherchez un VPN qui mentionne explicitement la compatibilité avec les appareils Apple cela vous garantira que vous n’allez pas vous retrouver dans la mouise à devoir bidouiller des solutions annexes ou demander un remboursement. Juste histoire de ne pas avoir de mauvaise surprise, on se prend déjà assez la tête ailleurs. Même si la plupart des outils proposent un remboursement sous 30 jours, vous savez comment ça se passe hein … y’a jamais de soucis pour que l’argent arrive chez eux, par contre pour le retour c’est pas toujours aussi simple. Au moins Surfshark est clair de ce côté, son outil est adapté.

    Les meilleurs VPNs pour Apple TV

    Alors, comme vous le savez je suis un utilisateur comblé avec Surfshark depuis plusieurs années, qui me convient très bien au quotidien avec très peu de lenteurs, etc. Mais on ne va pas se mettre des oeillères non plus et d’autres VPN font plutôt bien le taf de ce que j’en sais (mais eux sans avoir testé de manière concrète). Un petit tour rapide de quelques outils que je connais en mode bullet points (à prononcer en bon français, boulettes pwoiiiin) :

    Surfshark VPN

    • Avantages : connexions simultanées illimitées, fonctionnalités de sécurité robustes, et serveurs optimisés pour le streaming.
    • Compatibilité : compatible avec les appareils Apple TV, intégration transparente, capacités de streaming améliorées, bibliothèques de contenu du monde entier …

    NordVPN

    • Avantages : vaste réseau de serveurs, serveurs dédiés au streaming, et protocoles de sécurité de premier ordre.
    • Compatibilité : compatible avec les appareils Apple TV, accès illimité aux bibliothèques de contenu du monde entier.

    ExpressVPN

    • Avantages : serveurs ultra-rapides, interface conviviale, et excellent support client.
    • Compatibilité : compatible avec les appareils Apple TV, streaming optimisé et des fonctionnalités de sécurité améliorées.

    Et du côté des VPN gratuits ?

    Vous connaissez déjà mon avis sur le sujet, oui il existe des bouses options de VPN gratuites. Le souci c’est qu’elles présentent souvent des limitations comme des quotas de données, des vitesses plus lentes, moins de serveurs et c’est blindé de pubs. Et, comme si ça ne suffisait pas, il n’y a pas non plus de niveau de sécurité minimal si vous faites attention à vos données. De plus il y a de très fortes chances que la plupart d’entre eux revendent vos données à divers organismes (il faut bien manger ma bonne dame). Si vous avez déjà essayé d’utiliser un VPN gratuit … vous savez que ça fait aussi mal que de marcher sur des tessons de bouteilles. 

    Pour des performances et une sécurité optimales, investir dans un service VPN payant réputé n’est pas un luxe. Performances fiables et stables, des fonctionnalités de sécurité robustes … rien de mieux pour diminuer sa dose de stress.

    Surtout au prix actuel qui reste vraiment abordable depuis plusieurs années. On parle de moins de 2.75€/mois TTC avec l’abonnement 2 ans et 2 mois. C’est vraiment pas cher si vous avez 4 ou 5 machines à protéger ou que vous avez de la famille. Et du côté du paiement, Surfshark est plutôt flexible, vous pouvez payer d’un tas de manières différentes : PayPal, carte bancaire ou de débit, Google ou Amazon Pay, et même en cryptomonnaies (l’occasion d’enfin faire quelque chose de vos Ripple ou Cardano … haha). Toujours avec la garantie de 30 jours satisfait ou remboursé.

    Je n’en ai pas parlé aujourd’hui parce que c’est déjà pas mal long, mais vous pouvez aussi ajouter diverses options à votre VPN si vous voulez une protection plus complète. Surfshark One (avec son antivirus, son système d’alerte, etc.) ou la version Plus (qui intègre le service Incogni) sont aussi à votre disposition pour quelques euros de plus.

    Découvrir le VPN de Surfshark !

