KrISS feed 8.9 - Un simple et superbe (ou stupide) lecteur de flux. Par Tontof
  • Monday 08 April 2024 - 19:07

    « Le jour où Paris aura compris que savoir ce qu'on mange et comment on le produit est une question d'intérêt public ; le jour où tout le monde aura compris que cette question est infiniment plus importante que les débats du Parlement ou du conseil municipal, ce jour-là la Révolution sera faite. » (Kropotkine, 1892)

    Nous sommes un collectif réuni au sein d'une association exploitante agricole dénommée Caracol, installée dans le parc naturel régional des Causses du Quercy (département du Lot). Nous avons débuté la création d'une ferme en maraîchage biologique dont le produit sera distribué par une caisse autogérée de sécurité sociale de l'alimentation.

    Notre démarche articule des problématiques agricoles, écologiques, et politiques. Elle intègre des solutions accessibles, écologiques, économiques pour l'alimentation, l'habitat, l'énergie. Elle repose sur un fonctionnement strictement égalitaire, autogestionnaire. Elle prend en compte la qualité de vie, via notamment la rotation des tâches, la pluriactivité, et le temps libre. Notre souci pour le bien-être et la santé s'étend aux animaux non humains et leur environnement : notre ferme n'impliquera aucune forme d'exploitation animale (élevage, traction animale), le régime alimentaire sur l'exploitation est végétalien, nous mettons en place des protocoles de protection de la biodiversité (exclos, participation à des programmes de recherche participative, etc.) Enfin, notre démarche s'inscrit dans un effort de changement social global inspiré notamment par l'écologie sociale, le zapatisme.

    Nous souhaitons favoriser la réplication d'une telle initiative, mais aussi intégrer de nouvelles personnes à notre collectif.

    Si vous souhaitez participer à une journée de rencontre sur notre ferme (tous les derniers dimanches du mois), si vous souhaitez venir nous aider, participer à un chantier participatif (écoconstruction, préparation de la première saison de culture maraîchère, aménagements agroécologiques), nous vous invitons à nous contacter à cette adresse : caracol46 chez protonmail.com

    Nous présentons ci-dessous les grandes lignes de notre projet. Vous pouvez également consulter notre blog : https://caracol46.noblogs.org/

    Maraîchage bio-intensif sur petite surface, pluriactivité

    Notre projet n'est pas la reproduction d'un modèle paysan reposant sur l'auto-exploitation, la pauvreté, l'aliénation du temps de vie à des tâches agricoles. Nous avons retenu un modèle de maraîchage offrant à la fois d'excellentes conditions de vie et une production à haut rendement permettant de nourrir un grand nombre de personnes. La gestion collective permet une rotation sur les tâches ainsi que la pluriactivité : une fois que notre ferme sera en activité, chaque personne pourra consacrer une moitié de ses journées aux activités maraîchères, l'autre moitié aux activités de son choix.

    Caisse de sécurité sociale de l'alimentation

    Nous souscrivons à l'idée que « l'impossibilité d'accéder à la nourriture est une violence qui s'exerce contre les plus pauvres. » (Bénédicte Bonzi, 2023) Notre démarche n'est pas un repli sur soi communautaire, mais une action politique de solidarité envers les personnes victimes de cette violence.

    À court terme, le produit de notre ferme sera destiné aux personnes en situation d'insécurité alimentaire. À moyen terme, nous créerons une caisse de sécurité sociale de l'alimentation devant assurer le financement des exploitations maraîchères (salaires, frais de fonctionnement, aide à l'installation) et l'accès direct des personnes cotisantes à un volume stable de denrées biologiques locales qui satisfasse leurs besoins nutritionnels. Ce système de cotisation solidaire, géré par les fermes et les bénéficiaires, doit permettre un accès universel à l'alimentation.

    Quelques étapes

    Nous avons déjà créé deux parcelles de maraîchage bénéficiant d'un aménagement agroécologique (haies bocagères, arbres fruitiers, etc.) et d'un apport en matières organiques (bois raméal fragmenté, engrais verts, etc.) Nous créons actuellement une troisième parcelle dédiée à la production de plantes à fibres et de plantes tinctoriales. La première saison de production doit débuter en septembre 2024.

    Ce printemps 2024 sera consacré à la mise en place d'un atelier léger en bois sur le modèle du pont de Vinci, permettant la construction d'un premier bâtiment (local de transformation) durant l'été. Nous avons travaillé à un modèle constructif économique, écologique, réplicable : fondations en pierre sèche, murs en paille porteuse, dalle en terre, charpente légère en poutres treillis, etc. Les équipements combineront énergies renouvelables et basses technologies (low-tech) : système photovoltaïque sobre, éoliennes domestiques, récupération de l'eau de pluie traitée par filtration lente sur sable, chauffe-eau solaire thermosiphon, traitement des eaux grises par phytoépuration, etc.

    Autogestion

    Notre fonctionnement est strictement égalitaire et autogestionnaire : (i) toutes les tâches (manuelles, intellectuelles, culturelles, administratives) sont réalisées de manière égale par l'ensemble des membres, (ii) l'acquisition des savoirs et savoir-faire nécessaires est assurée par une démarche collective de formation continue, (iii) toutes les décisions sont prises au consensus.

    Nous « prenons notre temps ». Nous sommes conscient.e.s de l'urgence des enjeux socio-environnementaux actuels et nous participons à l'accélération des initiatives de lutte, cependant nous maintenons que cela ne peut pas être tout. Un fonctionnement autogestionnaire requiert du temps : du temps pour apprendre, du temps pour échanger, du temps pour améliorer. Cette démarche est la seule concevable pour ne pas reproduire une différenciation hiérarchique entre les personnes, pour lutter contre les oppressions, pour ménager notre bien-être et notre santé, pour développer et diffuser une culture de la coopération et de l'entraide.

    Conditions d'accueil

    Afin que tout se passe pour le mieux pour tout le monde, il est important que les personnes souhaitant participer à nos activités se reconnaissent dans notre démarche, nos valeurs. Nous vous invitons à prendre connaissance du règlement de l'association, qui précise notamment que la consommation de produits d'origine animale et de drogues psychotropes (alcool, tabac, cannabis, cocaïne, MDMA, etc.) n'est pas autorisée sur la ferme.

    On a hâte de vous rencontrer !
    La bande à Caracol

  • Monday 08 April 2024 - 19:04

    C !EL est un·e artiste queer non-binaire qui tire son inspiration principalement des sons folk et pop. À travers des textes engagés, iel raconte son histoire, ses combats, ses souffrances, tout en étant accompagné·e de sa guitare.

    Concert au Remue-Méninges le samedi 13 avril à 20h30

  • Monday 08 April 2024 - 19:03

    Concert de poèmes qui associe Clume, trio vocal à danser, et Flora Souchier, poétesse. Vendredi 12 avril à 20h30 au Remue-Méninges

    Cette création, qui fait se rencontrer le français et l'occitan, trace un portrait possible de notre époque, et de notre génération aux prises avec elle. Des poèmes de confinement, de manifestations, de changement climatique. Et puis des poèmes de lumière, pour chercher l'air entre les mailles, une ligne de crête, une ligne de vie. Par la délicatesse, le soin, le plaisir charnel, la sororité ; par l'écoute du sensible et l'amour du vivant.

  • Monday 08 April 2024 - 18:58

    En soutien à Soso, détenue à Corbas.

    Soso est une femme de 25 ans, à la rue depuis des plombes parce qu'impossible de trouver un logement. Abandonnée par l'Etat, avec des problèmes d'addictions, Soso se retrouve parfois dans des situations compliquées. Les assistances sociales parlent mal, les SPIP aussi, la psychologue comprends rien... Alors parfois elle explose et ça tourne mal. Après un vol au supermarché, elle prends plusieurs mois de prison.
    A sa sortie, on lui dit qu'elle peut finir sa peine en conditionnelle.
    Sauf qu'au centre de semi-liberté, son ex la harcèle. Tout le monde le sait, personne ne réagit. Pour lui échapper, Soso ne revient pas au centre à l'heure indiquée. Elle est arrêtée quelques jours plus tard, doit finir sa peine, et prend 4 mois de plus pour évasion.