  • Thursday 18 April 2024 - 13:00
    Le Conseil de Surveillance, entité indépendante financée par Meta, se penche sur la gestion par l’entreprise de deux images sexuellement explicites de célébrités féminines, générées par l’intelligence artificielle, qui ont circulé sur ses plateformes Facebook et Instagram. Ces exemples serviront à évaluer l’efficacité globale des politiques et des pratiques d’application de Meta concernant les contenus [...]
  • Thursday 18 April 2024 - 13:02
    Faire partie d'un groupe n'est pas un totem d'immunité.
    On peut être gay et homophobe.
    On peut être une femme et contre les droits des femmes. Démonstration par l'extrême-droite italienne.
    (Permalink)
  • Thursday 18 April 2024 - 13:15
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  • Thursday 18 April 2024 - 15:36
    Voilà une décision européenne intéressante : Les entreprises ne peuvent pas demander aux internautes de payer pour que leurs données ne soient pas exploitées à des fins publicitaires.
    C'est en gros ce que proposait Facebook : Payer, ou alors se voir proposer des publicités ciblées (et qui dont exploitent les données de l'internaute).
    (Permalink)
  • Thursday 18 April 2024 - 16:00
    Le mode nuit du système d’alarme Qiara offre une fonctionnalité pratique permettant de désactiver certains détecteurs tout en maintenant votre alarme activée. Cela s’avère particulièrement utile lorsque vous êtes chez vous et que vous souhaitez sécuriser votre environnement sans risque de déclenchement intempestif. Paramétrage du Mode Nuit : Pour configurer le mode nuit et exclure [...]
  • Thursday 18 April 2024 - 16:12
    Google vire des employés pour dégager du cash... pour pouvoir investir dans l'I.A.
    (Permalink)
  • Thursday 18 April 2024 - 19:47
    Une mise à jour attendue est enfin disponible depuis ce matin . Pour bénéficier des améliorations apportées, il vous suffit de redémarrer votre Freebox Server. Cette mise à jour corrige plusieurs problèmes identifiés : Ces corrections visent à optimiser les performances et la stabilité de votre Freebox, garantissant une expérience utilisateur plus fluide et sans [...]
  • Thursday 18 April 2024 - 20:44

    Accrochez-vous à vos claviers, car Meta vient de lâcher dans la nature une nouvelle créature nommée Llama 3. Oui, vous avez bien compris, je parle de la dernière génération de modèles de langage « open source » (ou presque, on y reviendra) de la société de Mark Zuckerberg.

    Si vous pensiez que ChatGPT, Claude ou Mistral étaient les rois de la savane, attendez de voir débarquer ces nouveaux lamas survitaminés ! Avec des versions allant de 8 à 400 milliards de paramètres (pour les non-initiés, disons que c’est l’équivalent de leur QI 🧠), les Llama 3 atomisent littéralement la concurrence sur de nombreux benchmarks standards, que ce soit en termes de connaissances générales, de compréhension, de maths, de raisonnement ou de génération de code.

    Mais qu’est-ce qui fait de Llama 3 un tel monstre par rapport à son petit frère Llama 2 ? Déjà, un entraînement de folie à base de 15 000 milliards de tokens (7 fois plus que Llama 2 !) pompé depuis le web (!!), avec beaucoup plus de code et de données non-anglaises pour préparer le terrain à une IA multilingue. Ajoutez à ça des techniques de parallélisation à gogo pendant la phase de pré-entraînement, et vous obtenez des lamas dopés qui apprennent à une vitesse supersonique.

    Et ce n’est pas tout ! Les Llama 3 ont suivi un programme d’éducation complet, avec du fine-tuning à base de rejection sampling, de PPO et de DPO (si vous ne connaissez pas ces acronymes, ne vous inquiétez pas, moi non plus 😅). Résultat : des modèles ultra-fiables qui refusent rarement une tâche, font preuve d’un alignement exemplaire et sont capables de suivre des instructions complexes sans sourciller. Bref, ce sont des cracks en raisonnement et en génération de code !

    Mais au fait, comment on met la main sur ces petites bêtes ? Facile, il suffit de se rendre sur le site de Meta AI et de les télécharger ! Enfin, quand je dis facile… Les Llama 3 sont bien « open source », mais sous une licence maison qui impose quelques restrictions, notamment pour les entreprises de plus de 700 millions d’utilisateurs mensuels (suivez mon regard vers Mountain View et Redmond 👀). Mais bon, rien ne vous empêche de vous amuser avec si vous n’êtes pas une multinationale !

    Et en parlant de s’amuser, sachez que Meta a aussi concocté un chatbot maison (pas encore dispo en France) baptisé sobrement « Meta AI« , disponible sur le web (www.meta.ai) et directement intégré dans les barres de recherche de Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger. Sous le capot, c’est bien sûr du pur Llama 3, avec en prime un modèle de génération d’images nommé « Meta Imagine« .

    Au programme, de la discussion, de la recherche web via Bing et Google, et bien sûr de la création d’images en un clin d’œil. Seul hic, pas encore de mode multi-modal façon ChatGPT pour uploader vos propres documents ou images, mais ça ne saurait tarder !

    Alors, que penser de ce nouveau coup d’éclat de Meta dans la bataille des IA ?

    Personnellement, je trouve ça plutôt chouette de voir un poids lourd du Net jouer le jeu de l’open source (ou approchant) et mettre à disposition de tous des modèles de cette qualité. Bien sûr, on peut toujours discuter des arrière-pensées de Zuck et sa volonté de garder un œil sur ce qu’on fabrique avec ses lamas. Mais au final, c’est toujours ça de pris sur les GAFAM et leurs vilains modèles propriétaires !

    Allez, je vous laisse, j’ai un lama à aller dompter moi ! 🦙

    Et n’oubliez pas, comme le dirait l’autre, « le monde appartient à ceux qui codent tôt ». Ou tard, c’est selon.

    Source

  • Friday 19 April 2024 - 08:00
    Le géant technologique chinois, Huawei, a entamé la vente de deux modèles très attendus de sa série de smartphones haut de gamme Pura 70, même alors que de nombreux analystes prédisent qu’ils pourraient contenir une puce de fabrication chinoise avancée, à l’instar du Mate 60 de l’année dernière. La série Pura, développée par Huawei et [...]
  • Friday 19 April 2024 - 09:00
    Altice (SFR) ne lâche pas son emprise sur RMC Sport, gardant fermement ce précieux bijou télévisuel dans son escarcelle. Alors que le groupe décide de se séparer de ses chaînes RMC et BFM au profit de CMA CGM, une omission est soigneusement orchestrée : RMC Sport. Cette pépite stratégique demeure dans les griffes de l’opérateur [...]
  • Friday 19 April 2024 - 09:00

    Vous êtes-vous déjà demandé ce qui se cache dans les profondeurs obscures des dépôts Git publics ? Eh bien, figurez-vous qu’il y a un outil en ligne qui permet de dénicher des trucs de dingue ! Ça s’appelle Grep.app et c’est un moteur de recherche qui va vous faire halluciner.

    Concrètement, vous balancez votre recherche dans la barre et hop, ça vous sort tous les résultats où votre mot-clé apparaît dans les repos Git publics. Genre, vous tapez une adresse email et vous tombez sur tous les endroits où elle est mentionnée. Mais attention, hein… Y a pas que des trucs anodins qui traînent dans ces dépôts. Si vous cherchez un peu, vous pouvez même tomber sur des clés d’API AWS ou Google !

    Bon, après faut pas déconner non plus. Si vous tombez sur des clés dans un dépôt public, considérez-les comme grillées direct. Même si le dépôt est supprimé par la suite, y a plein de petits malins qui font ce genre de recherches régulièrement. Donc méfiance !

    Cela dit, Github a quand même mis en place un système d’alerte pour les clés, mots de passe, etc qui se retrouvent dans le code. Du coup, y a des chances que la plupart soient invalidées assez vite, soit par le développeur qui change sa clé, soit direct par le fournisseur. Mais on n’est jamais trop prudent…

    En parlant de Github, ils ont aussi leur propre outil de recherche de code qui est plutôt balèze. Ça s’appelle Github Code Search. Ça indexe environ 45 millions de dépôts, ce qui est déjà pas mal !

    En gros, ils utilisent un moteur de recherche maison qui indexe le contenu avec une technique appelée « sparse ngrams ». D’après eux, ça permet d’exécuter les recherches plus rapidement, tout en étant un index plus petit. Si vous voulez en savoir plus sur la technologie derrière, ils ont publié un article de blog super intéressant.

    Maintenant, est-ce que Grep.app est à la hauteur face à Github Code Search ? Difficile à dire… Une chose est sûre, c’est que Grep.app a l’air de se concentrer uniquement sur le code en lui-même. Donc si vous cherchez des chaînes de texte dans de la prose qui se retrouve dans des recherches de code, vous risquez de passer à côté avec Grep.app. Genre pour chercher dans des fichiers texte ou Markdown.

    Et ça, c’est un peu dommage. Parce que des fois, on a besoin de chercher du code avec plein de caractères spéciaux vicieux. Et là, la recherche de code actuelle de Github nous laisse tomber. Mais bon, on peut pas tout avoir non plus… En attendant, Grep.app reste quand même un outil bien pratique pour dénicher des infos cachées dans les entrailles de Git. Et puis c’est gratuit et open-source en plus !

  • Friday 19 April 2024 - 10:00
    Cette collaboration vise à offrir une expérience plus premium et personnalisée aux téléspectateurs, avec TF1+ préinstallé sur les nouvelles gammes 2024 et pré-téléchargé sur les modèles depuis 2018. Ainsi, les utilisateurs peuvent accéder à un vaste catalogue de contenus, y compris des émissions populaires telles que Star Academy, Koh-Lanta, The Voice et Danse avec les [...]
  • Friday 19 April 2024 - 10:02
    La merdification de Roku est en cours : Ils ont déposé un brevet pour détecter si la lecture est en pause sur votre écran HDMI, et afficher alors de la publicité par dessus l'image.
    (Permalink)
  • Friday 19 April 2024 - 10:05
    Les effets pervers des subventions et incitations... et quelques solutions.
    (Permalink)
  • Friday 19 April 2024 - 10:18

    PyTorch, le framework chouchou des bidouilleurs d’IA, vient de nous pondre un petit truc cool : Torchtune ! 💎 Cette nouvelle bibliothèque native, encore en phase alpha mais déjà disponible en open-source sur GitHub, va vous permettre de fine-tuner les gros modèles de langage (LLM) comme un pro, sans vous prendre la tête.