    On doit aussi souligner la situation de la sinistre prison de Corbas, où les morts, parfois suspectes, s'accumulent au fil des années. La majorité se déroulent dans le silence, mais parfois des proches se mobilisent pour remettre en question les versions officielles.

    Depuis 2013 la famille de Sofiane Mostefaoui se bat pour obtenir la vérité et la justice, en 2020 Idir Mederres meurt au mitard, et ses proches ont monté une association pour lutter contre les violences pénitentiaires, les morts en prison, et pour faire fermer le mitard.
    Ces derniers mois encore, on apprend de nouveaux drames...
    En décembre une jeune femme est décédée seulement 2 jours après son arrivée, et à la fin du mois de janvier, Nizar est décédé au mitard dans des circonstances obscures...
    Évidemment toute info pouvant aider les familles à comprendre ce qui s'est passé, est bienvenue.
    Encore et encore, la prison tue...

    En prison, tout coûte cher.
    La gamelle est souvent mauvaise, et doit être remplacée ou complétée par les cantines, produits surtaxés par rapport aux prix extérieurs. La télévision, le frigo, sont payants. Les appels téléphoniques sont hors de prix.
    Il faut aussi souvent payer les avocats, les amendes, les parties civiles...
    Tout ceci pèse très souvent sur les proches, car le travail en prison n'est pas accessible à tout le monde, et les détenu.es sont payés des miettes, pour le plus grand plaisir des entreprises qui les exploitent.
    Il faut en plus ajouter le prix des déplacements au parloirs, et parfois de l'hébergement pour les personnes qui viennent de loin.
    Pour toutes ces raisons, nous proposons une fois par mois une cantine en soutien, pour alléger la charge financière qui pèse sur des proches de détenu.es.

  • Monday 08 April 2024 - 18:54

    Des rencontres printanières antinucléaires et anti-autoritaire auront lieu du mercredi 17 au mardi 23 avril 2024 à Bure (55). Au programme : assemblée plénière antinucléaire, promenades, plein d'ateliers, tables de presse, spectacles et 2 soirées concerts (les 20 et 23) ! Venez, ça va être super !!

    Pour être certain.es d'avoir les dernières informations sur la lutte à Bure et les rencontres printanières, le plus simple est de consulter bureburebure.info ! Plus précisément, les informations pratiques sont sur cet article et le programme est sur celui-là.

    Nous nous adaptons aux emplois du temps et besoins de toustes, donc certains ateliers du programme qui suit ne sont pas encore confirmés et risquent de changer de place ou d'être annulés. D'autres arriveront plus tard ou pendant l'évènement.

    Le programme

    On met ici le programme synthétique visuel. Pour des infos plus précises, allez sur bureburebure !

    Et on a également prévu de laisser de la place pour une programmation autogérée :) Donc venez avec vos idées et vos envies ! Si vous voulez proposer d'avance un créneau pour un atelier, contactez nous sur semaine-antinuc2024 [at] riseup [point] net

    À noter qu'on fera une soirée boom le samedi 20 soir et qu'on finira la semaine par une soirée boom boom le mardi 23 avril de 21h à 3h du matin !!

    Infos pratiques

    Les informations pratiques actualisées et plus précises sont aussi sur bureburebure.info.

    On vous résume ici les informations principales :

    - Pour nous aider à anticiper la logistique, c'est cool si tu te pré-inscris via le formulaire de pré-inscription. C'est anonyme, pas obligatoire, pas engageant mais ça nous donne des repères sur combien de personnes souhaitent venir.

    - l'accueil sera à la maison de résistance de Bure dès le montage (à partir du 13 avril donc) au 2 rue de l'Église, 55290 Bure. Plus d'infos sur les différentes façons de venir à Bure sur cette page.

    - De nombreuses tâches de vie collective et quotidienne seront autogérées par les participant.es.

    - on mangera de l'excellente nourriture végétalienne cuisinée par nos ami.es allemand.es de Freiburg !

    - il y a possibilité de poser sa tente sur place et de garer des camions aménagés. Il y aura également plus d'une centaine de places en dortoir et il y a moyen de nous contacter si vous avez des besoins spécifiques !

    - les possibilités en douche sont limitées sur place mais on se débrouillera pour que chacun.e puisse se laver :-).

    - La lutte à Bure (et la lutte antinucléaire) est soumise à du fichage. Il y a une présence policière sur le territoire de la Meuse. Si au quotidien les contrôles sont peu fréquents, on s'attend à ce qu'il y en en ait sur cet évènement. Mais ne laissons pas la répression nous empêcher de nous organiser ! Il y aura un numéro de téléphone infotrafflic qui sera publié sur bureburebure peu avant le début de l'événément.

    - l'événement est à prix libre (et il n'y a pas de distributeur sur place). Le prix coutant de l'événement devrait être autour de 7 euros par personne par jour (plus d'infos sur place).

    Pourquoi ces rencontres antinucléaires ?

    L'industrie nucléaire francaise avance actuellement à pas de géants.

    Le projet de poubelle nucléaire CIGEO [1] s'accélère avec les récentes annonces de fouilles archéologiques et d'expropriations à partir de janvier 2024 (permises par la validation de la Déclaration d'Utilité Publique).

    L'enfouissement des déchets sert surtout à maintenir et accroître la production nucléaire en france. Vote de la « relance », projets de construction de 6 nouveaux réacteurs nucléaires, allongement de la durée d'exploitation des réacteurs déjà en « fin de vie », formation d'ingénieurs du nucléaire dans les écoles, « taxonomie européenne » [2] , etc…

    À quoi s'ajoute le fait que nous n'avons jamais été aussi proches d'une guerre nucléaire depuis la fin de la guerre froide, et la france est le dernier pays de l'Union européenne à produire et détenir la bombe atomique.

    Dans ce contexte militaro-industriel, la course à la productivité ne semble pas prête de s'interrompre d'elle même. Bure et ses alentours, territoire rural que le projet CIGEO veut détruire, devient un lieu stratégique pour construire nos luttes, car en s'opposant à sa poubelle, on s'oppose à l'industrie nucléaire dans son ensemble.

    Depuis Bure, on pense qu'un temps de rencontres antinucléaires sur des bases anti-autoritaires et anti-capitalistes doit avoir lieu pour accompagner cette volonté de structuration des oppositions et donner de la force aux résistances.

    Post-scriptum

    Pour toutes questions, contactez nous à [semaine-antinuc2024 [at] riseup [point] net


    [1] CIGEO : Centre Industriel de stockage Géologique

    [2] cette taxonomie européenne inclue la reconnaissance ridicule de l'industrie nucléaire en tant qu'énergie « verte », avec toutes les subventions européennes que cela autorise

  • Monday 08 April 2024 - 18:51

    Du 27 avril au 5 mai, le festival Intersquat Ile-de-France revient pour une nouvelle édition ! On invite toutes les personnes concernées, squateureuses et leur ami.es, et les personnes intéressées à un festival Intersquat à Pantin (93500).

    Dans le contexte de la loi Kasbarian Bergé et face aux premières expulsions de bâtiment, plusieurs personnes de squat d'Île-de-France ont appelé à une assemblée de crise pour s'organiser ensemble contre cette loi merdique. Depuis, qu'elle est passée, c'est la galère pour ouvrir ! Appelée « anti-squat » par les médias, cette loi répressive criminalise les squatteur.euses et va augmenter le nombre d'expulsion de locataires précaires.