    Torchtune est donc une boîte à outils hyper flexible et modulaire qui va vous permettre de vous éclater à customiser des modèles pour vos propres besoins, le tout avec des recettes mémoire efficaces qui tournent même sur une bête carte graphique de gamer, comme les NVidia 3090/4090.

    Son secret ?

    Une architecture bien pensée qui mise sur l’interopérabilité avec l’écosystème des LLM, qu’ils soient open-source ou non. Concrètement, ça veut dire que vous allez pouvoir brancher Torchtune à tout un tas d’outils et de frameworks que vous adorez déjà, comme Hugging Face 🤗, PyTorch FSDP 🪢, Weights & Biases 📈, et plein d’autres.

    Grâce à des recettes simples et bien documentées pour les modèles populaires comme Llama 3, Mistral ou Gemma 7B, même les débutants vont pouvoir se lancer dans l’aventure sans flipper. Bon OK, il faudra quand même un peu de bagage en PyTorch et en LLM, mais rien d’insurmontable ! Et si vous êtes un pro, vous allez pouvoir hacker le code à volonté pour l’adapter à vos besoins spécifiques.

    Alors comment on met les mains dans le cambouis avec Torchtune ?

    Rien de plus simple, mon cher Watson ! Il vous suffit d’installer la dernière version stable de PyTorch (2.2.2 au moment où j’écris ces lignes), puis de télécharger Torchtune depuis PyPI avec un petit

    pip install torchtune

    Et voilà, vous êtes prêt à en découdre avec les LLM !

    Pour vous faire les dents, je vous conseille de jeter un œil au tutoriel sur le fine-tuning de Llama2 7B. C’est le parfait point de départ pour comprendre comment Torchtune fonctionne et comment l’utiliser pour vos propres projets.

    En gros, ça se passe en 4 étapes :

    1. Téléchargez le modèle pré-entraîné et le tokenizer depuis Hugging Face Hub avec tune download.
    2. Choisissez une recette de fine-tuning (LoRA, QLoRA, full…) et customisez-la avec un fichier de config en YAML.
    3. Lancez l’entraînement avec tune run en précisant votre recette et votre config. Vous pouvez même faire du multi-GPU avec torchrun !
    4. Admirez le résultat et testez votre modèle fine-tuné avec une inférence locale. Si tout se passe bien, exportez-le avec ExecuTorch pour le déployer en prod, ou utilisez les API de quantification de Torchao pour l’exporter en int4 ou int8 et l’utiliser sur mobile ou en edge.

    Facile, non ? 😄

    Bon OK, j’avoue, j’ai un peu simplifié. En vrai, il y a pas mal de subtilités et de paramètres à régler pour obtenir les meilleurs résultats, comme le learning rate, le nombre d’époques, la taille du batch, le ratio de LoRA, et tout un tas d’autres trucs, mais c’est justement sa flexibilité qui vous permet d’expérimenter à l’infini pour trouver la combinaison parfaite.

    Bref, si vous êtes dev et que vous aimez jouer avec les LLM c’est à tester.

    Source

  • Friday 19 April 2024 - 10:51
    Lavender, c'est l'I.A. que le gouvernement Israélien utilise pour décider qui tuer.
    WhatsApp est donc "chiffré de bout en bout" et "protège votre vie privée", mais l'Israël tue des personnes selon leur appartenance à certain groupes WhatsApps. Et attendent que vous soyez bien chez vous avec toute votre famille avant de bombarder la maison.
    Est-ce que Facebook a fourni des informations au gouvernement Israélien ?  Est-ce que WhatsApps est aussi sûr que le prétend Facebook ?

    (Au bout d'un moment il va falloir que les gens comprennent que les GAFAM aiment le capitalisme, et que le capitalisme n'est pas incompatible avec les gouvernements génocidaires (Israël, Chine, Russie...)). Il suffit de voir les courbettes que font les GAFAM en Chine pour continuer leur business.)

    EDIT: humpf... tiens puisque je vous le disais : https://next.ink/brief_article/projet-nimbus-google-licencie-28-salaries-qui-ont-manifeste-contre-un-contrat-cloud-avec-israel/
    (Permalink)
  • Friday 19 April 2024 - 11:00
    Selon des sources proches de Meta, l’entreprise aurait récemment entamé des discussions avec plusieurs marques pour introduire des formats publicitaires spécialement conçus pour Threads, son application de messagerie. Ces discussions, bien que centrées principalement sur la planification du lancement, ont suscité des interrogations sur les formats, les caractéristiques et les performances prévues des publicités, selon [...]