    De plus, en décembre, une autre loi est passé : la loi Darmanin, une loi raciste et contre l'immigration. Elle facilite les expulsions, elle allonge et rend systématiques les OQTF (obligation de quitter le territoire français) et les IRTF (interdiction de retour sur le territoire français). Elle rend l'accès à la carte de séjour encore plus difficile et soumet les demandeur.ses à de nombreuses conditions pour l'obtenir. Donc, elle précarise encore plus les personnes sans-papiers et les personnes régularisées. Dans cadre des squats, ces deux lois combinées augmentent le risque d'ouvrir un bâtiment pour avoir un toit pour les personnes sans papiers.

    Et pour rajouter une couche, Guillaume Kasbarian est maintenant ministre du logement ! (N'en déplaise à Guillaume, les squats existeront toujours !)

    C'en est trop, l'existence des squats est menacée. Les expulsions se multiplient notamment dans le 93 pour laisser le territoire « propre » à l'arrivée des Jeux Olympiques en juillet. La construction des infrastructures des JOP est possible par l'exploitation des travailleur.euse sans papiers, eux-mêmes directement touchés par la loi Darmanin. Ces JOP laisseront place ensuite à quelques nouveaux aménagements de territoire, seulement pour des populations plus riches, avec des gigas piscines olympiques, des écoquartiers green washing, des commerces alternatifs, plus de bétons et de caméra de surveillance.

    Afin de répondre à ce besoin de soutien et d'entraide face à ce contexte de merde qui nous épuise. De faire perdurer la vie et l'organisation en squat, pour habiter librement, circuler librement, on invite toutes les personnes concernées, squateureuses et leur ami.es, et les personnes intéressées à un festival Intersquat à Pantin (93500) !

    On appelle à votre soutien et on vous invite à nous rejoindre le plus nombreux.ses possibles !

    Au programme : cantines, projections, chorales, discussions, ateliers et moment festifs… plus d'infos à venir ! Rejoignez le canal telegram, on mettra des infos au fur et à mesure : https://t.me/festivalintersquatIDF

    [Adresse précise plus tard]

    Une adresse mail a été créée pour des demandes d'hébergements pendant le festival, des besoins à communiquer, des propositions et toutes autres questions !

    Hésitez pas à nous contacter : festival-intersquat-IDF chez proton.me

    Festival Intersquat en banlieue parisienne contre les expulsions !

  • Monday 08 April 2024 - 18:48

    Nous vous proposons de venir célébrer ensemble la fin du ramadan avec un repas solidaire et de soutien à la cause palestinienne. Dans un esprit de solidarité, de fraternité et de sororité, venez découvrir le menu palestinien proposé par Amal, aidé de plusieurs copaines.

    Les bénéfices seront reversés à l'UNRWA, « un office qui fournit assistance, protection et plaide en faveur de 4,7 millions de réfugiés palestiniens au Proche-Orient ».

    Pour réserver :

    Aïd et repas de soutien à la cause palestinienne
  • Monday 08 April 2024 - 18:45

    L'Actu des Oublié.es consacre en ce mois d'avril deux épisodes aux luttes contre l'industrie minière, alors que les menaces comme les résistances se multiplient.

    Premier épisode au Panama, où le peuple a déferlé dans les rues contre la plus grande mine de cuivre du continent latinoaméricain... avec l'enjeu de bannir l'industrie minière du pays.

    Si le player ne fonctionne pas, écoutez ici !

    SOURCES
    Radio Temblor
    Mining Watch.com
    www.cdhal.org
    Revue Movimiento
    Colectivo Voces Ecologicas
    Mouvement Mondial pour les Forêts Tropicales
    RFI

    MUSIQUES
    1'14 Apache ft. Kafu Banton
    22'37 No es por menospreciar - Bigg Timme Cannabis & Oze (beat the cat scratch)

    DOUBLAGE
    Léah

    VISUEL Wikicommons
    Pancarte « L'industrie minière, c'est la mort », 15 Novembre 2023.
    Autrice — Any Gang

  • Sunday 07 April 2024 - 01:30

    Si l'insurrection spartakiste de Berlin est maintenant connue, les révolutions - car on peut employer le pluriel en raison de leur manque de coordination - qui agitèrent le reste de l'Allemagne le sont moins. Parmi elles, la République des conseils de Bavière, proclamée le 7 avril 1919, fut l'une des plus radicales.

    « Les sociaux-démocrates sont responsables de l'implantation du nazisme dans sa région d'origine, la Bavière. Parmi les troupes qui écrasèrent la République des conseils se trouvaient de futurs nazis comme Rudolf Hess ou Röhm. A tel point qu'avoir participé à la répression devint un titre de gloire parmi les activistes d'extrême droite. Adolf Hitler, simple mouchard à cette époque, affirme sans la moindre preuve dans Mein Kampf que trois hommes des conseils seraient venus l'arrêter mais qu'il les aurait mis en fuite ! Un mensonge destiné à se valoriser auprès des anciens de l'armée blanche qui peuplaient son parti. Ce qui est plus grave, c'est que la région de Munich fut livrée à la soldatesque et à l'extrême droite. La police se plaignit même de ne plus rien contrôler !
    Le S.P.D. ne profita pas du bain de sang qu'il avait organisé. Peu de temps après, Hoffmann fut mis en minorité au parlement local et dut céder sa place à la droite. Une situation quasi insurrectionnelle s'instaura en Bavière. Ce fut la seule région où réussit le putsch d'extrême droite de Kapp en 1920 et c'est à Munich que se produisit celui d'Hitler en 1923 avec beaucoup de ceux qui avaient écrasé la République des conseils. »

    La République des conseils de Bavière (1919) (Partage Noir)

    1918 : la défaite militaire provoque la chute de l'Empire allemand.

    Les révolutionnaires, dont la ligue spartakiste (futur PC allemand) proclament dans tout le pays des conseils d'ouvriers et de soldats.

    La suite de cette histoire à lire sur le site de rebellyon.info

  • Thursday 04 April 2024 - 22:01

    Cette brochure est née de la volonté de lutter contre l'ouverture d'une mine de lithium à Echassières. Ce projet de mine est porté par la société multinationale IMERYS, dont l'extraction de minerai est la spécialité. Et si nous ne voulons pas de mine ici dans l'Allier, nous n'en voulons pas non plus ailleurs.

    Depuis quelques années, le « nouvel or blanc » du capitalisme (le lithium) reçoit un intérêt croissant de la part des exploiteurs, et pour cause : il est indispensable à la production des batteries électriques que l'on retrouve dans les voitures, les vélos, les trottinettes et autres produits phares du « capitalisme vert ». Sous couvert de transition écologique, le passage au tout-électrique entraîne un accroissement de la production mondiale d'électricité, et doit légitimer la construction de tout ce qui permet de la produire, de la transporter ou de la stocker. Ainsi, cette lutte contre l'implantation d'une mine de lithium est intrinsèquement liée aux luttes contre le nucléaire, les centrales photovoltaïques, les éoliennes industrielles ou encore les lignes THT. Pour les auteur-es de cette brochure, combattre un géant de l'industrie minière est un moyen parmi d'autres de s'opposer à ce mythe de la transition écologique, et plus généralement à la société capitaliste dans son ensemble. D'ailleurs, si nous mettons l'accent sur la multinationale IMERYS, c'est bien parce que celle-ci représente à merveille ce que nous voulons détruire : le système capitaliste, colonialiste et productiviste.

    Alors à nous de jouer, détruisons IMERYS et son monde !

    SOMMAIRE

    1 – Le projet de mine de lithium dans l'Allier (p.3)
    2 – Imerys, une rapide présentation (p.6)
    3 – Actionnariat du groupe Imerys (p.8)
    4 – Conseil d'Administration et Comité exécutif du groupe Imerys (p.10)
    5 – Sites du groupe Imerys en France (p.14)
    6 – Les filiales du groupe Imerys implantées en France (p.15)
    7 – Ressources et documentation (p.16)